Le HELLFEST 2015 fêtait ses 10 ans d’existence et pour l’occasion les organisateurs de ce rendez-vous incontournable nous ont offert une très belle affiche avec, bien sûr, des groupes de légende mais également, des groupes émmergents de la scène hard rock et metal, à découvrir absolument. Un programme d’enfer, pour un festival infernal qui nous
Le HELLFEST 2015 fêtait ses 10 ans d’existence et pour l’occasion les organisateurs de ce rendez-vous incontournable nous ont offert une très belle affiche avec, bien sûr, des groupes de légende mais également, des groupes émmergents de la scène hard rock et metal, à découvrir absolument.
Un programme d’enfer, pour un festival infernal qui nous a fait vibrer à 100 à l’heure tout au long de ces trois jours exceptionnels. 150 000 festivaliers ont déférlés sur les 40 hectares du site Clissonais, et dès le jeudi après midi, le camping était assailli par une marée humaine assoiffée de musique et de sentations fortes. Le soir même, la foule se pressait sous le chapiteau du Metal Corner, qui propose des concerts, des animations, des soirées DJ jusqu’au bout de la nuit. Le Metal corner c’est le lieu inévitable des festivaliers qui peuvent y trouver tout au long du week-end, des bars à vin, des bars à bières, des coins restauration où dès le matin on peut y prendre un copieux petit déjeuner. C’est aussi au Metal corner que l’on trouve les douches et nouveauté cette année, un Market corner tout au long du chemin d’accès au camping.
Enfin, nous voilà prêtes pour le top départ des festivités du vendredi. Le ciel est un peu couvert et il fait même un peu frisquet en ce début de matinée. Mais heureusement le soleil ne tardera pas à se montrer . Les festivaliers vont et viennent déjà sur le site. Le Merch officiel du Hellfest a déjà ses premiers clients en quête du ti-shirt souvenir. Les plus matinaux en matière d’écoute musicale se dirigent vers les scènes où vont se produire les premiers groupes du week-end.
Chaque tranche horaire propose trois groupes sur trois scènes distinctes.
10h30, c’est BREAKDUST qui à l’honneur d’ouvrir la Mainstage 2. L’an passé le groupe fançais de trash metal s’était produit avec succès au metal corner. Il revient donc naturellement cette année offrir un show énergique et puissant aux riffs acérés.
Dans le même laps de temps, le trio français NECROWRETCH ( formé en 2008) ouvre à l’Altar avec un pur death metal aux chants incisifs pendant que le trio Lillois GLOWSUN, (formé en 1997) envoie à la Valley son « Stoner-Rock-Psychédélique » qui s’impose aujourd’hui comme une référence du genre en Europe !
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11h05, une foule se presse à présent devant la Mainstage 1 qui annonce le trio parisien STICKY BOYS et leur bon vieux rock’n’roll authentique, explosif et sauvage. Les trois chevelus, sous haute tension électrisent le public tout comme au Hellfest 2011 où leur passage avait fait l’effet d’une bombe. Les Sticky Boys jouent avec leurs tripes et partagent généreusement leur musique endiablée avec un public comblé. Quel succès !
Même tranche horaire sur la scène du Temple, avec le groupe de black/death metal VORKREIST, (formé en 1999 à Paris) et sur la Warzone avec LION’S LAW, quintette parisien de punk rock ou OÏ, fondé en 2012.
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11h40, THE MIDNIGHT GHOST TRAIN entre en scène à la Valley. Le trio américain originaire du Kansas envoie un hard rock des plus énergique. La voix guttural de Steve Moss se mêle aux assauts rageurs de la guitare et de la basse et la performance du combo ne laisse pas indifférent.
Sur la Mainstage 2, NO RETURN – (death/trash français fondé en 1989) inflige ses mélodies agressives avec une puissance sonore démesurée.
Et sur l’Altar, BÖLZER – (black/ death metal suisse formé en 2008)
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12h15, la matinée tire à sa fin et il fait très chaud lorsque VULCAIN s’avance sur la Mainstage 1.
Les frangins Daniel et Vincent Puzio et Marc Varez s’éclatent toujours autant depuis leur retour en 2010. Ils envoient leur bon vieux Rock’n’roll secours dès leur entrée en scène avec toujours autant de fougue. Ils sont heureux d’être là, tout comme en 2010, et ils sont à nouveau accueillis par les applaudissements enthousiastes d’une foule conséquente.
Et pour finir le trio entonne la traditionelle « Digue du Cul » par un public conquis !
