Live Report Mennecy Metal Fest : Jour 1 : Vendredi 16 septembre . Par David Dwidou Photography
Avec : The Lucky Trail, BARRAKUDA, Perfecto, Lonewolf corp., Joe Stump’s Tower of Babel, Bukoswki, Crisix, Coroner
Mennecy Metal Fest
Live report Jour 1
Vendredi 16 septembre
Par David Dwidou Photography
C’est la 10ème édition du Mennecy Metal Fest, organisé par la municipalité, ce qui est est assez rare pour être souligné. Surtout pour un festival d’une ampleur moyenne, mais attirant des têtes d’affiche internationales.
Une grande partie des bénévoles est constitué par des municipaux,. Ils ne sont pas forcément « metalhead » mais cela ne les empêche pas d’être agréables et au service de tous les festivaliers. Le site est situé dans une partie d’un grand parc de la ville, avec quelques bâtiments servant de catering ou de loges pour les groupes.
Les groupes se produiront sur 2 scènes, une grande au centre d’une place formée par 2 grands bâtiments en longueur, et l’autre un peu plus petite en léger retrait sur le côté d’un bâtiment. Un petit village de stands et le merch des groupes guident la circulation des festivaliers entre les 2 scènes et les espaces buvettes / restauration.
Le décor est posé, place à la musique !
THE LUCKY TRAIL (Menn’ Stage – 17h)
THE LUCKY TRAIL est un jeune groupe francilien de Hard Rock, formé en 2017. C’est la deuxième fois que je les vois, juste après le Fertois Metal Fest, qui a eu lieu la semaine passée. Ce week-end le groupe me semble plus libéré que le week-end précédent. les musiciens sont à l’aise sur une scène pourtant beaucoup plus grande.
Leur Hard Rock typée 80’s chauffe bien le public. Le rythme est enjoué et le chanteur communique bien avec le public. Le guitariste soutenu par une bonne rythmique basse-batterie, peut enchainer tous les plans typiques du genre, comme à la grande époque de ce Hard Rock festif. Le quatuor est formé par Alain Jumel à la guiter, Axel Pascolo (chant), Nicolas Croci (basse) et Mickaël Prieur (batterie)
BARRAKUDA (Eye Stage – 17h40)
D’entrée, un de mes coups de coeur du week-end ! Je ne crois pas que le groupe me tiendra rigueur si je les qualifie de clone d’AC/DC. Car quand je dis clone, je ne veux pas dire copieur / suiveur, mais bien que ce groupe a l’ADN d’AC/DC cloné dans sa chair.
D’ailleurs le groupe s’en amuse au point que le guitariste soliste joue sur une Gibson SG. Le guitariste rythmique joue justement sur le clone que Gretsch a sorti de la Jet Firebird «Malcom Young». Quant au bassiste il a un modèle Thunderbird qu’affectionne Mark Evans l’historique bassiste des australiens .
L’ADN d’AC/DC n’est pas Angus avec sa tenue d’écolier ou ses cornes. Mais c’est bien le groove implacable de leur rythmique, notamment sur la première période du groupe. Et Barrakuda peut vraiment se targuer d’avoir une rythmique à la hauteur. Vous ne pourrez pas vous empêchez de taper du pied. De plus leur frontman est une vraie bête de scène. Le groupe ayant sorti 2 EP (2013 et 2018) est composé de Niko (Guitare), Adolphe (Batterie), Ephraim (Basse), JP (Guitare) et donc le bouillonant Luka (Chant)
PERFECTO (Menn’ Stage – 18h15)
Tout comme The Lucky Trail, Perfecto est un jeune groupe francilien fondé en 2017. Il a la particularité de compter 2 membres de Bukowski (qui se produiront donc aussi plus tard dans la soirée). Il s’agit de Mathieu Dottel à la guitare et de Romain Sauvageon à la batterie. Toni Rizzotti assure le chant et les claviers, Jiu Gebenholtz la basse et Miguel Novais à la guitare également.
Le groupe nous propose un rock hard, plus qu’un hard rock. Les morceaux sont variés et ponctués de nuances, de mélodies et autres arpèges de guitares. On notera une excellente performance de Jiu à la basse, vivant chaque note de sa musique.
