Interview : Les Tambours du Bronx au Trabendo

Interview : Les Tambours du Bronx au Trabendo

Interview avec Dom, Stéphane, Franky et Thierry des Tambours du Bronx au Trabendo le 23 novembre 2019

Entretien avec Dom, Stéphane, Franky Thierry, juste avant leur concert au Trabendo à Paris le 23 novembre 2019.

Bidons: Babass, Davidzio, Flav, Juju, Luc, Nono, Romain, Romy, Thierry, Wil.
Basse: Sid; Batterie: Franky Costanza; Chant: Stéphane Buriez & Renato Di Folco Clavier: Arco Trauma, Guitares: Ben, Dom.

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Rock Metal Mag : Qui sont LES TAMBOURS DU BRONX en 2019 ? votre line up reste inchangé ?

Dom : Les Tambours du Bronx existent depuis 32 ans déjà, donc il y a eu peu de changement depuis tout ce temps mais le line up de 2019 n’a pas changé . En fait il y a deux line up. Celui des Tambours du Bronx classique, avec ceux qui frappent les bidons et qui nous accompagnent à la percussion, avec aussi Arnaud (ndlr : Arco) aux claviers et Franky à la batterie ( Dagoba, Blazing War Machine ) , qui a définitivement intégré les Tambours.

Ensuite il y a le line up Weapons of Mass Percussion, avec Renato (ndlr: Renato Di folco de Flayed et Trepalium) , Stéphane (ndlr: Stéphane Buriez de Loudblast) et Reuno ( ndlr: Lofofora, Madame Robert, Mudweiser) au chant. D’ailleurs Reuno n’est pas là ce soir. Il a préféré faire un concert annulé avec Lofofora.

Stéphane : Alors en tous les cas, Reuno n’est pas là, mais on a invité Poun à pousser la chansonnette avec nous. C’est bien de présenter à Paris quelque chose de différent de ce que l’on fait habituellement.

Dom : Et puis avec Poun on devait faire un featuring sur l’album et on a été tellement vite que l’on en a pas eu le temps.

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Rock Metal Mag : Toi Dom tu es un ancien frappeur de bidon?

Dom : Oui je joue avec les Tambours depuis 20 ans, mais je suis passé à la guitare.

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Rock Metal Mag : Ce soir vous êtes combien sur scène ?

Dom : Alors il y a déjà 10 bidons et 2 chanteurs, Ben à la guitare, Sid à la basse, Arnaud, Franky et moi. 17 en tout plus Poun (ndlr: Black Bomb A) en 3ème chanteur invité ce soir.

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Rock Metal Mag : Il y a une fusion incroyable entre vous, comment se passe l’enregistrement d’un album des TAMBOURS DU BRONX ? Pas facile de gérer autant de monde ?

Dom : Alors si c’est très facile parce qu’il n’y a pas un enregistrement mais plusieurs. Enfin, maintenant, depuis que l’on a un studio chez nous. Avant c’était un petit beaucoup plus compliqué . Il fallait trouver le studio, emmener les bidons..

Stéphane : Et aussi avoir quelqu’un qui comprend comment cela fonctionne.

Dom : Il y a le coté humain qui est super difficile à gérer et ensuite le son du bidon qui est très compliqué aussi. Donc déplacer tout le monde représentait une logistique énorme.

Maintenant chacun enregistre ce qu’il veut chez lui, ensuite on a les home studios, notre propre studio d’enregistrement. Donc voilà, on peut enregistrer quand on veut et comme on veut. On s’envoie les samples en Pro Tools et on construit comme ça et ça coûte moins cher.

Stéphane : C’est pratique et efficace à tous les niveaux. Quand on a fait le dernier album, en ce qui concerne les voix on avait prévu 2 jours. En fait on a réussi à tout rentrer en une après midi. Bon, une très grosse après midi qui a quand même durée jusqu’à 23 heures. Mais tout fonctionne très bien.

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Rock Metal Mag : En ce qui concerne les paroles des chansons, Vous avez écrit les textes à deux avec Reuno?

Stéphane : Quand les Tambours ont contacté Reuno pour Weapons Of Mass Percussion, il m’a immédiatement demandé si je voulais être le chanteur doublon. Il savait qu’il ne pourrait pas être présent sur toutes les dates à cause de ses autres projets.