Sur la Warzone le groupe américain de power violence DESPISE YOU, ( formé en 1995), déverse à toute allure sa haine sociétale à travers des titres ulra courts d’à peine 1 minute alors qu’à Temple les français d’ARGILE servent leur heavy mélodique dans un style très personnel.
La pause casse croûte approche et de nombreux festivaliers ont envahit l’espace restauration. Il y en a pour tous les goûts et pour un budget très raisonnable.
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A 12h50, le groupe anglais SYLOSIS (créé en 2000 par le chanteur guitariste Josh Middleton) entame son set sur la Mainstage 2. et délivre un trash/heavy metal progressif, brutal et mélodique à la fois, alors que le groupe belge LENG TCH’E (formé en 2001) prend possession de l’Altar et hurle sa « thérapie par la violence » pendant que SAMSARA BLUES EXPERIMENT (fondé en 2007 en Allemagne) détend l’atmosphère avec un rock psychédélique bien plannant.
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A 13h35, la Mainstage 1 s’active avec THE QUIREBOYS (fondé en 1990). Une foule compacte acclame le groupe de hard rock anglais et son chanteur Spike, son foulard sur la tête façon corsaire, et son timbre de voix rocailleuse à souhait. Un show vigoureux de vrai rock saupoudré de Honky Tonk et qui fleure bon le Jack Daniels. Un pur plaisir !
Sur la scène du Temple le black metal du groupe belge ENTHRONED (formé en 1993) plonge son public dans une atmospère gaciale et brutale. Du Black pur jus mais du « déjà vu », servi par 5 gaillards maquillés façon démons, libérants des blasts dans tous les sens et des incantations répétées par des fans envoutés.
Pendant ce temps, sur la Warzone c’est le tour des américains de TWITCHING TONGUES (crée en 2010) qui délivre un mélange de hardcore, rock sudiste et metal assez hors du commun à un auditoire plutôt apathique et surtout en pleine digestion !
Le soleil brille de mille feux et les métalleux tiennent bon en ce début d’après midi cuisant. Les bars font recette. Les festivaliers au look les plus originaux prennent la pause pour les photos souvenirs.
La foule s’amasse de plus en plus vers les deux scènes principales. Certains sont là depuis les tous premiers concerts pour être au premier rang pour le défilé des têtes d’affiches de la soirée.
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14h20, les californiens de WE ARE HARLOT (fondé en 2011) font leur entée sur la Mainstage 2 pour un show rock des années 80. Malgré quelques soucis de sonorisation le quatuor est plein d’énergie et envoie des titres entrainants aux refrains accrocheurs. Un concentré de bonnes influences qui fait que ce groupe vaut vraiment le détour.
Quant aux finlandais de SHAPE OF DESPAIR ( crée en 1995) ils sont à l’Altar, tout de noir vêtus, avec leur funèbre doom metal athmosphérique. La voix puissante et gutturale de Henri Koivula envahit tout l’espace dans une ambiance mortifère qui vous glace le sang. Batterie lente et symphonies envoûtantes immobilisent un public médusé.
A la Valley, le style est au stoner teinté grunge et jazzy avec le trio suédois TRUCKFIGHTERS (formé en 2001). Les rois du Live, Ozo et Dango, déchainent leurs fans venus en masse sous la tente archi comble de la valley. A la fois sauvages et maitrisés les titres s’enchainent à un rythme éffréné devant une foule en liesse.
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15h05, retour à la Mainstage 1 avec les américains d’ ARMORED SAINT (fondé en 1982) qui délivre un heavy metal puissant et parfaitement maitrisé teinté de trash et de hard rock. John Bush, en grande forme, offre une performance vocale exceptionnelle. Refrains accrocheurs et guitares au taquet, on se laisse embarquer sur un set d’Armored saint pur jus !
Le groupe letton SKYFORGER (né en 1995 à Riga) est à Temple. Bracelets de cuir aux motifs tribaux et tuniques noires folkloriques nous voilà en plein coeur des légendes lettones et du Pagan metal agrémenté de black/trash metal.
La Warzone annonce les américains de DEFEATER (créé en 2004) et leur punk rock incisif.
