Mennecy Metal Fest : Jour 2 : Samedi 17 septembre

Mennecy Metal Fest : Jour 2 : Samedi 17 septembre

Live report Mennecy Metal Fest Jour 2 : Samedi 17 septembre Par David Dwidou Photography
Avec : Rankken, 6:33, Dagara, Dreamcatcher, Grazed, Atlantis Chronicles, Red Mourning, Lofofora, Locomuerte, Finntroll, Embryonnic Cells, Napalm Death

Mennecy Metal Fest

Live report Jour 2

Samedi 17 septembre

Par David Dwidou Photography

Mennecy Runing order J2

Nous voilà de retour au Mennecy Metal Fest pour la deuxième journée, qui sera la plus chargée en groupe au cours de ces 3 jours. Le temps est au beau fixe et la fréquentation en ce samedi est en hausse par rapport à la veille.

RANKKEN (Eye Stage – 14h40)

J’arrive un peu tardivement et loupe malheureusement les 3 premiers groupes.

Je commence donc ma journée sur la Eye Stage avec Rankken. Il va très vite me mettre dans l’ambiance avec son thrash efficace, bien que joué par 2 guitaristes (dont un chanteur également) et un batteur, pas de bassiste avec eux. Mais cela ne nuit en rien à la cohésion de l’ensemble.
Formé en 2011 dans le grand est, Rankken à sorti 2 albums, Dark Messiah en 2018, et son dernier History Of Violence en 2021.

RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN RANKKEN

6:33 (Menn’ Stage – 15h15)

Ayant découvert 6:33 la semaine précédente au Fertois Metal Fest, l’effet de surprise n’a plus lieu sur moi.  Mais ce n’est pas le cas de nombreux festivaliers agréablement surpris donc, par la musique difficilement qualifiable de 6:33. Un mélange de rock-alternatif-fusion-metal inclassable. Le show est digne des grandes productions chorégraphiées avec des musiciens bougeant énormément. Le leader Florent Charlet « Rorschach », au chant, est très charismatique et communique beaucoup avec le public. Il est secondé au chant par Bénédicte Pellerin « Bennie ». Ensuite on trouve Nicolas Pascal « Nicko » à la guitare, Manuel Gerard « Mano Low » à la basse, Emmanuel Rousseau « Howahkan Ituha » aux claviers et Cédric « Vicken » Guillo à la batterie.

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DAGARA (Eye Stage – 15h50)

Tout comme 6:33, c’est la semaine précédente au Fertois Metal Fest que j’ai découvert cette formation fondée en 2007 en Ile de France. Et elle s’est avérée être un de mes coups de coeur du Fertois. Je m’étais donc procuré le dernier de leurs 4 albums, Réminiscence paru en 2017. Connaissant mieux leur musique, j’étais  impatient de les revoir sur le Mennecy.
Le groupe est composé de 4 musiciens, basse, batterie, guitare et chant. Les trois premiers ne font pas dans la dentelle, tandis que le chanteur se démène, grimace, arpente les planches de long en large, saute, harangue le public tel un frontman chevronné. Le chant clair et growlé en français sert magnifiquement de superbes compos qui mélangent Hardcore, Nu Metal et Metalcore.  Que du bon qui m’a à nouveau convaincu.

DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA DAGARA

DREAMCATCHER (Menn’ Stage – 16h40)

Retour sur la Menn’Stage, pour Dreamcatcher, ayant plus de vingt ans de carrière. Formé en 2001 en Ile de France. le groupe, fort de son expérience et de sa longévité, nous propose un classique Heavy Metal bien ficelé.
Il est mené par le chanteur et bon frontman Chris Garel.  Le groupe comprend également Bastien Lemoine à la guitare, Thierry Thane à la batterie et Olivier Louis-Servais à la basse. Ce dernier je l’ai découvert aussi au Fertois, mais il était à la guitare avec ses 2 autres groupes Hevius et Demon Tool.
Dreamcatcher a sorti 3 albums entre 2012 et 2021 (The Road So Far). Il dispose d’un solide répertoire pour sa prestation qui a trouvé son public.

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GRAZED (Eye Stage – 17h30)

D’après mes infos, ce combo a splitté en 2019, et vient de se réunir pour l’occasion du Mennecy Metal Fest. Ce trio guitare/chant, basse et batterie nous propose un gros thrash bien puissant.  Il mettra à mal la nuque de bons nombres de headbangers présents devant la Eye Stage pour cette réunion. On aurait espéré qu’elle ne soit pas éphémère et qu’elle donne une suite durable, leur musique ainsi que leur prestation le valent bien.

Mais le groupe a commenté :  Après un break de trois années ce concert du samedi 17 septembre était le point final de ce parcours entamé en 1999…

ATLANTIS CHRONICLES (Menn’ Stage – 18h10)

Les concerts s’enchainent avec peu de temps morts entre eux. On revient  donc vite sur la Menn’Stage, pour une leçon de death metal mélodique donnée par les talentueux Atllantis Chronicles ! Du talent il y en a à tous les postes.  On a la doublette de guitaristes complémentaires formée par Julien Rosenthal et Alexandre Ash. Ensuite la rythmique de Simon Chartier à la basse et Sydney Taieb à la batterie. Et bien sur, Julien Lebon au chant et meneur de troupe.
Ils nous servent des compos variées ou chaque musicien mettra en œuvre toute sa technicité. Un très bon show devant une foule conquise.
Formé en 2005 à Paris, procurez-vous vite leurs 3 albums sortis entre 2013 et 2022, le dernier opus de cette année s’intitulant « Nera ».