Et en fait le premier concert je l’ai fait tout seul puisque Reuno était sur un autre concert à l’époque.

L’évolution des choses à fait que l’on s’est retrouvé à deux chanteurs à part entière, puisque ça fonctionnait très bien comme ça. Donc chacun avec ses propres morceaux. On a choisi ceux qui nous collaient le plus et où l’on avait le plus envie de poser des mots.

On écrit chacun de notre coté mais on s’est quand même vu plusieurs fois avec Reuno, pour justement parler de ce que l’on voulait faire ou pas. Et aussi comment on allait le faire sachant que l’on allait être ensemble ou pas.

Il a donc fallu s’entendre sur la façon dont on allait travailler et ce que l’on allait raconter. On a vraiment travaillé en commun avec les tambours et avec Reuno dans l’écriture des textes.

Donc les thèmes des paroles sont très variés. On peut chanter l’amour sans pour autant mettre des fleurs autour.

Il faut aussi que cela représente l’univers des Tambours, car leurs compositions existaient déjà. Il a fallu que l’on adapte nos textes sur une base déjà existante.

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Rock Metal Mag : Finalement vous avez du envisager un troisième chanteur ?

Stéphane : Alors Oui. comme le spectacle se faisait avec deux chanteurs il fallait trouver un autre remplaçant lorsque Reuno ou moi n’étions pas dispos. Et j’ai donc pensé à Renato. Et tout fonctionne très bien comme ça, on se remplace en fonction de nos emplois du temps respectifs. Donc ce soir c’est Renato qui remplace Reuno en tournée avec Lofofora.

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Rock Metal Mag : Quelles sont les thèmes qui vous tiennent le plus à cœur aujourd’hui ?

Dom : Alors pour parler au nom des Tambours, on a jamais vraiment écrit de textes car cela n’a jamais été réellement chanté. On a scandé quelques mots sur quelques morceaux. Il y a eu un spectacle, où l’on a écrit quelques paroles sur certains morceaux, mais ce n’est pas ce qui nous correspondait le mieux. Et on est rarement dans un discours politique ou autre.

Maintenant sur Weapons of Mass Percussion c’est vraiment différent car il y a deux chanteurs. On leur a donné carte blanche. On les a pris pour leur capacité à écrire des textes et on leur a fait confiance. Ils ont pu parler de ce qui leur tenait à coeur et ils ont en même temps été influencés par les Tambours.

Stéphane : On écrit pas pour les Tambours comme on écrit pour nos propres groupes.

Dom : Ils sont comme des poissons dans l’eau avec nous et c’est comme si on se connaissait depuis toujours. A partir du moment où ils sont dans l’ambiance on se comprend et l’on parle des mêmes choses.

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Rock Metal Mag : Et toi Franky, comment tu gères ta partie batterie au coté des percussions ?

Franky : J’ai un petit peu modifié mon jeu, pour vraiment me rendre au service des Tambours. Sur le premier album, on est parti a 90% de titres existants des Tambours.

Donc les rythmiques des percussions étaient déjà là. J’ai essayé d’apporter ma petite touche, mais je me sens plus comme un complément qu’un batteur leader, comme je pouvais l’être dans d’autres projets comme Blazing War Machine ou Dagoba. La batterie avait une part plus importante, mais là je me régale vraiment à jouer plus minimaliste.

C’est quelque chose qui me plait beaucoup de faire un gros pattern grosse caisse-caisse claire à la Rob Zombie, à la AC/DC, à la Ministry, à la Prong, ce genre de gros Metal Indus. Cela permet d’avoir une frappe super ample, super puissante et d’apporter une assise. Un peu comme de gros piliers sur ces rythmiques de bidons.

Je vois les phrases des bidons qui racontent des histoires. Et moi j’essaie d’être ces gros piliers pour marteler un peu plus, afin que ce soit un peu plus accessible pour le public. Donc je me régale avec ce rôle là et c’est ce qui rend le truc puissant et audible.

Si je chargeais comme je le fais dans un groupe de Metal, ce serait bordélique. Cela n’aurait aucun sens. Donc être un complément à la puissance des bidons me convient très bien.

