Live Report: Steel Panther à l’Olympia

Live Report: Steel Panther à l’Olympia

Le 16 Mars dernier, la mythique scène de l’Olympia accueillait les 4 américains de Steel Panther. Un an seulement après leur dernier passage dans la capitale, le quatuor était déjà de retour pour une soirée sexe, drogue et rock’n’roll. Accompagnés des charmantes anglaises des Kitten Lounge pour le reste du « All You Can Eat Tour« ,

Le 16 Mars dernier, la mythique scène de l’Olympia accueillait les 4 américains de Steel Panther. Un an seulement après leur dernier passage dans la capitale, le quatuor était déjà de retour pour une soirée sexe, drogue et rock’n’roll. Accompagnés des charmantes anglaises des Kitten Lounge pour le reste du « All You Can Eat Tour« , Paris et Amsterdam ont eu la surprise de voir Like A Storm et Black Veil Brides en première partie.

 

Le boulevard des Capucines grouillait de pantalons moulants, chevelus, maquillage et paillette, avant même l’entrée en salle du public. Le public se prête au jeu de Steel Panther, et c’est bon à voir. Car oui, je le répète, Steel Panther c’est avant tout une parodie, c’est un sketch à long terme, c’est une sorte de blague, mais c’est aussi 4 artistes talentueux qui savent faire le show. Avis aux personnes fermées d’esprit qui pensent encore que les panthères « ne respectent pas les femmes », « ne chantent que des chansons sexuelles », Steel Panther est une mise en scène.

 

Le trio de Like A Storm entame son set avec « Chemical Infatuation« , un morceau bien énergique, qui représentera l’ensemble du set des américains. Ce n’est pas la première fois que Like A Storm ouvre pour un groupe tel que Steel Panther, en effet ils ont aussi fait la première partie de groupes comme Alter Bridge, Korn et Shinedown, entre autre. Ils n’ont pas peur des grandes scènes, et cela se voit. Ils nous offrent un spectacle bien agité, bien vénère, bien que le public ne soit pas très réceptif au hard rock proposé par le groupe. Venu défendre leur dernier opus « Awaken The Fire« ,  Like A Storm nous propose, cependant, 2 covers: l’un de AC/DC et l’autre, un peu plus inattendu, de Coolio.

Setlist:

–    Chemical Infatuation

–     Never Surrender

–     Gangsta’s Paradise (Coolio)

–     Wish You Hell

–     TNT (AC/DC)

–     Love The Way You Hate Me

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Au grand désespoir des fans de Steel Panther, le second groupe à prendre possession de la scène de l’Olympia était Black Veil Brides. On a pu lire plusieurs commentaires négatifs lors de l’annonce de la venue du groupe. Certains ont même affirmé ne plus vouloir venir au concert suite à cette annonce. Mais une chose est sûre, Black Veil Brides pouvait compter sur leur nombre incalculable de fans pour venir les défendre. Beaucoup de jeunes demoiselles s’étaient déplacées pour leur groupe favori, ce qui n’a hélas pas suffit à faire taire le public qui attendait la bande de Michael Starr. Le groupe venu de l’Ohio a été, malheureusement, accueilli sous les sifflements du public. Andy Biersack et ses copains ont quand même débuté leur show avec leur morceau « Heart Of Fire » issu du dernier album en date « Black Veil Brides IV« , sorti en 2014. (La chronique de l’album à lire ici ). Rien ne stoppe ceux qe l’on qualifiait d' »émos », et ils enchainent leur set, alternant des chansons phares du groupe tels que « Fallen Angel » et des morceaux plus récents, comme le dernier single, la ballade « Goodbye Agony« . Bien que je ne sois pas fan du groupe, on peut quand même saluer leur courage de jouer devant un public plutôt irrespectueux.

