LIVE REPORT: AIRBOURNE à l’Olympia

LIVE REPORT: AIRBOURNE à l’Olympia

AIRBOURNE + DESECRATOR à l’Olympia à Paris le 10 octobre 2017   La bande des frères O’Keeffe, AIRBOURNE, est de retour à Paris pour cette date unique du mardi 10 octobre 2017,sur la scène mythique de l’Olympia. Paris n’a qu’à bien se tenir, les hard-rockeurs préférés des français vont faire trembler les murs. L’Olympia n’est pas la salle parisienne

AIRBOURNE + DESECRATOR
à l’Olympia à Paris
le 10 octobre 2017

  La bande des frères O’Keeffe, AIRBOURNE, est de retour à Paris pour cette date unique du mardi 10 octobre 2017,sur la scène mythique de l’Olympia.
Paris n’a qu’à bien se tenir, les hard-rockeurs préférés des français vont faire trembler les murs.

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L’Olympia n’est pas la salle parisienne la plus rock mais force est de reconnaître que de voir les légendaires lettres rouges annoncer AIRBOURNE sur la façade de cet endroit mythique fait chaud au cœur.

Beaucoup de monde déjà dans la salle lorsque le groupe DESECRATOR, assurant la première partie, entre en scène. Ce quatuor australien, manifestement ravi de jouer à Paris ce soir, va réussir à conquérir le public en 45 minutes de heavy thrash avec pour point d’orgue une reprise de « Born To Be Wild » de Steppenwolf. Ils sont heureux d’être là et débordent d’énergie, en clair une excellente mise en bouche avant la tête d’affiche.

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Une voix féminine d’un autre temps annonce que l’Olympia nous offre 20 minutes d’entracte, rappelant au public que cette salle est avant tout un endroit réservé au music hall. Le public est d’ailleurs prié d’éteindre son téléphone portable ! Mais aujourd’hui c’est bien en sanctuaire du rock que l’Olympia, le temps d’une soirée, va se transformer.

Un mur d’amplis occupe le fond de la scène, réservant une place étroite à la batterie au pied de laquelle sont déposés glacière estampillée d’un kangourou et gobelets remplis de bière.

Le show commence sur le thème de Terminator 2 puis les australiens font leur entrée en scène avec « Ready to Rock » et pas de doute, ils sont prêts pour jouer du Rock ! AIRBOURNE va enchaîner les titres sans laisser une minute de répit à son frontman dont on se demande comment physiquement il tient le coup pendant presque deux heures. Le public s’époumonne sur « Too Much Too Young Too fast », les sourires sur les visages en disent long sur le plaisir réciproque éprouvé par groupe et spectateurs ce soir. C’est sur « Girls in Black » que Joel, comme il en a pris l’habitude, va se jucher sur les épaules d’un gars de la sécu pour aller se placer dans la fosse et s’exploser une canette de bière sur le crâne, arrosant copieusement le public à proximité. Lorsqu’il remonte sur scène, il balance sur le public à intervalles réguliers les gobelets de bière posés près de la batterie. Sur « It’s all for rock n roll », Joel sort la bouteille de Jack qu’il va mélanger à du Coca pour envoyer le tout bien évidemment sur le public de la fosse. Deuxième tournée de whisky avec « Stand Stand Up for Rock ‘n’ Roll » puis pause bien méritée avant le rappel. Ryan, le batteur (et frère de Joel) actionne la sirène d’alarme posée près de la batterie puis le concert reprend de plus belle avec « Live it Up ». Joel récupère un drapeau bleu blanc rouge auprès de fans collés à la barrière et va l’accrocher aux enceintes avant de grimper par delà le mur d’amplis pour terminer la chanson, dégoulinant de sueur, drapeau sur les épaules. Puis vient la phrase annonçant que la fin de la soirée est proche « One more song for you Paris » et c’est avec « Running Wild » que le concert va se terminer car les meilleures choses ont une fin.

J’entends parfois reprocher à Airbourne de « faire du AC/DC » mais pour les avoir déjà vus plusieurs fois, dont en juin au Hellfest où leur prestation a été absolument incroyable, je peux affirmer que le groupe a trouvé sa propre identité et que le chanteur/guitariste Joel O’Keeffe n’a rien à envier à ses illustres aînés auxquels il va d’ailleurs adresser un clin d’oeil au rappel en reprenant le célèbre duckwalk d’Angus Young. Il est hallucinant sur scène et on se demande comment il peut déployer autant d’énergie tout en assurant chant et guitare. Plus le concert avance, plus il semble littéralement pris de folie, perdant au passage plusieurs litres de sueur. Le seul bémol d’une telle personnalité c’est peut-être le peu de place qu’elle laisse aux autres membres du groupe.

Le public quitte l’Olympia à regret, des paillettes plein les yeux.

Merci à Olivier Garnier pour l’accréditation.

 

Set list AIRBOURNE

Thème principal de Terminator 2

Ready to rock  (EP 2004)

I’m Going to Hell For This (Breakin’ Outta Hell 2016)

Too Much, Too Young, Too Fast (Runnin’Wild 2007)

Down On You (Breakin’ Outta Hell 2016)

Rivalry (Breakin’ Outta Hell 2016)

Girls in Black (Runnin’Wild 2007)

Bottom of the Well (No Guts No Glory 2010)

Breakin’Outta Hell (Breakin’ Outta Hell 2016)

Diamond in The Rough ((album Runnin’Wild 2007)

It’s All For Rock’n’Roll (Breakin’ Outta Hell 2016)

Stand Up For Rock’n’Roll (Runnin’Wild 2007)

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Live It Up (Black Dog Barking 2013)

Raise the Flag (No Guts No Glory 2010)

Runnin’Wild (album Runnin’Wild 2007)

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Live report de Catherine Alberola

Photographies : Catherine Alberola : Cat photographie