Ce sont les australiens de Tracer qui ouvrent le bal ce soir dans un Zénith à moitié plein. Le trio vient défendre son dernier album « Water For Thirsty Dogs ».

Le groupe dégage beaucoup d’énergie tandis que le public, assez statique, semble être davantage dans l’observation. Cela se débride au fils des chansons. La foule joue le jeux quand vient le moment de répéter les paroles que prononce le chanteur et guitariste Michael Brown. Ce dernier délivre une belle voix retentissante, malgré quelques fausses notes dans les aigus qui nous font légèrement grincer des dents. Le bassiste déjanté Jett Heysen Hicks parcours la scène de long en large. Le trio est convainquant et le public semble réceptif. D’ailleurs le groupe n’est pas vraiment méconnu puisqu’il vient souvent par chez nous. Bien sûr le set est assez court, on aurait aimé en entendre plus mais pour ça il faudra attendre une nouvelle date en tête d’affiche. Musicalement, Tracer excelle. Au niveau du chant c’est une autre histoire. On aime ou on aime pas. Quoiqu’il en soit c’est un groupe à écouter et à suivre.

Vous pouvez retrouver notre interview avec Michael ICI.

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Les lumières se tamisent et les fans se tiennent prêt à accueillir Apocalyptica.

Le groupe démarre par le titre « Reign of Fear », extrait du dernier album « Shadowmaker » sorti en avril dernier. Des images d’animations défilent sur l’énorme backdrop pendant certaines chansons. Franky Perez, qui chante sur certains titres du dernier opus, a une excellente présence scènique. Son chant tout en justesse est un régal pour les oreilles. Le public attentif chante discrètement lorsque arrivent les reprises de « Enter Sandman » et « Master Of Puppets ».

L’ambiance tout au long du set est assez particulière sans être désagréable. Le groupe tente de remédier à ça en communiquant davantage avec la foule. Ainsi Perttu nous offre un petit discours amusant, tout en nous rappelant que c’est la dernière date de cette tournée et qu’il lui tarde de rentrer chez lui. Le violoncelliste très en forme se met à jouer allongé sur le sol et il va même jusqu’à sauter d’un ampli. Le batteur Mikko tente à son tour de chauffer la salle en retirant sa chemise juste avant son solo.

Les fans tentent alors un circle pit. On a aussi droit à un petit solo de la part d’Eicca Toppinen. Tous les excellents musiciens se donnent à fond ce soir là. Les chansons s’enchaînent, alternant entre les classiques tel que le magnifique titre « Bittersweet » et les morceaux plus récents comme « Shadowmaker ». Apocalyptica joue aussi le thème d’Angry Birds qui fait plaisir aux accros du jeu. Chaque nouveau titre nous montre le talent impressionnant du groupe.

Vers la fin du show, le quatuor interprète la marseillaise et le public chante à l’unisson. Ça tape du pied dans les gradins et ça crie pour le rappel. La foule semble déchaînée sur « I Don’t Care », avant dernier titre du rappel.

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Setlist:
Reign of Fear
Grace
I’m Not Jesus
House of Chains
Not Strong Enough
Enter Sandman (Metallica)
Master of Puppets (Metallica)
Inquisition Symphony (Sepultura)
Bittersweet
Harmageddon
Hope, Vol. 2
Riot Lights
Shadowmaker
Hole in My Soul
Refuse/Resist (Sepultura)
Angry Birds Theme (Ari Pulkkinen)
Seek & Destroy(Metallica)
In the Hall of the Mountain King (Edvard Grieg)

Encore:
One (Metallica)
I Don’t Care
Dead Man’s Eyes

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Merci à Him Media