Deficiency : Interview au Black Dog

Deficiency : Interview au Black Dog

Interview au Black Dog avec Laurent et Ben du groupe Deficiency

Entretien avec Laurent, chanteur/guitariste et Ben, batteur du groupe Deficiency, au Black Dog à Paris avec Roger de Replica Promotion

Deficiency

Quatrième album Warenta paru le 11 mars 2022 via Metal East productions

Deficiency Artwork

TRACKLIST

1. Warenta
2. Dichotomy
3. I Am The Misfortune Herald (ft. Björn Strid – SOILWORK)
4. The Black Book
5. The Feathers
6. Lumpendoktor (ft. Davish G. Alvarez – ANGELUS APATRIDA)
7. Ludma
8. A Fire Asleep
9. Alleviate The Suffering

10. Real Is Revealed (bonus track)

DEFICIENCY

Membres du groupe

Bᴇɴᴊᴀᴍɪɴ Jᴀᴋsᴄʜ : Batterie
Jᴇ́ʀᴏ̂ᴍᴇ Mᴇɪᴄʜᴇʟʙᴇᴄᴋ : Guitare
Lᴀᴜʀᴇɴᴛ Gɪsᴏɴɴᴀ : Chant / guitare
Vɪᴀɴɴᴇʏ Hᴀʙᴇʀᴛ : Basse

Picture : Lorelei Metal-East – Au bout de ma lorgnette

https://www.facebook.com/deficiencymetal/

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Rock Metal Mag : 5 ans ont passé depuis notre entrevue en avril 2017, pour la promotion de « The Dawn Of Consciousness » paru le 24 mars 2017. A l’époque c’est Thomas Das Neves qui était derrière les fûts, aujourd’hui c’est Bᴇɴᴊᴀᴍɪɴ Jᴀᴋsᴄʜ.  Quand a-t-il intégré Deficiency et comment est née cette collaboration?

Laurent : Alors, tout simplement, en 2018, Tom, notre ancien batteur, allait devenir papa et donc il ne pouvait plus trop assurer certaines dates. Ce sont les choses de la vie. Et on a contacté Ben pour qu’il puisse le remplacer notamment à Paris. Il a donc travaillé un set avec nous. Il n’est pas originaire du Metal Extrême, mais il a surtout des influences Rock/Metal. Pour lui, Slayer , c’est le max du max en terme de violence, ou Metallica et Pantera.  Alors il a du quand même s’adapter pour atteindre ce « niveau d’exigence ».

Et au cours de cette même période, avec Tom, on s’est rendu compte que logistiquement, c’était compliqué. Sinon, Il n’y a aucun problème entre nous, mais c’est juste qu’il habitait à 400 kms de chez nous. A chaque fois pour les concerts, la logistique, c’était compliqué. On s’est rendu compte l’un et l’autre qu’il fallait peut être passer la main. Et cela s’est fait très bien et tout en douceur. Ben, en plus, habite à 5 mn de chez moi.

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Rock Metal Mag : Pour ce 4 ème album concept vous avez laissé tomber la science fiction et vous avez choisi une thématique basée sur une histoire vraie?

Laurent : Oui, alors c’est une histoire avec des personnages, des évènements qui se sont réellement déroulés et qui ont réellement existés. Mais il reste tout de même cette petite part de mystère pour garder un petit coté surnaturel. C’est le point d’interrogation en face duquel on ne peut pas toujours donner de réponse et c’est ce qui est intéressant.

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Rock Metal Mag :  Pourquoi avez vous choisi justement cette histoire ?

Laurent :  Alors pour tout te dire, on a commencé à travailler sur d’autres sujets, plus ou moins avancés puisque des titres étaient déjà écrits. Et en fait, je me rendais compte que cela ne collait pas. il n’y avait pas d’alchimie et je n’arrivais pas trop à trouver de l’inspiration. J’avais surtout l’impression de me répéter. Donc, on a lâché l’affaire.

Et ce sujet là, on en avait déjà parlé plusieurs années en arrière. C’est quelque chose qui est ancré dans notre culture personnelle car ce sont des histoires que nous racontaient nos grands parents et nos parents. Ce sont des légendes qui se transmettent de génération en génération et oralement.