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Photo Minh Ho

Rock Metal Mag : Ce soir Poun de Black Bomb A est invité à chanter sur quelques titres. C’est habituel d’avoir des Guests sur vos concerts ?

Dom : Oui on aime bien faire des featuring. C’est avant tout des personnes que l’on apprécie. A chaque fois que l’on trouve quelqu’un avec qui on s’entend bien et qui a envie ou qui a tout simplement les couilles de le faire. Parce que c’est vrai que c’est hyper impressionnant de se retrouver devant l’arc de cercle. Et généralement il n’y a pas de répétitions. Tu arrives et tu te jettes dans le bain directement.

Stéphane : Là il avait bien bossé le morceau lorsqu’il est arrivé. Et il a vraiment assuré.

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Rock Metal Mag : Est ce que vous envisagez de faire un jour un méga concert avec toute une série de Guests ?

Franky : Disons que l’on est déjà tellement sur scène que en intervention bonus cela suffit. Après cela risque d’être plus compliqué.

Stéphane : Tu ne peux pas faire la même chose que le Bal des enragés par exemple. Où ça tourne tout le temps et c’est le but. Par contre sur les Tambours ce sont des compositions originales. Donc il ne faut pas non plus que ce soit la foire d’empoigne.

Dom : Oui, c’est un groupe avec chanteurs mais ceux ci ne participent qu’au projet Weapons . Ils sont trois et ils se relaient. Alors c’est vrai que l’on a pas toujours le même spectacle, suivant la combinaison et c’est vrai aussi que cela rend les choses très riches.

C’est beaucoup moins lassant et le public ne voient pas deux fois de suite le même show. Donc avoir un featuring de temps en temps c’est très agréable aussi bien pour les gens que pour nous.

Franky : Un invité sur chaque chanson cela n’aurait pas de sens, ni sur CD ni en Live.

Dom : On perdrait notre unité.

Stéphane : Il y a suffisamment de choses à voir. Le Spectacle ce sont les Tambours. Et nous , nous sommes au service de ce spectacle. Les gens viennent avant tout voir les Tambours.

Franky : Le spectacle, ce sont les bidons. Il y a déjà tellement d’individualités différentes, avec des charismes différents dans ces percussionnistes.

Je les ai vu en tant que spectateur avant d’en faire partie et on s’en prend plein la gueule aussi bien visuellement qu’auditivement. Donc ce n’est pas la peine d’avoir des invités en plus.

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Rock Metal Mag : Par rapport au coté visuel des Tambours, les arrangements et la présentation se passent comment ?

Dom : Le visuel découle des phrases qui sont jouées au bidons. Déjà il y a une gestuelle Tambours. Une façon de taper qui nous est propre, qui n’est pas du tout classique, conventionnelle et qui n’est pas liée à la batterie.

Il faut avoir beaucoup d’amplitude, lever les bras très haut, exagérer les gestuelles. Il faut faire une sorte d’enroulée à l’envers qui n’est pas du tout naturelle. Au départ cela s’acquiert et cela devient LA gestuelle Tambours. Après elle devient naturelle à force de la faire et souvent ce sont les phrases qui mènent à des gestes précis.

Franky : En fait, mis à part deux ou trois figures ou vous tournez les bidons, vous ne travaillez pas vraiment de chorégraphie.

Thierry : Cela vient naturellement avec les morceaux.

Dom : Et on l’exagère, on l’accentue. Parfois on prépare des choses très précises par rapport à une idée.

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Rock Metal Mag : Vous allez terminer votre énorme tournée française le 20 décembre, est ce qu’il y a un concert qui vous a plus marqué qu’un autre ?

Dom : Ils sont tous bien et on prend beaucoup de plaisir à les faire.

Franky : Moi j’ai adoré le Motocultor en 2018. Et cerise sur le gâteau, il y a eu le titre avec Sepultura. C’est un souvenir génial. Et puis le fait de jouer dans un festival aussi grand, il y a toujours une dose d’adrénaline encore plus importante.

Dom : Et on avait pas encore sorti l’album à l’époque. On ne savait pas du tout comment allait être accueilli notre spectacle.