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Setlist:

–    Heart Of Fire

–    Faithless

–    Wretched and Divine

–   Rebel Yell

–    Last Rites

–    Goodbye Agony

–   Rebel Love Song

–   Legacy

–   Fallen Angel

–   In The End

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Il est déjà 22 heures, lorsque les lumières s’éteignent, « Electric Eye » de Judas Priest fait office de cérémonie d’ouverture. Le public se met à chanter les paroles. Enfin réveillé, il est fin prêt à accueillir le quatuor déjanté. Les guitares de « Pussywhipped » se font entendre, le rideau tombe et on découvre nos panthères rugissantes, furieuses et prêtes à nous offrir un concert mémorable. C’est l’heure de faire la fête comme si demain était la fin du monde. Le message de Steel Panther est clair, amusez vous, faites la fête, profitez et aussi…vous l’aurez compris. On assiste à des vannes de Satchel (guitariste) balancées entre 2 morceaux, s’amusant à dire pas mal de grossièretés en français (« J’AIME LA CH*TTE » !). Les chansons s’enchaînent bien, le groupe est au top de sa forme et égal à lui même. Steel Panther fait donc monter un groupe de filles sur « 17 Girls In A Row » et « Gloryhole« . Steel Panther est un groupe, ce n’est pas que Michael Starr. Chaque membre à son moment, le « Hair solo » comme ils l’appellent pour Lexxi Foxx, le solo de guitare de Satchel et la partie acoustique, où Stix Zadinia prend place derrière le piano. Changement d’ambiance ? Romantisme, vous me direz. Que nenni, le groupe dédie la chanson suivante à Kanye West, qui a pour titre « Kanye« , évidemment. Le 13 février dernier, Steel Panther mettait en ligne une vidéo dans laquelle ils déclarait son amour au rappeur. La vidéo avait atteint presque 80000 vues, de ce fait, elle était la bienvenue au concert parisien, le public français chantant les paroles à gorge déployée. Pour ma part, j’ai trouvé la partie acoustique assez longue, et peu intéressante. Le temps des ballades est mort, on ressort les grosses guitares, on retrouve Stix à la batterie, et on enchaine avec « Girls from Oklahoma« . Ce qu’il faut aussi retenir du concert, c’est que bien que les membres s’amusent, ne se prennent pas au sérieux, ils restent très très talentueux et nous offrent un beau spectacle. Ils communiquent beaucoup entre eux et avec le public. Une totale harmonie plane sous le signe des panthères. Le concert atteint l’apogée lorsque Steel Panther interprète le désormais classique « Death To All But Metal« . « Where is Def Leppard ? Where is Mötley Crüe, where do all my lyrics sound like Dr. Seuss ? ». C’est une bonne question.

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Les lumières s’éteignent, le quatuor quitte la scène. Mais on en veut toujours plus. Comment les faire rappliquer au plus vite ? le public a bien compris ce que les californiens voulaient. Vous l’auriez deviné, les fans acclament le groupe avant de se mettre a crier « PUSSY, PUSSY » dans un Olympia rempli de sueur. Michael Starr et ses acolytes prennent à nouveau possession de la scène. « I would give you the star to the sky... », il ne fallait rien de plus pour exciter le public parisien qui chante toutes les paroles de « Community Proprety« , laissant un Michael Starr bluffé. Et puis, quoi de mieux que de finir avec « Party All Day (Fuck All Night) » ? Une fin majestueuse, un lancé de confettis et un groupe plein de remerciements pour les français.

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En résumé, le concert était à l’image du groupe: délirant, impressionnant et rock’n’roll. Pour la petite info, les membres de Steel Panther m’ont dit que ça restait un des meilleurs concerts du « All You Can Eat Tour ». Nous pouvons être fiers !

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Setlist:

–     Pussywhipped

–     Party Like Tomorrow Is The End Of The World

–    Fat Girls (That She Blows)

–    Tomorrow Night

–     The Shocker

–    Hair solo

–    17 Girls In A Row

–    Gloryhole

–    If I Was The King

–    Guitar Solo

–   Ten Strikes You’re Out

–   Kanye

–   Weenie Ride /  Stripper Girl / Why Can’t You Trust Me

–   Girls From Oklahoma

–   Asian Hooker

–   Eyes Of Panther

–   Death To All But Metal

Encore:

–   Community Property

–   Party All Day (Fuck All Night)

Merci à Morgane de BVB World et Meine Liebe, Mz Hyde pour les photos.