Alors, en se souvenant de cette histoire, on s’est dit qu’il y avait surement quelque chose à creuser.

De là, on s’est documenté et on s’est rendu compte que c’était tout à fait exploitable, pour en tirer une vraie histoire qui est racontée avec un fil conducteur. Il y a des tenants, des aboutissants, des personnages, des lieus, des objets qui peuvent, individuellement, constituer un titre . Il y avait vraiment matière à écrire des chansons.

Après, c’est aussi un moyen de se recentrer sur du local, des choses que l’on connait et qui nous inspirent. Si on regarde la pochette, les éléments visuels et le patrimoine industriel c’est quelque chose que l’on voit tous les jours dans notre secteur. Dans nos familles, nos grands pères ont travaillé à la mine. Alors c’est vrai que l’on avait cette volonté de mettre ça un petit peu en avant. Comme c’est quelque chose qui fait partie de nos vies mais dont on a plus le temps ou le plaisir de voir et de s’y intéresser, on a voulu s’y réintéresser.

Evidemment c’est une activité qui est à l’arrêt depuis 30 ans .

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Rock Metal Mag : Depuis combien de temps préparez vous cet album Warenta sorti le 11 mars dernier?

Laurent : Alors cela fait un moment. Dans cet album il y a certains riffs ou certains bouts de morceaux qui sont déjà composés depuis une dizaine d’années. On les avait mis de coté et donc on a décidé de les réexploiter. C’était le bon moment et cela s’y prêtait bien.

Après on a vraiment commencé à bosser dessus, je dirais, au cours de l’année 2019.

C’est là que le gros du squelette a été composé, pour un enregistrement en 2020.

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Rock Metal Mag : Est ce que la pandémie vous a posé problèmes et a entravé la composition?

Laurent : Alors je ne vais pas dire que cela a entravé ou même influencé la composition puisque tout était déjà prêt avant. Tout était déjà presque entièrement écrit avant que cela ne déboule. On avait programmé le studio pour la batterie en avril 2020 et à cause du confinement, on a du décaler. La pandémie n’a pas du tout influé ni sur l’écriture musicale, ni sur les textes. Cela nous a permis de peaufiner certains aspects et par exemple les featuring se sont faits à ce moment là.

Ce sont des choses que l’on a pas forcément en tête au début. Et donc on a profité du fait que l’on soit un peu à l’arrêt pour essayer d’apporter de nouvelles idées et quelques élément en plus. On a pu mettre à profit cette période là plus pour le travail, post créatif, que pour la composition.

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Rock Metal Mag : Vous avez deux Special Guests sur deux titres I Am The Misfortune Herald (ft. Björn Strid – SOILWORK)  et Lumpendoktor (ft. Davish G. Alvarez – ANGELUS APATRIDA) Comment s’est passée cette collaboration?

Laurent : Alors SOILWORK, est un groupe que j’apprécie énormément et que j’écoute depuis longtemps. Je le suis sur toutes ses tournées en Europe depuis 15 ans. En gros je suis fan. (rires) Et pour moi, Björn Strid est l’un des chanteurs le plus influent dans sa manière d’apporter le chant, dans son agressivité, sa manière de créer les refrains, des mélodies qui fédèrent et qui restent ancrées.

Donc, on a tenté le coup et on l’a contacté par mail. On lui a envoyé le titre et il a trouvé ça cool. Ensuite, on a discuté des conditions et il a enregistré ça chez lui.

Pour Davish Alvarez, le guitariste soliste du groupe de Thrash espagnol ANGELUS APATRIDA, c’est un peu différent dans la mesure où on les connait personnellement. On se croise régulièrement lors de leurs concerts ou lorsque l’on partage l’affiche avec eux. En 2015, on a fait une tournée franco espagnole avec eux et on a pu rapprocher nos deux entités. Depuis on a toujours gardé contact.

Et David, pour moi, est un des guitaristes solistes qui est vraiment le plus talentueux dans le style Thrash, que ce soit au niveau technique ou mélodique. Et il a une science du solo incroyable.

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Rock Metal Mag : Quelle est la  signification du mot Warenta?