Franky : Oui c’est vrai que l’on avait juste sorti un clip.

Dom : Et finalement c’était très étendu et vraiment génial.

Franky : Après tous les concerts sont super bien remplis. Il y a toujours une grosse chaleur dans la salle, avec un public très réceptif. Donc franchement et sans fausse modestie, tous les concerts se sont super bien passés. Dire qu’il y a des plus gros coup de coeur, oui, mais ce n’est pas facile de choisir.

Thierry : Après les coups de coeur changent en fonction des uns et des autres. Il y en a un qui va préférer celui de la veille, et même avec les Tambours classiques, en sortie de scène, certains vont trouver que c’était dur d’autres se seront plus éclatés. Cela dépend des moments et chacun perçoit les concerts à sa façon.

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Rock Metal Mag : Est ce que votre setlist varie d’un concert à l’autre?

Thierry : Pas forcément.

Stéphane : Vu ce que cela génère comme préparation, on ne peut pas trop improviser. Ce n’est pas comme un groupe de rock ou de Metal classique. Il y a une setlist et on peut changer, bouger des morceaux. Mais là on parle de spectacle.

Franky : C’est presque comme changer un scénario au dernier moment.

Stéphane : C’est comme pour une comédie musicale, et avec les Tambours, on raconte une histoire pendant 1h30. Cette histoire, elle a un sens, donc on ne va pas bouger un morceau mais on va pouvoir en rajouter un.

Donc lorsque l’on a trouvé l’axe, on ne va pas le changer, car ce serait mettre tout le monde en péril. Ce ne sont pas 5 musiciens sur scène mais 17. Voilà, c’est quelque chose de très pensé et très structuré.

Franky : Depuis quelques concerts, on a rajouté un des titres phare percu, tambours, Jungle Jazz, avec un petit peu de batterie. C’est le dernier ajout que l’on a fait par rapport au spectacle.

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Rock Metal Mag : Votre dernier clip « Never Dead » est sorti sous forme de film d’animation. Pourquoi avoir choisi de le réaliser en mode BD?

Dom : Parce que l’on en avait envie . C’est Thierry qui a eu cette idée.

Thierry : Cela faisait un petit moment que l’on avait envie de changer et faire quelque chose de différent. Et puis Renato de Flayed avait déjà fait un clip (ndlr : Monster Man)  avant et ça nous bottait bien. Donc on a pris contact avec Slo ( ndlr: metalmaniax.fr ).

On a voulu faire quelque chose de pas trop sérieux, avec un coté humoristique et surtout que ça envoie du lourd. On en a fait plein des clips alors celui là est vraiment différent.

Dom : Oui, on a surtout fait des clips Live où on nous voit jouer derrière les bidons. Donc on avait envie d’une mise en scène et d’un visuel différent.

Thierry : Et voir nos tronches en BD, c’est sympa. C’est vraiment un truc original.

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Rock Metal Mag : Vous envisagez de faire d’autres clips ou sortir un nouveau DVD Live?

Dom : Oui pour le clip , mais pour l’instant on a rien de décidé. Ni sur quel titre ni sur la façon dont il sera réalisé. Après on a filmé plusieurs concerts, donc on ne sait pas encore ce que l’on va sortir. Je ne sais pas si c’est encore pertinent de sortir un DVD Live

Franky : Et puis il faut une grosse salle où l’on sait que ce sera Sold Out longtemps à l’avance. Cela se prépare un peu plus, je pense.

Stéphane : Il ne faut quand même pas oublier que la majorité des personnes de la jeune génération, ne regarde plus la télé mais la chaîne Youtube. Le marché du CD, du DVD et du Bluray est réservé aux gens qui ont déjà le matériel.

Franky : Cela représente énormément de boulot pour sortir ce genre de produit. De nos jours sortir une vidéo Live tous les 3/4 mois peut avoir plus d’impact, pour remarteler et être toujours visible. Plutôt que le gros DVD d’1h30, ultra produit et au final en vendre peut être que 250.

Après pour ceux qui aime l’objet je peux le comprendre aussi. Moi, j’adore regarder un bon concert en DVD bien calé dans mon canapé. Mais je n’ai plus 20 ans aussi. (rires)

Dom : C’est vrai que les jeunes générations aujourd’hui c’est le streaming, youtube et voilà.