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A 15h50, les bostoniens de GODSMACK (formé en 1996) prennent possession de la Mainstage 2. Si on aime Metallica, on est à coup sur de fervents adeptes du son Godsmack. Quel punch ! La voix de Sully Erna, ( bandeau sur la tête à la Mark Knopfler), ressemble fortement à celle de James Hetfield . Godsmack nous sert un rock metal efficace et le public scande les chansons avec frénésie et lorsque le morceau « Awake » (issu de leur second album sorti en 2000) fait surface les fans exaltés reprennent à l’unisson ce titre tube. Un set rondement mené par un groupe d’enfer… On en redemande.
setlist :
1000hp
Cryin’ Like a Bitch
Awake
Something Different
Keep Away
Voodoo
Batalla de los Tambores
Whatever
I Stand Alone
A l’Altar retentit le death brutal du groupe anglais VALLENFYRE formé depuis peu (2010) mais qui a su se faire une place au sein de la scène death metal.
A la Valley, le groupe américain ORCHID, (fondé en 2007), nous offre un doom stoner très stylé et bien dosé sur lequel on sent l’influence Black Sabbath. Riffs de guitares, solos grandioses et justesse de la voix psychédélique du charismatique chanteur Theo Mindell, voilà une recette musicale qui même si elle n’est pas novatrice demeure très efficace.
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A 16h35, retour à la Mainstage 1 avec la venue, très attendue, pour un grand nombre de festivaliers, du punk rocker BILLY IDOL absent de la scène française depuis plus de 20 ans. Billy fait un retour fracassant et entame son set avec un titre de son dernier album « Postcard From The Past »que beaucoup ne semble pas connaitre, mais qui fait quand même son effet. Le son n’est pas au top et la voix de Billy ne tient plus vraiment la note. Heureusement Steve Stevens, en virtuose de la guitare assure une prestation très efficace. Mais malgré tout un grand nombre de personnes vont lacher prise avant la fin!
setlist :
Postcards from the Past
Dancing With Myself
(Generation X song)
Flesh for Fantasy
Whiskey and Pills
Rebel Yell
Mony Mony
(Tommy James & the Shondells cover)
White Wedding
L.A. Woman
(The Doors cover)
Sur la scène du Temple, le groupe israélien MELECHESH (fondé en 1993 à Jérusalem) délivre son black/trash metal aux influences orientales à grands coups de riffs et de blasts qui mettent le feu dans l’auditoire, tandis qu’à la Warzone les suédois de WOLFBRIGADE (créé en 1995) crachent leur punk metal avec violence à travers des textes de plus en plus agressifs!
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A 17h40, les choses se précisent devant les Mainstages où la foule se compacte de plus en plus car le défilé des grosses têtes d’affiches de la soirée est proche.
C’est au tour du trio allemand SODOM (formé depuis 1982) de faire son entrée sur la Mainstage 2 avec son trash metal aux riffs endiablés et aux textes engagés. Le chanteur et bassiste Tom Angelripper, arbore un ti-shirt du groupe Venom, d’où il tire une influence certaine. Bernemann à une pêche d’enfer et nous sert des riffs extras. La foule poings levés, reprend en choeur les titres qui s’enchainent et les circles pit se suivent dans une folle excitation.
setlist :
Among the Weirdcong
Outbreak of Evil
Surfin’ Bird / The Saw is the Law
Christ Passion
Sacred Warpath
Sodomy and Lust
City of God
Agent Orange
Stigmatized
Remember the Fallen
Le trio américain DYING FETUS (créé en 1991) expulse son death metal féroce et direct façon grindcore. La voix de John Gallagher remplit tout l’espace de l’Altar et le public se met à bouger dans tous les sens jusqu’à se dévisser les cervicales.
A la Valley, on étouffe de chaleur quand le trio californien HIGH ON FIRE, (né en 1998) balance son sludge metal. Matt Pike délivre des riffs extrêmes et des paroles qui vont à l’essentiel sans vraiment d’échange avec ses fans. Le groupe joue machinalement et sans passion avec un son qui n’est pas au top mais le public réagit positivement.
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A 18h35, un des premiers gros concerts tant attendu par des milliers de festivaliers rassemblés devant la Mainstage 1 est annoncé et c’est MOTORHEAD qui démarre son set. Il y a tellement de monde qu’il est très difficile de circuler aux alentours des mainstages. On a l’impression que les 150 000 metalheads sont là pour voir ou revoir le légendaire Lemmy et sa clique.
«We are Motörhead… », et d’une voix unanime les milliers d’adorateurs répondent « …and we play rock n’ roll !!! ».