Laurent : Alors c’est bizarre parce que souvent je galère à trouver les titres, et celui là s’est imposé à moi de manière très naturelle. Et en fait, c’est le nom du massif forestier qui borde notre région transfrontalière entre la France et l’Allemagne. On prononce Warndt . Et c’est un arc forestier transfrontalien qui dans la première moitié du 10èe siècle, s’écrivait Warenta.

Et comme il y a plusieurs interprétations cela signifie aussi le lieu barrière où l’on a pas forcément le droit d’être. C’était un bois de chasse réservé aux seigneurs. Donc il y a un petit aspect mystérieux.

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Rock Metal Mag : Est ce que votre processus de composition est resté le même et c’est toujours toi qui apporte les riffs de base ?

Laurent : Oui c’est toujours pareil. (rires)

Ben ( qui est venu nous rejoindre) :  A 95%

Laurent : Souvent j’apporte au groupe, un morceau pratiquement fini, avec une préprod déjà bien ficelée et la batterie programmée. Ensuite on essaie de la reproduire en vrai en répét et on y agrémente les idées des uns et des autres, si il y a des remarques, des arrangements. Mais globalement les préprods ressemblent beaucoup à ce qu’il y a sur le disque à la fin. Pas sur la batterie par contre.

Ben : C’est vrai que je ne peux pas reproduire texto.

Laurent : Il a besoin d’apporter son jeu et son feeling, qui est complètement différent. Et cela s’entend je pense d’un album à l’autre.

Ben : Quand le guitariste compose la batterie il y a aussi des parties qui sont totalement rejouables.

Laurent : Je suis un tout petit peu batteur mais très modestement, alors j’essaie de rendre la chose à faire, techniquement possible. Mais des fois j’abuse un peu sur la vitesse. (rires)

Ben : Mais c’est vrai que musicalement parlant c’est quand même Laurent qui apporte la base et la structure.

Rock Metal Mag : Tu es l’homme clé.

Laurent : J’essaie. (rires) Mais j’essaie de déléguer aussi et ce n’est pas toujours facile.

Rock Metal Mag : Mais justement, toi, Ben qui n’est pas du milieu Metal Extrême, tu peux leur apporter des idées nouvelles.

Ben : Beaucoup moins que mes confrères. C’est vrai que je suis plus Rock, Hard Rock. Je suis plus Pantera, Faith No More et je suis un grand fan de Queen. Et du coup maintenant, le fait d’être arrivé dans le groupe, cela a indirectement apporté des choses un peu différentes, ne serait ce que dans la façon de jouer. C’est sur que chaque musicien quel qu’il soit batteur, guitariste ou autre, va interpréter un morceau d’une manière totalement différente. Donc je pense que cette petite touche Rock se retrouve un peu dans l’album.

Laurent : Et pourtant ton jeu s’est vachement adapté au Gimmick du Metal.

Ben : Oui c’est vrai que j’ai pas mal bossé le truc, mais le fond du jeu est nettement différent.

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Rock Metal Mag : Oui mais votre style est quand même plus Thrash mélodique que Metal Extrême.

Laurent : Oui, mais il y a quand même des morceaux qui tabassent bien même si la mélodie ressort aussi beaucoup. Et c’est très important.

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Rock Metal Mag : Pour le mixage vous avez choisi de travailler avec Flavien Morel du Boundless Productions Studio. Pourquoi ce changement , vous aviez besoin de vous renouveler au nouveau du son?

Laurent : Oui voilà, c’est vraiment l’idée de nous renouveler dans le son tout en gardant notre base. On a joué sur les mêmes amplis et les mêmes types de guitares aussi. Il était très important pour nous de garder cette accroche et ne pas rentrer dans des carcans classiques avec le même Plug in de guitare ou de batterie. Donc on voulait prendre un peu le contrepieds de tout ça mais en même remps on voulait un peu changer l’équipe autour de nous.

En fait cela ne s’est pas résumé qu’au mixage, on l’a fait aussi pour le visuel. On n’a plus travaillé avec Ludovic Cordelières qui avait participé à nos deux albums précédents. Ni avec Brice qui avait réalisé nos précédents clips. On a tout changé sauf l’essence. Et donc l’idée était de ne pas rester sur ses acquis et de sortir de ses zones de confort. Alors on a choisi de  travailler avec une nouvelle équipe qui aurait peut être une oreille plus fraiche et puis une vision et une direction artistique différentes.

