Live report : Guitare en scène : Dimanche 23 juillet 2023 : Jour 4 avec Atlas Karma, Whishbone Ash, Magma, Porcupine Tree
Guitare en scène : Dimanche 23 juillet 2023 : Jour 4
Live report : David Dwidou Photography
ATLAS KARMA
Jeune groupe Lillois formé en 2015, Atlas Karma vient de sortir son premier album et propose une musique hybride, mélangeant la pop, l’électro et le rock. Le groupe évolue sous la forme d’un trio et se compose de Geo (chant, guitare, Ukulele, synthé & percus), Nath (Basse, synthé, percus, backing vocals) et Dams (Batterie, electro sounds).
Atlas karma est le quatrième groupe de la session « tremplin » de cette édition de Guitare En Scène.
Il ouvre donc cette dernière journée sous un grand soleil qui aura été présent durant ces 4 jours. Le groupe commence et termine sa prestation avec un public clairsemé, ce qui ne l’empêche pas de se donner à fond. Quelques groupes de festivaliers dansent et apprécient leur show.
Setlist :
Rainbows & Unicorns
Glory Soul
Solstice
Gonna Make It
Color of Water
Interstellar Nindo
Inglorious Skins
Summer sucks
Cosmic Change
WISHBONE ASH
C’est maintenant au tour d’une légende du rock d’investir la scène « village » pour une heure de show, toujours sous un soleil de plomb. Le groupe est aujourd’hui composé de l’indéboulonnable Andy Powell au chant et à la guitare, Bob Skeat à la basse (depuis 25 ans maintenant), Mark Abrahams à la guitare (depuis 2017) et Mike Truscott le petit nouveau à la batterie (depuis l’an dernier).
Le groupe montre sur scène avec une grande décontraction.
D’ailleurs, on ressent qu’ils y passent un très bon moment entre eux. De nombreux fans reprennent les paroles en choeurs. Le public semble conquis surtout par les parties de guitares des 2 compères qui régalent plus d’un amateur. Les compositions s’enchainent un peu toutes sur un mid-tempo pour un best-of de la discographie du groupe. Même si il est difficile de faire rentrer un répertoire de 54 ans en 1h de set. Wishbone Ash aurait gagné à jouer sous le chapiteau avec un temps imparti plus long afin de proposer un set plus représentatif de leur répertoire.
Setlist :
The King Will Come
Warrior
Throw Down The Sword
We Stand As One
Standing In The Rain
Blowin’ Free
Jailbait
Phoenix
MAGMA
Il est maintenant l’heure de retrouver un mastodonte bien de chez nous. Véritable phénomène musical, il a traversé les décennies depuis ses débuts en 1969 .
Difficile de définir, ou plutôt de décrire la musique ou un concert de Magma. Il faut le vivre. Ce qui en festival peut s’avérer risqué, même pour un festival éclectique comme Guitare En Scène. Le groupe a créé son propre style musical appelé Zeuhl, repris par quelques formations dans la foulée. On peut trouver dans Magma pléthore de courants musicaux complètement assimilés et rendus dans un mélange unique (jazz, jazz-rock, rock-progressif, classique, chant lyrique, rythmes tribaux, …).
Sur cette musique, vient se poser les voix de 7 chanteurs au total !
Le chant est dans un langage inventé par le leader du groupe Christian Vander, appelé le Kobaïen. Ce langage est en constante évolution afin de coller au mieux aux compositions du groupe.
La formation sur scène est composée de 11 musiciens (formation la plus importante se produisant sur cette édition) :
Christian Vander – batterie, chant solo
Stella Vander – chant solo, chant
Hervé Aknin – chant solo, chant
Isabelle Feuillebois – chant
Sylvie Fisichella – chant
Caroline Indjein – chant
Laura Guarrato – chant
Rudy Blas – guitare
Simon Goubert – piano, Fender Rhodes, claviers
Thierry Eliez – piano, Fender Rhodes, claviers
Jimmy Top – basse
Le public de Magma écoute religieusement la prestation du groupe, lui faisant une ovation en fin de set.
Setlist :
K.a.1
Hhaï
Mëkanïk Dëstruktïw Kömmandöh
PORCUPINE TREE
Alors que les esprits se remettent doucement du phénomène Magma, un message apparait sur les écrans géants de la scène. Les spectateurs sont priés de ne pas utiliser leur téléphone portable durant le spectacle. Décision du groupe que l’on comprend, puisque pour profiter de sa musique, non pas difficile d’accès, il faut l’écouter avec une certaine attention. La musique de Porcupine Tree est un rock progressif qui mélange les ambiances des plus mélancoliques et aériennes, à des passages Metal techniques aux rythmiques acérés.
Le public est venu en masse pour assister à ce dernier concert qui clôture le festival.
On ressent un point commun avec les inconditionnels de Magma, l’écoute quasi religieuse des compositions du groupe pour profiter du voyage proposé par les musiciens. Le voyage de Porcupine Tree aborde des termes sur les travers de l’humanité, non seulement dans les paroles mais aussi sur avec les images projetées sur écran en fond de scène. On trouvera un peu de lumière dans tout cela, dans le jeu de lumières justement, d’une grande qualité, mais aussi dans l’interprétation des musiciens au top de leur forme.
Le groupe est composé du prodigieux Steven Wilson à la guitare et au chant, de Gavin Harrison, difficile à apercevoir derrière son impressionnant kit batterie, de Richard Barbieri aux claviers et de Randy Mc Stine à la guitare et aux choeurs. En début de set Steven explique en toute sincérité que le groupe joue avec des bandes de basse préenregistrées, le bassiste Nate Navarro étant absent pour raison personnelle.
Setlist :
Blackest Eyes
Harridan
Of the New Day
Mellotron Scratch
Open Car
Dignity
The Sound of Muzak
Last Chance to Evacuate Planet Earth Before It Is Recycled
Chimera’s Wreck
Herd Culling
Anesthetize
I Drive the Hearse
Sleep Together
Rappel :
Collapse the Light Into Earth
Halo
Trains
Pour conclure cette quatrième journée du festival, nous félicitons l’organisation.
Elle a réussi une très bonne 17ème édition, avec une affiche comme toujours éclectique. Ce festival à taille humaine (jauge limitée à 5000 personnes) est d’une grande convivialité. On y est extrêmement bien accueilli, la circulation au village pour se restaurer se fait sans encombres, les files d’attente ne sont pas trop longues.
Sont présents parmi les stands plusieurs luthiers de la région exposant des modèles de guitares d’exception, mais aussi quelques créateurs d’amplis et de pédales d’effets, « Guitare » En Scène oblige.
Etait présent également sur le festival, Francis Zéguth, alias « Tonton Zézé », parrain de cette 17ème édition.
Il semblerait qu’ il sera à nouveau parrain du festival l’an prochain et on lui a suggéré une distribution de gratte en carton à l’entrée.
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