Même si la qualité sonore n’est pas excellente et la voix de Kilmister un peu faible, Motorhead prouve qu’il est toujours vivant et que la retraite n’est pas encore au programme! Histoire de faire des breaks, Lemmy est un peu plus bavard que d’habitude entre chaque chanson. Le guitariste Phil Campbell est extraordinaire comme à son habitude, et Mikkey Dee « Best drummer in the World » nous offre un sensationnel solo de batterie. Motorhead envoie les classiques du groupe et les incontournables « Ace of Spades » qualifiée par Kilmister de « maybe one of the perfect song… », « Dr Rock »…
Rob Halford est là lui aussi assis sur le coté de la scène pour observer le concert du mythique Motorhead qui s’achève par « Overkill »
setlist :
Shoot You in the Back
Damage Case
Stay Clean
Metropolis
Over the Top
Guitar Solo
The Chase Is Better Than the Catch
Rock It
Lost Woman Blues
Doctor Rock (With Drum Solo)
Orgasmatron (First time played live since 2012)
Going to Brazil
Ace of Spades
Overkill
Petit rappel au passage de la sortie du 22ème album de ce groupe indestructible, prévue le 28 août prochain.
Très dur de jouer en même temps que Lemmy, mais à Temple c’est le groupe moscovite ARKONA (fondé en 2002) qui entre en scène avec son folk metal. Musique authentique et traditionnelle qui rend hommage aux croyances paiênne de la Russie.
Sur la Warzone, les belges de OATHBREAKER (fondé en 2008) remplaçant de Trap Them, nous livre un hardcore/metal tourmenté avec voix féminine !
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A 19h40, les américains de LAMB OF GOD ( formé en 1994) qui ont changé de tranche horaire avec Five finger death punch, déboulent sur la Mainstage 2 avec leur metal explosif et ulra violent. La foule est en délire ! ça saute dans tous les sens et un circle pit géant sur « redneck » bat tous les records. les slameurs défilent sur la marée humaine jusqu’au devant de la scène. Une prestation à 100 à l’heure fortement appréciée par une grande majorité de metalleux !
setlist :
Desolation
Ghost Walking
512
Walk with Me in Hell
Ruin
Set to Fail
Still Echoes
Hourglass
Now You’ve Got Something to Die For
Laid to Rest
Redneck
Black Label
Pendant ce remps à l’Altar, les suédois de BLOODBATH, (fondé en 2000) envoient leur death metal dans une atmosphère plutôt diabolique. Et à la Valley sélève la musique post rock du groupe japonais ENVY (créé en 1992).
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A 20h30, la scène du Temple vibre sous le Black metal du groupe anglais CRADLE OF FILTH (formé en 1991) avec un son plutôt médiocre et dans une ambiance sombre et gothique à souhait.
Sur la Warzone ce sont les anglais PETER AND THE TEST TUBE BABIES (depuis 1978) qui s’éclatent avec leur musique punk rock.
A 20h45, c’est l’heure de l’incontournable show de mister ALICE COOPER sur la Mainstage 1. Notre îcone du rock apparait maquillé comme à son habitude, et il exhibera un tas d’artifice et de costumes tout au long de son set. Vincent Furnier allias Alice Coopper va offrir à son public un véritable spectacle musical et théatral. Il va reprendre ses morceaux mythiques : Billion Dollar Babies, I’m Eighteen ou encore Welcome to my nightmare….extrait de plus de 10 albums. Les titres s’enchainent avec une mise en scène extraordinaire même si tous les effets spéciaux n’ont pu être mis en place faute de temps. On a droit à la distribution des faux dollars, à la camisole de force jusqu’à la décapitation du prince de la nuit! Les musiciens qui entourent Alice Cooper sont de véritables virtuoses et la nouvelle guitariste Nita Strauss, qui remplace Orianthi, est tout simplement géniale. Une performance musicale très réussie et un final qui electrise la foule qui en redemande pour un retour du rocker sur un mémorable « School’s Out » entrecoupé d’un petit clin d’oeil à Pink Floyd avec une courte reprise de The wall chantée à l’unisson par une foule aux anges. quel triomphe!
setlist :
Department of Youth
No More Mr. Nice Guy
Under My Wheels
I’ll Bite Your Face Off
Billion Dollar Babies
Lost in America
Hey Stoopid
Dirty Diamonds
Welcome to My Nightmare
Go to Hell
Wicked Young Man
Feed My Frankenstein
Ballad of Dwight Fry
Killer
I Love the Dead
I’m Eighteen
Poison
titre final
School’s Out
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A 21h35, les finlandais de CHILDREN OF BODOM (fondé en 1993) sont à l’Altar avec leur death mélodique. La tente est pleine à craquer et leur musique entrainante aux titres accrocheurs enthousiasme l’assemblée.