En ce qui concerne Flavien, il n’avait pas encore un studio bien établi au moment où on l’a choisi. Mais là il commence à se faire connaître et à se faire un nom puisqu’il travaille super bien. Et on lui souhaite une belle réussite car c’est vraiment un gars super. C’est un vrai  musicien et un très bon musicien. Il joue du piano de façon incroyable. C’est aussi un vrai chanteur qui sait tout chanter.

Ben : Et à l’époque, quand on essayait de choisir où produire cet album, il y a eu une volonté de faire quelque chose d’organique. Et avec Falvien , dès le départ, on a eu le sentiment qu’il répondait vraiment à nos besoins.

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Tony Lidgren

Rock Metal Mag :  Pour le mastering aussi vous avez changé, puisqu’il  a été fait en Suède par Tony Lindgren au Fascination Street Studio.  

Laurent : Oui il a de supers références comme Kreator, Sepultura, Opeth .. Et en fait cela s’est super bien passé. il a fait les correctifs nécessaires et les échanges étaient très bien. Il y a vraiment eu une considération de ce que l’on voulait même si nous sommes un petit groupe.

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Rock Metal Mag : Vous avez donc changé de style de pochette mais qui a réalisé l’Artwork ?

Laurent : C’est ma chère et tendre (ndlr: Lorelei Metal East ). Au niveau des couleurs c’est beaucoup plus épuré qu’avant, plus clair aussi . C’est sa touche artistique et elle est très douée. Elle n’ose pas trop le dire ou le montrer. Elle est photographe à ses heures perdues. Et elle s’est mise à bidouiller un peu les montages Photoshop, il y a à peu près un an. Il se trouve qu’elle a tout de suite eu le feeling nécessaire  pour réaliser des trucs très élaborés et très jolis.

Et elle a fait toutes les illustrations de A à Z. Sauf certaines photos qui ont été exploitées de photographies déjà existantes. Comme la fameuse salle des pendus qui était le vestiaire des mineurs.

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  Rock Metal Mag :  Et donc qui est la fameuse Ludma?

Laurent : Et bien on ne sait pas. C’est peut être la narratrice ou quelqu’un d’autre. On laisse le mystère. Parce que Ludma est la fausse méchante dans l’histoire.

Ben :  Ludma, c’est celle que l’on va accuser d’ensorceler les autres.

Laurent : Mais à tort peut être. Ce qui est marrant est que tout ça a existé.

Ben :  D’ailleurs il y a un bout de texte en français dans Ludma et c’est un extrait d’une coupure de presse de l’époque.

(Ben nous quitte pour un phoner)

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Rock Metal Mag :  Vous avez présenté en 1er clip A Fire Asleep, pourquoi ce titre en particulier? 

Laurent : On a beaucoup hésité sur les singles. On avait envie de tout faire en single puisque l’on aime tous les morceaux. Et on s’est posé beaucoup de questions sur le format. Au final , on a décidé de faire A Fire Asleep car dans un live il peut très bien passer et c’est un morceau très passe partout. Mais en même temps il reflète plutôt correctement notre style sans en avoir forcément tous les aspects comme l’aspect sympho.  Donc, on retrouve la rythmique un peu Thrash qui tabasse, les cassures de rythme, le refrain fédérateur, les ponts mélodiques.

En plus thématiquement, il parle sur la fin de l’album, de la malédiction qui se passe dans les années 40.

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Rock Metal Mag : Alors en définitif c’est quoi cette maladie de langueur?

Laurent : C’est le terme qui était utilisé à l’époque et l’on ne savait pas d’où cela venait. Dépérissement, plus d’appétit, réveil à heure fixe. Et on estimait que c’était à cause des plumes agglomérées dans les oreillers car elles formaient des boules un peu dures. Et donc en éventrant ces oreillers les gens pensaient que c’était ça qui provoquait les malheurs. Alors il fallait chercher les coupables ou les boucs émissaires .

Cela fait référence à ce que l’on vit aujourd’hui quand on regarde les élections présidentielles qui arrivent . Donc c’était la même chose à l’époque et nous n’avons toujours pas évolué de ce coté là. Alors cette Ludma était la coupable idéale. Elle venait de l’étranger et selon les rumeur elle était une sorcière. Elle a donc été accusée avec expédition punitive.

