Live report: Powerwolf au Trabendo de Paris

Live report: Powerwolf au Trabendo de Paris

L’équipe de Rock Metal Mag se trouvait le jeudi 10 septembre dernier au Trabendo de Paris, qui recevait les allemands de Powerwolf accompagnés de Xandria et Orden Ogan. Le concert, initialement prévu à la Maroquinerie, affichait complet sur cette date là. Un an après leur dernier passage dans l’Hexagone, lors de l’édition 2014 du Hellfest, Powerwolf venait

L’équipe de Rock Metal Mag se trouvait le jeudi 10 septembre dernier au Trabendo de Paris, qui recevait les allemands de Powerwolf accompagnés de Xandria et Orden Ogan. Le concert, initialement prévu à la Maroquinerie, affichait complet sur cette date là. Un an après leur dernier passage dans l’Hexagone, lors de l’édition 2014 du Hellfest, Powerwolf venait défendre l’excellent « Blessed and Possessed« , sorti en Juillet dernier. Retour sur un des concerts les plus chauds de l’année.

Bien que le concert affiche complet, la salle peine a se remplir. A 20 heures, lorsque le groupe symphonique, Xandria, monte sur scène, la fosse se présente en seulement deux rangs complets. Cela n’empêche pas la bande de Diane van Giersbergen de commencer son set. Quelques fans des allemands avaient même fait le déplacement spécialement pour eux. Ils entament leur set par « Nightfall« , le deuxième single du dernier album du groupe. « Sacrificium« , sorti en Mai 2014, est le sixième opus du groupe mais le premier sur lequel figure la chanteuse Diane van Giersbergen, qui prend la relève après le départ de Manuela Kraller, chanteuse pour le groupe depuis trois ans. Certes, la jolie brune est novice dans la bande, mais après plus d’un an de tournée avec Marco Heubaum et ses copains, elle est très à l’aise sur scène. Entre deux sourires au public, elle ne cesse de remercier le public très réceptif à la musique symphonique du groupe. Diane ne manque pas de remarquer les fans du premier rang, chantant les morceaux par cœur. Même en n’étant pas une grande fan de metal symphonique et de chanteuses aux voix lyriques, j’ai trouvé le set plaisant. Les musiciens sont excellents. Ils dégagent une très bonne énergie, ce qui est parfait lorsqu’on ouvre pour un groupe tel que Powerwolf. Les titres de Xandria sont tellement entraînants que tout le public saute à en faire trembler le sol, notamment lors de « Cursed« . A savoir qu’ils seront de retour le mardi 9 février 2016 au Divan Du Monde.

Setlist:

  • Nightfall
  • Blood On My Hands
  • Unembraced
  • Stradust
  • Voyage Of The Fallen
  • Cursed
  • Valentine

 

Puis, c’est au tour du quator d’Orden Ogan de prendre possession d’un Trabendo, de plus en plus rempli. Pour bien commencer leur set, les allemands débutent avec « F.E.V.E.R. » extrait de leur dernier opus « Ravenhead », sorti en janvier 2015. Orden Ogan est très souvent comparé à Blind Guardian, et c’est vrai que l’on peut retrouver certaines similitudes entre ces deux groupes. Orden Ogan commence à faire parler d’eux, et l’on peut remarquer que les chansons ne sont pas inconnues du public. Il reprend en chœur leurs morceaux les plus connus tels que «We Are The Pirates» ou encore «The Things We Believe In». Le groupe assure un super show. Le son est excellent et met bien en valeur la voix claire de Sebastian «Seeb» Levermann et les guitares saturées de Tobi.

Setlist:

  • F.E.V.E.R
  • Death Among The Blind
  • We Are Pirates
  • Ravenhead
  • The Lords Of The Flies
  • Here At The End Of The World
  • Sorrow Is Your Tale
  • The Things We Belive In

 

Puis le moment que nous attendons tous arrive. La salle se transforme en une sorte de chapelle. Manque de chance, ou surtout de place, nous n’avons pas droit aux supers vitraux présents sur le reste de la tournée. Mais l’ambiance est quand même bien présente. La salle surchauffe lorsque Attila Dorn et ses compagnons se présentent sur scène, maquillés comme à leurs habitudes. Le public a à peine le temps de se remettre de ses émotions que déjà les guitares rugissent. Ils nous envoient directement «Blessed et Possessed», extrait de l’album du même nom, sorti cette année. Le groupe est en pleine forme, Attila et les guitaristes jouent avec les premiers rangs et avec les photographes. Mention spéciale à Falk Maria Shlegel, le claviériste complètement déjanté de la bande, qui nous rappelle presque Flake, le claviériste de Rammstein. La voix d’Attila résonne parfaitement bien. Jamais essoufflé, je suis toujours étonnée d’entendre à quel point sa voix est juste, claire et puissante. Les allemands nous interprètent une quinzaine de chansons, toutes aussi blasphématoires les unes que les autres. L’ambiance atteint son paroxysme lorsqu’ils nous jouent «Resurrection By Erection» (qui reste pour moi, la chanson la plus puissante en live) et «We Drink Your Blood». Le public parisien réussit à émouvoir Attila lorsqu’il nous invite à chantonner la mélodie de «Armata Strigoi». La foule chante la chanson à plein poumons, laissant à peine Attila enchaîner avec le reste de la chanson. Par ailleurs, le public implorera le retour du groupe en entonnant cette même mélodie.

 

Setlist:

Blessed & Possessed
Coleus Sanctus
Amen & Attack
Cardinal Sin
Army of the Night
Resurrection by Erection
Armata Strigoi
Drum Solo
Dead Boys Don’t Cry
Werewolves of Armenia
Let There Be Night
In the Name of God (Deus Vult)
We Drink Your Blood
Lupus Dei

Santcified With Dynamite
Kreuzfeuer
All We Need Is Blood

Un an après leur passage au Hellfest, Powerwolf nous a offert un des shows le plus chaud de l’année et le plus réussi. Avec plus d’une cinquante de «hallelujah» chantés, criés, voire hurlés, le concert de Powerwolf restera mémorable. Si vous ne les avez jamais vus en concert, je vous conseille de vite y remédier. Le groupe nous a confié sa prochaine venue en France, et je parie que cela fera plusieurs heureux…

Un énorme merci à Réginald pour ces superbes photos. Je vous invite à cliquer ici pour en découvrir davantage. Merci à Him Media et à Powerwolf.