Franky : Même les jeunes à qui je donne des cours de batterie me disent que rien que le CD ça prend de la place.

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Rock Metal Mag : Est ce qu’un nouvel album est en préparation ?

Dom : On a des morceaux en préparation, pour le show classique et le show Weapons. On fait de la matière, que ce soit de l’image ou de la vidéo. On essaie d’avancer mais pour le moment on a rien de planifié.

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Rock Metal Mag : Est ce que votre processus de composition restera inchangé pour ce prochain album ?

Franky: Cela va changer un peu. L’album « WOMP », nous étions partis des titres existants des Tambours. Du coup, pour le prochain, ça peut partir de Riffs de guitare, de rythmes de tambours aussi mais pas à 100%.

Il y a Ben, l’autre guitariste qui compose beaucoup aussi. Donc cela va être différent je pense dans ce sens là. Il y aura des compositeurs un peu plus variés, avec Dom et Ben aux guitares, le claviériste Arco, moi- même.

On collecte un maximum de matière, pour ensuite faire un Best of, des meilleures idées et des meilleurs titres. Donc cela change un tout petit peu la manière d’avancer par rapport au précédent. Après cela ne change pas du tout coté enregistrement, ça passe par nos home studios, on s’envoie tout par MP3 et on travaille beaucoup à distance.

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Rock Metal Mag : Quel est votre plus gros challenge pour la suite des Tambours ?

Dom : Que ça ne s’arrête jamais. Et avec la nouvelle consommation de la musique cela demande beaucoup plus de travail. Il faut avoir toujours de la matière d’avance et toujours de la promo. Il faudrait presque avoir un clip par morceau et un album tous les 6 mois. Et tourner, tourner ….

Franky : La particularité des Tambours est qu’en fait c’est « Non Stop ». Hier nous avions une autre interview et le journaliste nous demandait si nous allions faire une pause le temps de composer ou d’enregistrer l’album. Et bien non.

Thierry : C’est aussi pour ça que les albums prennent du temps car on ne peut pas s’arrêter, financièrement parlant.

Stéphane : De toutes les façons, un groupe qui vit c’est un groupe qui tourne. Avant on pouvait se permettre d’arrêter un an, pour composer un album, faire les maquettes ..etc. A présent on ne peut plus.

Thierry : Ou alors il faut avoir beaucoup d’argent.

Stéphane : Mais avant il y avait de l’argent sur la production, les avances ..etc. Mais maintenant si un groupe ne tourne pas, il ne génère pas d’argent, qui ne vend pas de merchandising, et qui meurt. Il faut être actif tout le temps.

Franky : C’est pour ça que l’on a pas mal d’avantages car grâce à nos home studios on ne va pas griller 15 jours dans un gros studio à 1000 euros la journée. Donc c’est économique et ça nous permet d’avancer rapidement et de façon efficace à distance.

Moi j’envoie mes parties batterie de Marseille, Dom il me renvoie les parties guitare 24 h après, etc, etc .. Et on se retrouve le vendredi à la gare pour aller faire le concert. Le samedi pareil. Le lundi et mardi on continue à maquetter chez nous. Cela nous permet de ne pas sacrifier des concerts.

Franky : Sinon ce que j’aimerais sur le prochain album ce sont des titres très fédérateurs, aux refrains très forts. Que les fans sortent du concert en chantant les titres. C’est surtout à ce niveau là que je vois le plus gros challenge. Sortir des tubes percussions /Metal !

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Rock Metal Mag : Si vous deviez définir les tambours du Bronx en quelques mots, vous diriez quoi ?

Stéphane : Brut

Thierry : Aventure humaine

Franky : Puissant, Tribal, pur, Primal

Dom : Pas mieux (rires)

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Rock Metal Mag remercie Dom, Thierry, Stéphane et Franky ainsi que LO Communication.

Voir le live report du Trabendo : https://rockmetalmag.fr/les-tambours-du-bronx-et-dead-bones-bunny/

Voir le Live report du Bikini : https://rockmetalmag.fr/les-tambours-du-bronx-sidilarsen-moaan-exis/