Et donc dans le clip, le personnage a vu cette malédiction revenir. Mais sous une autre forme avec la catastrophe minière qui est représentée dans la vidéo et le fameux personnage de Misfortune Herald, qui est l’annonciateur de malheur. Et c’est là où intervient Björn Strid. Les différents titres se font un peu question/réponse.

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Deficiency

Rock Metal Mag : Comment s’est passé le tournage et le choix du lieu ?

Laurent : Alors le paysage industriel et les fameux chevalements que l’on voit, ce sont, de façon schématique, les ascenseurs qui emmenaient les mineurs à 800 ou 1000 m de profondeur. Et c’est ils y remontaient le charbon. Ce paysage on le voit tous les jours, puisque l’on vit dans un bassin minier qui n’est plus exploité aujourd’hui. Cela s’est arrêté dans les années 80. Mais il y a encore un certain nombre de chevalements qui sont encore présents dans le paysage.

En fait on les voit tous les jours mais sans y prêter attention. Et il se trouve que le Parc Explor Wendel est devenu un musée. I carreau = 1 puit d’exploitation. Et dans la région il y en avait des dizaines et des dizaines. Et celui là a été conservé par le syndicat mixte des gens qui bossaient là-bas à l’époque. Donc ils l’ont réhabilité pour monter leur projet de musée. Et c’est vraiment à visiter quand on est de passage en lorraine, parce que c’est quand même assez impressionnant.

Donc quel meilleur endroit pour à la fois illustrer notre concept album, rendre hommage à la région, et mettre en avant notre patrimoine local. Donc, on les a sollicité un petit peu au culot, on a monté des dossiers et on a eu des entretiens avec les responsables, l’équipe technique. Et ils nous ont donné le feu vert. Donc on a eu une journée pour tourner notre clip et c’était très sport car on a fini dans la nuit avec la pyrotechnie.

Grosse journée , mais au final le résultat était à la hauteur de nos espérances. On est très fier de ce clip. Et on met bien en avant ces bâtiments, cette ambiance qui est pas mal retranscrite à la fois dans les galeries très obscures et dans les grands espaces.

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Rock Metal Mag : D’autres clips en préparation?

Laurent : Il y a la lyric vidéo qui est déjà sortie avec Björn Strid. Mais oui, il y a encore deux autres clips qui sont prévus et qui vont sortir. Dont un que l’on a diffusé en exclusivité sur notre petite émission live qui est encore dispo pour ceux qui n’ont pas eu le temps de la voir. Ce clip on le sortira prochainement et pour le coup on a tout fait nous-même. Et ce qui n’est pas le cas pour le premier puisque c’est le studio qui a encadré le tournage.

Nous sommes donc plutôt content du résultat. Ce sera sur le titre The Feathers, donc les plumes, mais on y incorpore donc pas mal d’éléments des autres morceaux. Alors ce n’est pas un clip qui va uniquement illustrer ce morceau mais il va aussi représenter l’album.

Alors je ne peux pas te donner de date exacte mais il devrait sortir dans pas trop longtemps.

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Rock Metal Mag : Vous avez prévu votre planning pour 2022? Quels sont vos prochains concerts ?

Laurent : On a déjà une dizaine de dates bookées. On commence fin mars au le Death Awaits Fest et on continue jusqu’à l’été. Mais on va l’annoncer prochainement avec un petit Flyer. ( paru le 22 mars)

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Rock Metal Mag : Et vous prévoyez une vraie release party ?

Laurent : Alors en fait on aurait du jouer en live le 12 mars, pour la sortie de l’album. Mais au moment où l’on a commencé à travailler cette date là, les annonces gouvernementales sont tombées avec pass vaccinal, concerts assis, impossibilité de boire des coups. Donc, on s’est dit on ne va pas dépenser de l’énergie la dedans si du jour au lendemain la date peut être annulée. autant repousser la vraie release live à un moment où cela sera un peu plus serein en terme de conditions sanitaires. Donc on la fera surement à la rentrée prochaine.

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Rock Metal Mag remercie Laurent et Ben du groupe Deficiency, Roger de Replica Promotion et Le Black Dog