FAUXX + LOCOMUERTE Live Report

FAUXX + LOCOMUERTE Live Report

Live report de FAUXX + LOCOMUERTE à la péniche Metaxu
Par David Dwidou Photography

FAUXX + LOCOMUERTE à la Péniche Metaxu à Pantin

Live report complet de David Dwidou Photography

FAUXX + LOCOMUERTE

Petit détour en banlieue proche de Paris pour cette soirée du vendredi 3 février. Située à quelques minutes des fameux Zenith, Cabaret Sauvage, Trabendo et autre Glazart, j’embarque sur la Péniche Metaxu à quai sur le canal de l’Ourcq à Pantin.

Accueil sympathique par les gérants du lieu et par les groupes qui échangent après les balances en toute camaraderie. A l’heure d’ouverture des portes, le public manque un peu à l’appel. C’est vraiment dommage vu la chaleur de l’endroit et la proximité que l’on peu avoir avec les artistes dans la salle, au stand de merch ou au bar.

LOCOMUERTE (20h30-21h20)

Il s’agit de mon troisième live report sur Locomuerte. Au risque de me répéter ce fut encore un super concert de ce quatuor de thrash-punk-hardocre chicanos venant de la péninsule ibérique de sud Essonne ! Qui ne les a encore jamais vu est prié de se ruer à leur prochain concert!  Leur musique agressive mais ô combien festive est une vraie cure de jouvence!

Locomuerte donne ce soir un concert spécial, et exceptionnel.

En effet, il fête la ré-édition de son dernier album « La Brigada de Los Muertes » (2018), avec son batteur original David (Alias DDivo). Il reprend du service derrière les fûts juste pour cette date (Florian El Floco restant le batteur du groupe). N’ayant pas joué en concert depuis un bail, il sera épaulé par les piliers de Locomuerte, Richard (alias El Mitcho) à la guitare et Nico (alias Nico Loco) à la basse. Malgré seulement 2 répèts pour préparer ce concert, DDivo est comme un poisson dans l’eau au milieu de ses ex-compères.

La musique est Thrash et Hardcore, mais le chant de Steven (alias El Termito) en espagnol me donne cette impression festive qui règne sur leur concert du début à la fin. Le bassiste d’un célèbre groupe dans la salle (venant juste après Loco… dans ma discographie, Lofo…) me précisera à juste titre que l’espagnol permet un débit de syllabes beaucoup plus rapide que le français ou l’anglais. Et il a bien raison, on pourrait le renommer El Termito en Speedy Gonzales !

Les titres défilent à toute vitesse, avec quelques coupures entre permettant à Nico Loco de stimuler encore plus le public. Même pendant les morceaux, il harangue constamment le public de ses grimaces.  Mais ce qu’on remarque surtout ce sont les sourires qui ne quittent pas les visages des 4 musiciens durant tout le concert. Fiesta !!!

El Mitcho nous assénera quelques soli assassins au milieu de riffs incisifs. Quant à El Termito, malgré la minuscule scène il ne cessera de sautiller, de se rouler à terre, de se contorsionner tout en vocalisant de plus belle.
Mais toute fête à une fin, et après la photo de groupe avec le public, la place  se libère pour Fauxx qui a eu la très bonne idée d’inviter leur potes chicanos.

Setlist :
Intro
Tiro Pa
La Brigada
Pendejo
Insecto
Bandolero
Siempre
Ronque
Sangre
Barrio
Mi Familia
Cuidado
En La Calle Muero

LocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerteLocomuerte

FAUXX (21h45-22h45)

Avant ce vendredi soir, j’avoue que j’étais un peu dans l’attente de ce concert. En effet, je suis plutôt accro à la guitare électrique, mais FauxX se présente sous la forme d’un duo avec Job Tronel à la batterie (Tagada Jones) et Joachim Blanchet au chant et aux claviers/synthés/machines.

Bref, pas de guitare à l’horizon. Qu’à cela ne tienne, me voilà tout de même au premier rang, et d’emblée c’est la claque par le son mega puissant et super équilibré de la batterie de Job. Enorme batterie ! Bravo à l’ingé son. Les claviers entrent en pistes aussi, et ca y est mon appréhension est tombée. Pas besoin d’un mur de Marshall, le travail de Joachim sur ses claviers, samples et autres pistes remplit l’espace sonore intégralement, autant que pourrait le faire une triplette de féroces guitaristes épaulés par le plus lourd des bassistes. Vient par dessus cela se rajouter une voix saturée accentuant l’effet méchant de la musique. Par momen même caverneuse à souhait.

La musique que l’on peut qualifier simplement de Metal Indus, est bien plus complexe que cela.

Une fois entré dedans, on a envie de fermer les yeux pour mieux en profiter (mon appareil reflex m’empêchera ce plaisir). Il m’est assez difficile de décrire le style, ou plutôt les styles. Du metal indus donc, mais pas que. Par moment ce serait presque poétique, d’autres moment sont très intenses, d’autres hypnotiques. Au final c’est très addictif. On croit tomber dans une BO de film obscur et profond, dont on aurait le plus grand mal à s’extirper pour revenir à la réalité.

Les spectateurs assistent au show évidemment de manière complètement différente que pour Locomuerte. Nous sommes tous captivés, hypnotisés par ce son, ce chant et cette batterie extrêmement puissante.
Mes appréhensions se sont vite évaporées, ce sera un plaisir de revoir ce duo peu commun.

Setlist :
Altlight rebirth
Their garbage in the Heart
Funeral transhuman
ICON Propaganda
Fury & déception
Duality
Kill the Monster

FAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXXFAUXX

Remerciements à Locomuerte pour l’invitation