THE PICTUREBOOKS + BLACK MIRRORS à La Maroquinerie

THE PICTUREBOOKS + BLACK MIRRORS à La Maroquinerie

Live report, par Gaelle, du concert de THE PICTUREBOOKS avec BLACK MIRRORS en première partie à La Maroquinerie à Paris le 17 avril dernier. Photos Milyclic

En ce 17 avril, La Maroquinerie accueille les Allemands de The Picturebooks, accompagnés par les Belges de Black Mirrors. C’est une bien belle affiche que nous propose Live Nation .

The Picturebooks

Il y a encore très peu de monde lorsque que Black Mirrors s’empare de la scène. La salle se remplit petit à petit pendant leur show, et il faut attendre quelques chansons pour que le public commence à se mettre dans l’ambiance. Pourtant, il est presque impossible de ne pas secouer la tête, tant l’énergie de Black Mirrors est communicatrice. Le quatuor donne tout sur scène pour sa dernière date sur la tournée européenne de The Picturebooks.

Le combo fonctionne à merveille et la chanteuse Marcella Di Troia, à la voix puissante, est acclamée pour la foule. Le set finit en apothéose sur l’hypnotique « Burning Warriors ». Marcella semble alors comme possédée par la musique. Et c’est en faisant virevolter une dernières fois les franges de sa veste qu’elle quitte la scène, suivi par ses talentueux musiciens, Pierre Lateur à la guitare, Gino Capon à la basse et Edouard Cabuy à la batterie. Black Mirrors est vraiment un groupe ultra dynamique qui vit à fond sa musique sur scène.

A suivre de près !

Setlist:
Günther Kimmich
Funky Queen
Lost in Desert
Snake Oil
Anthropocene
Lay My Burden Down
Hateful Hate, I’ll Kill You
Burning Warriors

https://www.facebook.com/blackmirrorsmusic

Arrive ensuite le duo tant attendu, The Picturebooks.

Cette date devait initialement avoir lieu le 13 mars 2020, mais la pandémie en a décidé autrement ! Après deux ans d’attente, les fans sont donc impatients et ravis de retrouver le plus américain des groupes allemands.

Fynn Claus Grabke et Philipp Mirtschink, respectivement à la guitare et aux futs, envoient du lourd dès les premières notes de « PCH Diamond ». Leur blues rock à la fois crasseux et organique nous transporte directement dans les vastes étendues du Nevada, comme un road trip façon Easy-Rider. Un sentiment de liberté s’échappe de leur chaleureuse musique vraiment authentique.

Aidés d’un looper, les deux musiciens sonnent aussi fort qu’un groupe au complet. Ils peuvent compter sur le soutien sans faille du père de Fynn, aux commandes du son et du van depuis plusieurs année. L’ambiance est électrique et le public danse gaiement au rythme des chansons. La foule reprend en cœur les paroles du groovy et suggestif « I Need That Ooop ». L’énergique batteur surnommé « the animal » est inarrêtable et casse presque un de ses tomes. Quant au chanteur, il enchaine les morceaux sur de belles guitares vintage, dont une datant de 1950.

La chaleur monte. Fynn se dirige vers le piano placé derrière lui pour interpréter « The Day the Thunder Arrives », tout en continuant de gratter sa guitare. C’est l’unique morceau de la soirée où le clavier est utilisé. Mais la cadence n’en est pas pour autant ralentie, bien au contraire. Cela repart avec le foudroyant morceau « Cactus », dont les seules paroles sont « cactus » et quelques onomatopées.

Les fans sont donc invités à danser et à s’époumoner sur ce titre. Les deux comparses sont aussi heureux que le public. Malheureusement, toute bonne chose à une fin ! Ils s’éclipsent alors sur le brulant « Your Kisses Burn Like Fire ».

Le public en veut plus et il les acclame encore et encore.

Et enfin, les revoilà pour ce qui est censé être le tout dernier morceau, le cultissime « Zero Fucks Given ». Tout le monde lève son majeur en l’air ! Une façon amusante de clôturer cette soirée mémorable. Mais les fans sont survoltés en ce dimanche soir. Ils en redemandent en faisant trembler le sol de la Maroquinerie.

Le duo ému revient sur scène et alors que ce n’était pas prévu, il interprète « Bad Habits ». Après quelques serrages de mains et un au revoir, la foule ne peut se résigner à les laisser partir. Les fans crient toujours « une autre, une autre » de tous les côtés ! Fynn et Philipp retournent alors remercier avec émotion le public parisien pour cette belle vague d’amour.

Il n’y aura pas d’autre chanson, timing oblige, ce sera le clap de fin.

C’est une soirée riche en émotions qui se termine. Black Mirrors et The Picturebooks ont tous deux délivré des performances incroyables auprès d’un public conquis. En voyant cela on se demande comment on a pu patienter 2 ans sans vivre l’ambiance des concerts en salle, et on est encore plus heureux de retrouver cet environnement.

The Picturebooks seront à nouveau de passage en France, au Hellfest Open Air festival le 18 juin à 12h50 sur la scène de la Valley. Fynn a aussi laissé sous entendre que le duo ouvrira pour Blues Pills à Paris en juin…

 A suivre donc..

Setlist:

PCH Diamond
Seen Those Days
Fire Keeps Burning
Wardance
Lizard
Learn It the Hard Way
I Need That Oooh
Electric Nights
The Day the Thunder Arrives
Cactus
Howling Wolf
E.L.I.Z.A.B.E.T.H.
The Rabbit and the Wolf
The Hands of Time
Your Kisses Burn Like Fire
Encore:
Zero Fucks Given
Encore 2:
Bad Habits

https://www.facebook.com/ThePicturebooks/