Popa Chubby à L’Olympia le 17 mars 2024

Popa Chubby à L’Olympia le 17 mars 2024

Live report du concert de Popa Chubby à L’Olympia le 17 mars 2024

Le guitariste new-yorkais Popa Chubby était de retour à L’Olympia le 17 mars 2024

Live report de David Dwidou Photography

Popa Chubby
C’est un Olympia complet qui accueille ce soir le maître du blues-rock New-Yorkais Popa Chubby, Ted Horowitz de son vrai nom. Habitué des scènes française depuis 1997, c’est au moins son 3ème Olympia (après 2000 et 2011). Il est loin le temps du premier album de 1991 «It’s Chubby Time», ou de l’album qui la révélé en France en 1995 «Booty and the Beast».

Depuis, Popa Chubby est devenu un vrai monstre sacré du blues-rock.

Bientôt 40 ans de carrière pour ce virtuose de la guitare. Son audience aussi a pris de l’âge. Des passionnés savourant dans le calme chaque note qui leur sera délivrée ce soir. Dans la fosse en configuration assise, la passion se fera sentir. D’ailleurs beaucoup moins de téléphone filmeront le concert.

L’entrée en scène de Popa Chubby, bras en l’air se fait sous une ovation générale. Le maître débute par un premier hommage à Jimi Hendrix, une de ses idoles. Il renouvellera son amour pour Jimi avec «Little Wing» plus tard dans son show qui est une succession d’hommages à des artistes et chansons l’ayant marqué (voir la setlist plus bas).

Popa Chubby communique juste ce qu’il faut avec le public.

Il  insiste sur son plaisir d’être là, encore, et son amour pour Paris (et la France dont il a visité des dizaines de salles de concert déjà).

Son jeu de guitare est tourné vers un blues-rock rugueux, mais pas agressif, tout comme sa voix. Mais aussi de longues plages de subtilité et douceur (Speak Softy Love, Little Wing, …). Le guitariste est accompagné de musiciens maîtrisant leur art à merveille. Tout d’abord Andrei Koribanics à la batterie juste à ses côtés, puis Mike Merritt à la basse et enfin Luca Chiellini aux claviers. Ces 3 là récitent une parfaite partition de blues-rock, supportant le maitre de la plus belle des manière.

Une extrême rigueur mêlée à un groove chaleureux.

Bien plus qu’un backing band, ils portent les morceaux pour dérouler un tapis rouge à Popa Chubby. Il est impressionnant de voir à quel point les 3 musiciens ne quittent quasiment pas des yeux l’artiste de tout le concert. Même lors de leurs interventions solo respectives toujours un coup d’oeil au maître de cérémonie.

Popa Chubby nous rappelle qu’il a commencé très jeune à la batterie et sa complicité avec Andrei Koribanics sera à son comble lors d’un duo de batterie.

Le show se constitue de 2 sets d’une heure avec une pause de 20mn au milieu.

Alors que le premier se termine en toute sensualité avec le «Hallelujah» de Léonard Cohen, le deuxième set est enflammé par un «Sympathy for the Devil» des Rolling Stones. D’ailleurs il me semble que les musiciens étaient particulièrement concentrés et appliqués sur le premier, pour mieux se lâcher sur le second set.

Impression qui se confirme lors de la venue sur scène du «petit frère» de Popa Chubby. C’est le monstrueux Manu Lanvin à la guitare et au chant pour une époustouflante version du «Going Down» de Freddie King. Le public est extrêmement réactif à cette interprétation de haute volée où les deux guitaristes se répondent pour le plus grand bonheur de l’audience.

Ce soir la fidèle Stratocaster de Popa chubby, stickée «Support your local Hell Angels (Zurich / New York), nous a raconté de belles histoires. D’ailleurs, elle en a certainement vu des vertes et des pas mûres. Merci Popa Chubby pour ton blues-rock endiablé et ton amour de la France qui nous gâte à chacune de tes nombreuses visites.

Line-Up :

Popa Chubby (Ted Horowitz) : chant et guitare
Mike Merritt : basse
Andrei Koribanics : batterie
Luca Chiellini : claviers
Manu Lanvin : guest chant et guitare sur «Going Down»

Setlist (non exhaustive) :

Hey Joe (Reprise de Billy Roberts popularisée par Jimi Hendrix)
Over the Rainbow (Reprise de Harold Arlen)
Farther Up The Road (Reprise de Bobby Blue Band)
Speak Softly love / The Godfather Waltz (Reprise de Nino Rota, BO du film The Godfather de Martin Scorcese)
Little Wing (Reprise de Jimi Hendrix)
Hallelujah (Reprise de Leonard Cohen)
If The Diesel Don’t Get You Then The Jet Fuel Will
Have You Ever Loved A Woman (Reprise de Freddie King)
Another Ten Years Gone
Sympathy for the Devil (Reprise de The Rolling Stones)
Walk on the Wild Side (Reprise de Lou Reed)
Soul Sacrifice (Reprise de Carlos Santana, duo de batteries avec Andrei Koribanics)
Going Down (Reprise de Freddie King, avec Manu Lanvin au chant et à la guitare)

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