LONEWOLF CORP. [HARD ROCK] (Eye Stage – 19h)
Encore un groupe francilien, mais donnant cette fois-ci dans le Heavy Metal. Plus âgée que ses prédécesseurs, la formation initiale remonte déjà à 1997 ! Lonewolf Corp a déjà 6 albums au compteur. Ils sont sortis entre 2005 et 2022. Le 8ème Death is my enemy est paru en juin 2022. le groupe à tout ce qu’il fait pour assurer un set carré et énergique avec leur meilleurs morceaux. La formation classique, se compose de Ian Laguide (Basse), Toff Voyez (Batterie), Julien Guiet et Jerome pia (Guitare) ainsi que Luc Epaulard (Chant)
JOE STUMP’S TOWER OF BABEL (Menn’ Stage – 19h45)
Pour ceux qui ne le connaitraient pas, Joe Stump est un guitariste shredder en activité depuis plus de 30 ans. Il a un nombre conséquent d’albums solo ou avec groupe à son actif. On fera vite l’amalgame avec Ritchie Blackmore et Yngwie Malmsteen, tant l’influence du jeu mais aussi du look est présent. Néanmoins, malgré ces ressemblances, Joe a sa propre personnalité artistique et guitaristique. Il gagnerait à être plus connu.
Mais le bougre n’est pas seul sur scène. Il est accompagné de soldats du metal ayant fait leurs armes chez les plus grands. Le batteur Mark Cross a joué entre autres chez Helloween et le claviériste Mistheria avec Bruce Dickinson . Il y a Nic Angileri à la basse et notre frenchy Joe Amore au chant, historique chanteur du groupe français Nightmare.
La musique est de grande qualité, une sorte de Rainbow sur-vitaminé. Le public apprécie grandement la prestation et le fait savoir.
BUKOWSKI (Menn’ Stage – 21h35)
Groupe de rock-metal-alternatif-stoner-… on ne les présente plus. Ils parcourent toutes les salles de France depuis 2007. Mathieu Dottel au chant et à la guitare, ainsi que Romain Sauvageon à la batterie ont joué plus tôt avec Perfecto mais dans un style plus posé dirons nous. Ils sont accompagnés de Clément Rateau à la guitare et Max Müller à la basse.
Le groupe nous livre une belle prestation, énergique comme ils savent le faire et de façon très soudés sur scène musicalement. Ils sont heureux d’être là et dispensent leur bonheur au public comptant de très nombreux fans. Un seul bémol, l’éclairage manque cruellement de « face » tout le concert. On peine souvent à discerner les expressions et émotions des musiciens sur leur visage.
CRISIX (Eye Stage – 22h40)
Après les dernières notes de Bukowski, on file sur la petite scène nommée « Eye Stage ». C’est l’heure de subir la furia des Thrasher espagnols de Crisix, ayant déjà à leur actif 6 albums depuis 2011, dont le dernier « Full HD » est sorti cette année. Le band se composent de Javi Carrión (Batterie), Pla Vinseiro (Basse), Julián Baz (Chant), Albert Requena (Guitare) et Marc Busqué (Guitare). Le public n’aura pas une minute de répit durant les 3 premiers quart de leur set. Ils vont subir une vague d’agression de compos thrashisantes d’excellente facture.
Puis viendra une petite « accalmie » si j’ose dire, où chaque musicien jouera d’un autre instrument que le sien. Le batteur devient guitariste, le guitariste passe au chant, l’autre guitariste à la batterie, le chanteur à la basse et le bassiste à la guitare. Ils reprendront quelques classiques dont « Antisocial » de Trust version Anthrax, qui bien sûr ravira le public qui s’époumonera sur le refrain.
CORONER (Menn’ Stage – 23h30)
On termine la soirée sur la bien-nommée Menn’Stage avec les vétérans suisses du Thrash technique, Coroner. Le groupe formé en tant que quatuor 1983 est rapidement devenu un emblématique trio à partir de 1985. Il reste encore à ce jour Ron Broder au chant et à la basse et Tommy Vetterli à la guitare. Le trio a malheureusement splité en 1996 après avoir sorti 5 albums cultes, mais s’est heureusement reformé en 2010 pour le pus grand bonheur de la communauté metal. On attend néanmoins toujours un album…
Pour compléter ces 2 membres historiques, nous retrouvons Diego Rapacchietti à batterie, ainsi que Daniel Stössel aux clavier et chœurs. Ce dernier modifie donc la structure traditionnelle du trio devenu quatuor. Mais ses lignes de clavier arrangent subtilement les morceaux tout en restant discrètes laissant toute la place que mérite la volubile guitare de Tommy. Le set est aussi carré et millimétré que leur musique sur album.
Encore une fois vivement un nouvel album!
Allez on se bouge un peu nos Suisses préférés !
Cette première journée du Mennecy Metal Fest, commencée à 17h, s’achève, et on a un goût de reviens-y dans la bouche. Alors on sera là encore demain, et après-demain pour profiter de l’excellente programmation offerte, faite de valeurs sûres et de découvertes à venir.