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RED MOURNING (Eye Stage – 19h05)

La lumière du jour commence à baisser.  La Eye Stage dévoile le backdrop de Red Mourning que je ne connais pas encore, Son design est assez « western » et une lapsteel est posée devant de scène.
Le chanteur arrive sur scène avec une ceinture d’harmonica dont il se servira à de nombreuses reprises. Nous avons affaire à un mélange de Metalcore-Stoner-Sludge-… avec des intonations blues très bien amenées.
Red Mourning, est composé de Sébastien Meyzie à la basse, Aurélien Renoncourt à la batterie, JC Hoogendoorn au chant et harmonica, ainsi que Alexandre Bourret à la guitare et lapsteel pour quelques parties très rafraichissantes. Presque 20 ans d’existence, formé en 2003 en Ile de France, 5 albums à leur compteurs depuis 2008 dont le dernier « Flowers & Feathers » sort en octobre 2022. Honte à moi qui ne les connaissais pas encore, je vais vite avaler leur discographie !

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LOFOFORA (Menn’ Stage – 19h55)

La foule est à son maximum devant la Menn’Stage pour accueillir les Lofo. avec bien sûr de très nombreux fans. Pas besoin de présenter ce quatuor formé en 1989, vous les connaissez forcément.  Reuno au chant, Phil à la basse, Daniel à la guitare et Vincent à la batterie ont déjà sortis 10 albums studio depuis 1995. Le set d’à peine 1h est bien trop court pour offrir un panel complet de leur répertoire. Néanmoins le public est à fond, comme les musiciens, mais ça vous le savez tous déjà. Que ceux qui n’ont jamais vu Lofo en concert s’empresse de le faire. Ils se verront ensorcelés par le charisme de Reuno qui tient le public dans sa main comme à chaque concert, soutenu par ses 3 acolytes formant une section en béton armé.

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LOCOMUERTE (Eye Stage – 21h)

Autre coup de coeur pour moi de la journée. Locomuerte ne peut vous laisser insensible avec son hardcore old school et son groove. Le groupe reprend le flambeau de Suicidal Tendencies de la grande époque bien sûr. Et par dessus tout ça, au milieu d’un océan de groupes chantant en anglais pour la majorité, en français pour une minorité, Locomuerte se permet le luxe de chanter en espagnol ! Et ca colle à merveille à sa musique aussi festive que percutante.
Le groupe, formé 2009, est composé du talentueux El Termito au chant, de l’efficace El Mitcho à la guitare, de l’incroyable fêlé Nico Loco à la basse et du percutant El Floco à la batterie.

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FINNTROLL (Menn’ Stage – 21h50)

Formé en 1997 en Finlande, et auteur de 7 albums entre 1999 et 2020, Finntroll a déjà parcouru les scènes du monde entier pour proposer son mixte de folk/black-Metal. Le groupe est venu poser ses valises à Mennecy ce soir pour nous délivrer un set bien rôdé et faire plonger les auditeurs dans son univers bien particulier. Les maquillages sont de rigueur, avec évidemment les oreilles de Trolls et les costumes assortis. La musique est en place, manque peut-être un peu plus de communication avec le public?
Le groupe se compose de Samuli « Skrymer » Ponsimaaà la guitare, Sami « Tundra » Uusitalo à la basse, Mikael « Routa » Karlbom à la guitare, Mathias « Vreth » au chant et « Mörkö » Saari à la batterie.

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EMBRYONIC CELLS (Eye Stage – 22h55)

Groupe bientôt trentenaire, formé en 1994 à Troyes, ENBRYONICS CELLS a sorti 5 albums depuis 2005 . Le dernier DECLINE, est paru en 2020. Embryonics Cells est un quatuor Batterie, Basse, Guitare, Guitare/chant qui nous propose un black-thrash metal très précis tout en gardant un côté très sauvage, rentre-dedans. Ils ont ravis et tordu les nuques du public amassé devant la Eye Stage, les préparant au maximum pour la légende qui clôturera la soirée.

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NAPALM DEATH (Menn’ Stage – 23h45)

 Napalm Death est une institution fondée en 1981, et a donc plus de 40 ans de carrière. C’est en quelque sorte le groupe pionnier du Grindcore. Il n’a jamais faibli dans la débauche d’énergie et n’a jamais recherché à  « adoucir » sa musique. Bien au contraire.

NAPALM DEATH est mené par l’hystérique Mark « Barney » Greenway au chant. Il est entouré de Shane Embury à la basse, John Cooke à la guitare et Danny Herrera à la batterie. Ces trois là ont beau se démener autant qu’ils peuvent, leur meneur ne lâche pas sa place. Son débordement d’hystérie surpasse constamment ses acolytes dans le trop plein d’énergie. Un phénomène ce gars là. Presque impossible à photographier convenablement, pas une seconde de répit pour apercevoir son visage en entier !

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Voila comment se termine cette deuxième journée, sur un débordement d’énergie hystérique, loin de la berceuse pour aller se coucher. Néanmoins Napalm Death nous aura achevé physiquement par un KO.

Suite et fin du Live Report de cette 10ème édition du Mennecy Metal Fest à venir très vite sur Rock Metal Mag avec la 3ème journée de clôture.

Mennecy Metal Fest : Jour 1 : Vendredi 16 septembre : ICI