LIVE REPORT : PAPA ROACH à l’Olympia à Paris

LIVE REPORT : PAPA ROACH à l’Olympia à Paris

LIVE REPORT PAPA ROACH + WAXX à l’Olympia à Paris le 13 octobre 2017 Vendredi 13 octobre 2017, direction l’Olympia pour la deuxième fois cette semaine. Après AIRBOURNE, c’est au tour de PAPA ROACH de faire vibrer les murs de cette salle légendaire. Déjà beaucoup de monde lorsque la première partie, WAXX, entre en scène.

LIVE REPORT
PAPA ROACH + WAXX
à l’Olympia à Paris
le 13 octobre 2017

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Vendredi 13 octobre 2017, direction l’Olympia pour la deuxième fois cette semaine. Après AIRBOURNE, c’est au tour de PAPA ROACH de faire vibrer les murs de cette salle légendaire.
Déjà beaucoup de monde lorsque la première partie, WAXX, entre en scène. WAXX c’est Benjamin Hekimian, musicien, auteur, compositeur, plus connu pour son duo avec NAOSOL (Guillaume Héribert). En solo sur scène pour la première fois ce soir. Mais pas vraiment seul puisqu’un DJ aux samples, un batteur et un chanteur l’accompagnent. Le quatuor va chauffer le public de l’Olympia avec son rap-metal efficace, reprenant à sa sauce quelques grands standards du metal comme « Seek and Destroy » de METALLICA. Une mise en bouche bien sympathique avant la tête d’affiche.

https://www.facebook.com/BenjaminWaxx/

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Après le départ de WAXX, une gigantesque bâche estampillée de la pochette du dernier opus de PAPA ROACH est hissée masquant totalement la scène. Des ombres s’activent derrière, le public commence à donner de la voix et lorsque l’immense tissu s’affaisse, laissant la place à la tête d’affiche, un vent de folie souffle sur l’Olympia. PAPA ROACH, mené par son frontman Jacoby Shaddix, démarre avec « Crooked Teeth », titre éponyme du dernier album, sorti il y a 5 mois. Le combo, manifestement ravi de jouer à l’Olympia ce soir, va donner le meilleur de lui-même et enchaîner les tubes tels « Getting Away With Murder », « Between Angels and Insects » « She Loves Me Not » ou « Scars ». Le sol mouvant de l’Olympia donne le mal de mer tant le public saute.
Les musiciens, Jerry Horton à la guitare, Tobin Esperance à la basse et  Tony Palermo à la batterie ne sont pas en reste et s’ils sont moins sur le devant de la scène que Jacoby, ils n’en sont pas moins terriblement efficaces.
Après une reprise de Blur, « Song 2 », le groupe va interpréter « Traumatic » tiré du dernier album et Jacoby va demander au public de l’Olympia de s’accroupir pour le faire se relever comme un seul homme dans un joyeux bordel. Quelle bête de scène ! Et quelle voix ! Les gars de la sécu balancent le contenu de plusieurs bouteilles d’eau sur le public, il faut dire que la température a atteint des sommets !
Moment émouvant, avec l’hommage à Chester Bennington, disparu l’été dernier, et une interprétation vibrante de « In The End » de LINKIN PARK en final de « Forever ». Le public, totalement sous le charme, frissonne lorsque Jacoby clame « We love you, we miss you Mister Chester Bennington ». Puis, Jacoby, les yeux fermés, va se transformer en chef de chorale et faire chanter le public de l’Olympia, étreint par une émotion visible, pour un de ces instants qui restent à jamais gravés dans les mémoires.
Au rappel, Jacoby porte le maillot de foot de l’équipe de France, une façon de dire aux Français qu’il les aime ? C’est la seule explication que j’ai trouvée ! Avec des tubes comme « Dead Cell » et « Last Resort », sur lesquels le public s’époumonne, PAPA ROACH termine en apothéose son passage à Paris.
Quelques phrases qui font du bien comme « We believe in humanity, we believe in you », ce ne sont peut-être que des mots mais ils me touchent particulièrement.
Mention spéciale à la scénographie avec de belles lumières colorées et changeantes durant toute la durée du show pour un très bel effet visuel.
Durant presque deux heures, les californiens ont embarqué le public de l’Olympia dans leur univers explosif avec un Jacoby Shaddix en grande forme, se donnant à 200 % pour faire de cette soirée un grand moment de musique et de communion.
Un concert dont on ressort reboosté avec de nouveau foi en l’humanité. Tant que de telles soirées seront possibles, on ne perdra pas totalement espoir.
C’est une claque magistrale que le public venu en nombre a pris ce soir.
Merci à Olivier Garnier de Replica pour l’accréditation pour Rock Metal Mag.

Setlist :
Crooked Teeth
Getting Away With Murder
Between Angels and Insects
Face Everything and Rise
Geronimo
Born for Greatness
She Loves Me Not
Scars
Periscope
Gravity
Song 2 (Blur cover)
Traumatic
Forever (with a snippet of « In the End » by Linkin Park)
American Dreams
Lifeline (Slow version)
Help

Encore:
None of the Above
Blood Brothers
Dead Cell (with a snippet of « Thrown… more )
Last Resort
To Be Loved

https://www.facebook.com/paparoach

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Live report de Catherine Alberola

Photographies : Catherine Alberola : Cat photographie