Même horaire à la Valley pour les géorgiens de MASTODON (formé à Atlanta en 1999) avec un concert de Sludge progessif aux mélodies entrainantes et aux riffs accrocheurs. Une prestation énergique où les titres phares du groupe se sont enchainés avec une grande maitrise.
A 22h05, retour sur la Mainstage 2 avec les américains FIVE FINGER DEATH PUNCH (formé en 2005) qui montent en puissance depuis ces dernières années avec un metal au mélange trash / hardcore. La guitare rythmique percutante de Zoltan Bathory est bien heavy et les solos de Jason Hook très acérés. Le groupe n’a pas son pareil pour allier riffs solides avec des passages mélodiques et malgré une sonorisation vraiment pas au top le public semble apprécier la prestation et la hargne déversée par le chanteur Ivan Moody. Pour ma part, les ayant vu 2 jours auparavant au Zenith à Paris, je trouve qu’il y a un manque d’energie et de puissance qui gâchent un show qui ne sera pas gravé dans nos mémoires.
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A 22h40, la scène du Temple s’anime avec le groupe norvégien SATYRICON (créé en 1991) et son black metal au mélange rock qui les différencie des autres combos.
Quant à la Warzone, elle accueille les anglais légendaires de COCQ SPARRER (fondé en 1972) qui envoient un show punk énergique aux titres enlevés et sur lesquels le public se donne à fond.
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A 23h10, le grand rideau de la Mainstage 1 qui annonce la venue du mythique JUDAS PRIEST (créé en 1968) , tombe. Le batteur Scott Travis, les guitaristes Glenn Tipton et Richie Faulkner ainsi que le bassiste Ian Hill entrent en scène sur « Dragonaut ». Le Metal God Rob Halford vêtu d’un grand manteau noir clouté et paré de chaines arrive à son tour, une cane à la main. Le show démarre et tout est bien orchestré avec changement de costume pour Rob au fil des titres. Richie Faulkner nous en met plein les oreilles avec ses riffs magistraux. A peine 4 ans que ce véritable guitar hero a rejoint le groupe légendaire et il est tellement à l’aise qu’il donne l’impression d’avoir toujours fait partie de la bande. La voix de Rob est toujours extraordinaire et Judas Priest se bonifie au fil des ans avec à ses cotés des musiciens d’exception. Les fans reprennent avec frénésie la plupart des titres extraits de nombreux albums à succès qui ont fait la gloire du groupe. Pour les avoir vu 2 jours avant au Zénith à Paris où le son était quasi parfait, j’ai une petite déception par rapport à une sonorisation moins bonne mais qui heureusement n’a pas gâché mon immense plaisir de les retrouver à Clisson. Un concert qui a paru trop court même si deux rappels les ont ramenés sur le devant de la scène. Des chansons intemporelles, une carrière légendaire, un spectacle extraordinaire !! On en voudrait encore et encore !
setlist
Dragonaut
Metal Gods
Devil’s Child
Victim of Changes
Halls of Valhalla
Turbo Lover
Redeemer of Souls
Beyond the Realms of Death
Jawbreaker
Breaking the Law
Hell Bent for Leather
Electric Eye
You’ve Got Another Thing Comin’
Painkiller
Living After Midnight
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A 23h45, à l’Altar, le groupe suédois MESHUGGAH (fondé en 1987) délivre un death metal experimental . Il dégage une puissance et une maitrise d’un metal moderne plutôt glacial et austère. Le groupe clotûre les festivités du vendredi soir pendant que le groupe américain de low folk, WOVEHAND (formé en 2000) en font de même à la Valley avec son show folk rock à la saveur alternative country.
A 00h45, la Mainstage 2 est prête à accueillir les 9 américains de SLIPKNOT (fondé en 1995) avec leur metal alternatif et leur tenue scènique traditionnelle bien que les masques aient subi quelques modifications.. C’est le dernier groupe de la soirée et malgré l’heure tardive le public est resté très nombreux. Le son manque un peu de décibels et la voix du chanteur Corey Taylor manque de punch. Les classiques du groupe sont joués avec bien sur des titres du dernier album « The Gray Chapter ». Morceaux agressifs et endiablés vont clotûrer cette première journée Clissonaise.
A Temple la soirée se termine avec le groupe norvégien SHINNING (fondé en 1999) et son mélange Free jazz et black metal et à la Warzone c’est le groupe américain DEAD KENNEDYS qui envoie son show punk rock en guise de fin.
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Copieux vendredi qui s’achève en ce qui concerne les 6 scènes du site, mais certains festivaliers ont encore la force de continuer la fête du coté du metal corner.
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