PARADISE LOST, HANGMAN’S CHAIR au Trabendo

PARADISE LOST, HANGMAN’S CHAIR au Trabendo

LIVE REPORT du concert de PARADISE LOST et HANGMAN’S CHAIR au Trabendo le 25 octobre dernier par David Dwidou Photography

PARADISE LOST, HANGMAN’S CHAIR au Trabendo le 25 octobre 2022

LIVE REPORT :  DAVID DWIDOU PHOTOGRAPHY

(concert présenté par Garmonbozia, en accord avec United Talent & Northern Music)

PARADISE LOST concert

Enfin, 2 ans après la sortie de son album Obsidian, le gang britannique Paradise Lost peut défendre son dernier opus sur scène. Le concert a lieu au Trabendo, gage d’un cadre intimiste. Pour l’occasion, le Trabendo est plein comme un œuf avant même la première partie. Combiné à l’actuelle « douceur automnale » pour le moins que l’on puisse dire, la soirée s’annonce très chaude. Et c’est bien le cas avant même que les parisiens de Hangman’s Chair ne soient montés sur scène pour assurer la première partie, .

Hangman’s Chair

Le concert débute tout en douceur. Le batteur, Mehdi Birouk Thépegnier, arrive seul sur scène au son de quelques séquences qui nous plongent directement dans une ambiance particulière. Les autres musiciens, Julien Chanut à la guitare, Clément Hanvic à la basse et Cédric Toufouti au chant et à la guitare, arrivent quelques instants plus tard d’un pas lent et calme.

L’espace scénique laissé devant le backline de Paradise Lost est minuscule. La batterie de Medhi se retrouve désaxée et très proche du premier rang. Qu’à cela ne tienne, je trouve que, finalement, ce n’est pas si mal. Cela me permet de profiter de son jeu bien mieux que l’on en a l’habitude.

Hangman’s Chair sait retranscrire en live, de manière extrêmement intense, les ambiances tour à tour planantes, oppressantes, magiques, mystérieuses et lourdes. Le public voyage de morceaux en morceaux, et reste muet pour mieux entrer dans la transe d’Hangman’s Chair. Il exprime son soutien au groupe entre chaque morceau. Par contre il n’y aura
aucune interaction verbale du groupe vers le public.

Mais on ne s’en plaint pas, tellement les musiciens parlent au public dans chaque geste ou attitude.

Julien et Clément comme à leur habitude s’exprime en mouvements appuyés et mimiques leur permettant d’exulter leur musique.  Par contre Cédric est lui bien plus calme, mais on ressent toutes ses émotions à travers sa touffe de cheveux et bien sûr sa voix puissante. Medhi est lui entre les deux, mais ses expressions du visage laisse percevoir sans filtre la manière dont il vit et retranscrit la musique. Sur les morceaux les plus lourd, la rythmique est toujours aussi « pachydermique ».  Et avec un excellent son comme ce soir, c’est vraiment un bonheur de se sentir écrasé par elle.

Comme sur album, on se sent entraîné dans la B.O. d’un film aux multiples ambiances. Le public baigne littéralement dans l’atmosphère du concert . Et une fois le concert fini, le groupe sort tout en douceur et lenteur, sans un mot, comme lorsqu ils sont entrés sur scène et sous les acclamations du public.  La boucle est bouclée, et elle nous a paru très courte.

On a hâte de les retrouver en tête d’affiche pour un voyage, une transe, bien plus longue.

Setlist :
1. An Ode to Breakdown
2. Cold & Distant
3. Who Wants to Die Old
4. Loner
5. Dripping Low
6. 04/09/16
7. Naïve

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Hangman’s Chair

Paradise Lost

Le groupe entre en scène calmement. Il est accueilli avec ferveur par les nombreux fans présents, ayant attendu ce concert impatiemment depuis 2 ans. Le show démarre directement par un hit « Enchantement » tiré du chef d’oeuvre « Draconian Times ». On sent de suite les musiciens très aguerris dans leur interprétation.  Il faut dire que Gregor Mackintosh et Aaron Aedy aux guitares, Stephen Edmondson à la basse accompagne le leader au chant Nick Holmes depuis les premiers pas du groupe en 1988. Seul le batteur de la formation a changé au fil des ans.  Le dernier en date, Waltteri Väyrynen, présent depuis 2016 a quitté le groupe en septembre en début de tournée et c’est « Guido Montanarini » qui le remplace en ce moment pour le live.

En tout cas, le public fait à la moindre occasion, une ovation au groupe.

D’ailleurs ce dernier est très communicatif, plaisantant et blaguant entre chaque titre. Mais on perçoit moins les émotions à travers la présence scénique des musiciens. Bien que disposant de la scène entière, les musiciens sont statiques, se cantonnant à rester chacun dans leur petit carré avec quelques mouvements de têtes réguliers des 2 guitaristes.

Nick Holmes reste accroché à son pied de micro, fait un pas en avant et revient aussitôt en arrière. Côté musique, le large éventails de morceaux de leur vaste répertoire est joué très proprement.

Au final, les vétérans de Paradise Lost ont satisfait leurs fans et le concert s’est achevé sous les ovations du public.

Setlist :
1 Enchantment
2 Forsaken
3 Blood and Chaos
4 Faith Divides Us – Death Unites Us
5 Eternal
6 One Second
7 SerenityThe Enemy
8 As I Die
9 The Devil Embraced
10 The Last Time
11 No Hope in Sight
12 Say Just Words
Rappels :
13 Darker Thoughts
14 Embers Fire
15 Ghosts

Paradise Lost

Paradise Lost

Paradise LostParadise Lost

Paradise LostParadise Lost

Paradise LostParadise Lost

Paradise LostParadise Lost

Paradise LostParadise Lost

Paradise Lost
Merci à Garmonbozia pour l’accrédiation !