Theraphosa : chronique de “Inferno”

Theraphosa :  chronique de “Inferno”

Chronique de “Inferno” du trio Theraphosa
Theraphosa nous offre une nouvelle fois un album parfaitement abouti dans un style magistral très personnel.

Theraphosa
Album : “Inferno”
Date de sortie : 2 février 2024
chez CIRCULAR WAVE Records.

Artwork DAVIDE SCHILEO.

Theraphosa pochette infernoTracklist

01. Vestibule [Part 1]
02. Vestibule [Part 2]
03. Limbo
04. Lust
05. Gluttony
06. Greed
07. Wrath
08. Heresy
09. Violence
10. Fraud
11. Treachery

Line up Theraphosa

Vincent – Guitar / Lead Vocals
Matthieu – Bass / Back Vocals
Martin – Drums

Theraphosa

https://www.facebook.com/theraphosamusic

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Vincent, Matthieu et Martin nous emmènent une fois de plus dans un superbe voyage avec ce deuxième album où leur empreinte sonore jaillit avec flamboyance.

Après Transcendence, un premier album des plus réussi et des plus accrocheur paru en 2020, le trio est de retour avec Inferno. Inspiré de la Divine Comédie de Dante Alighieri, il ouvre les portes de l’enfer. Les trois musiciens vont alors nous plonger dans les aspects les plus sombres de l’humanité.

Un parcours au plus profond du coeur des hommes, de ses excès, de son avidité, de sa cupidité.

Chaque chanson est liée à l’un des 9 cercles de l’enfer avec en préambule une brève intro mêlée de chuchotements et de chants liturgiques avant le break explosif qui ouvre avec grandeur le chemin du purgatoire.

Les voix d’une beauté ensorceleuse s’accompagnent d’une batterie au martèlement intense, d’une basse massive et d’une guitare des plus aiguisée dont le solo final est d’une efficacité sans faille. Les limbes se déploient alors, 1er cercle aux marges de l’enfer où le chant douloureux de Vincent retentit avec puissance pour évoquer ce lieu d’où certaines âmes demeureront à jamais. Les paroles, chantées en français résonnent tel un écho sans fin et accentuent le coté émotionnel et atmosphérique du morceau qui s’achève sur une magnifique ligne de guitare.

   Lust déploie alors son intro d’une lourdeur écrasante tout en se faisant plus léger et fringant.

Evoquant la puissance du désir et la domination que peut exercer la luxure, les différentes sonorités et les tempos changeants en soulignent son caractère obsédant. Le second cercle passé, le trio nous entraîne toujours plus profond, dans les méandres de l’âme d’où surgissent Gourmandise, Avarice, Colère, Hérésie, Violence, Tromperie et Trahison.

C’est ainsi que le troisième cercle, Gluttony, s’ouvre sur le domaine de Cerbère, l’insatiable bête à trois têtes qui déchiquette et dévore les damnés n’ayant pour Dieu que leur ventre. (quorum deus venter est ). La rythmique rapide et massive tient en haleine d’un bout à l’autre du morceau, adoucie par un chant dynamique et entêtant appuyé par quelques Growls furtifs.

Mais cette sonorité imposante se fait encore plus opulente dans le quatrième cercle qui met en lumière l’avidité des hommes.

Chants clairs et Growl retentissent avec puissance accompagnés d’un tempo hyper accrocheur. Toute la virtuosité Theraphosienne retentit dans cet implacable et groovy Greed avant de laisser place au tempétueux Wrath dont la batterie percutante accentue le vrombissement des guitares.

S’élève alors avec force l’hérésie humaine dans le 6ème cercle où le Growl prédomine soutenu par une rythmique écrasante qui devient toujours plus énorme et intensive dans Violence et son allure cadencée. La marche s’alourdit vers Fraud, 8ème cercle de cette colossale descente aux enfers. L’emprise musicale est inexorable jusqu’au 9ème et dernier cercle avec le saisissant Treachery.

Nous voilà au terme du voyage !!!

L’intro Pantera est suivie d’une mélodie où l’ombre de Ghost se dessine furtivement avant de sombrer dans la froideur et la noirceur de l’abime infernal. Les portes de l’Enfer se referment avec la rage du Growl dont l’écho glacial se répercute à l’infini…

Theraphosa nous offre une nouvelle fois un album parfaitement abouti dans un style magistral très personnel. Mélodies accrocheuses, compositions éclatantes et audacieuses, thématique originale, rien n’est laissé au hasard. Les titres s’enchaînent à la perfection avec une production imposante et des plus soignée. Assurément, Inferno consolide avec brio la toile de maitre du trio Theraphosien dont le talent est indéniable.

Christiane.T

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INFERNO sort le 2 février prochain et le visualizer d’Heresy sera dévoilé le même jour !

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