CHRONIQUE : “March of the Dead” de SLEAZYZ

CHRONIQUE : “March of the Dead” de SLEAZYZ

CHRONIQUE : “March of the Dead” de SLEAZYZ
Prenez part à cette aventure luciférienne aux rythmes soutenus. March of The Dead est diaboliquement efficace et c’est un remède essentiel contre la morosité ambiante due à la situation sanitaire 2020/2021

 “March of the Dead” de SLEAZYZ

Date de release le 20 novembre 2020 mais à cause du Covid la parution officielle a été reportée au 29 janvier 2021

Tracklist :

1. Malleus Maleficarum (4:10)
2. God (2:17)
3. Chaos ‘n’ destruction (3:26)
4. Devil talking in my head (3:10)
5. Psycho witch (3:19)
6. Sold my soul to metal (2:55)
7. March of the dead (4:27)
8. Orion conspiracy (3:10)
9. Gnôme (4:26)
10. Wanna say (1:56)

Membres du groupe
Mr. DE CEASED, bass, lead singer // bass, chant
SPEED, drums // batterie
PANDEMONIUM, guitars, backing vocals // guitares, voix
RIPPER, lead guitar, backing vocals // guitares, voix

Facebook : https://www.facebook.com/SLEAZYZofficial/

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Après la sortie en 2016 de Schizonroll N Psychotronic et un changement de line up, Sleazyz enregistre son nouvel album March of the Dead aux Studios de l’Âme du Temple à Troyes sous la direction de Jean-Marc Pinaud (No One is innocent, Lofofora …)

Groupe de rock indépendant, Sleazyz évolue dans un style Horror Punk Rock Metal. Les 4 musiciens, amateurs d’histoires horrifiques des années 1950/1960 s’influencent de vieux films d’épouvantes ou de fantastiques gothiques pour mettre en musique leurs récits. D’ailleurs, la pochette parle d’elle même avec son style BD « Horror Picture Show » et nous projette instantanément dans l’imagerie des Comics alliant humour noir et frissons.

Rob Zombie, Wednesday 13, ou encore Murderdolls, Alice Cooper, Mötley Crüe font partie des inspirations musicales de Sleazyz. Mais pas que ! Certains accords ont des impulsions à la New York Dolls, The Quireboys, Sea Hags, ou encore Celtic Frost. Un mélange assez détonnant qui au final donne un résultat très attractif.

Avec ses dix nouvelles chansons, le quatuor entraîne ses auditeurs dans son univers à la fois angoissant, extravagant et festif. Un mélange d’atmosphères Punk Rock, Heavy Glam et d’ambiance très Sleaze des années 80. Un Rock joué plutôt salement et qui contraste avec la lumière et la légèreté du Glam.

Tonnerre, corbeau et cri d’épouvante ouvrent la marche macabre des morts avec Malleus Maleficarum. La farandole machiavélique s’élance sur une chasse aux sorcières effrénée suivi d’un God cadencé assaisonné d’un solo enfiévré. Le tourbillon diablement énergique se propage. Une émulation des plus groovy où les riffs intenses sont livrés avec beaucoup de hargne en accord avec un chant démoniaque et rocailleux à souhait.

Chaos ‘n’ destruction écrase tout sur son passage avec sa basse bien lourde et ouvre la voix sur un tumultueux Devil talking in my head. Martèlement de batterie et guitare heavy s’intensifient sur un énergisant Psycho Witch punky à la fois réjouissant et sarcastique.

La célébration des forces obscures se poursuit. Le rageur Sold my soul to metal assène son farouche solo de guitare et la frappe métronomique de sa batterie et laisse place au cortège funèbre des morts avec March of the dead. Une ardeur modérée qui progresse avec le martèlement intensif de la batterie et qui repart de pus belle avec le très énervé Orion Conspiracy et son allure Punky frénétique, armé d’une guitare aiguisée, d’une basse pesamment groovy et d’une batterie omniprésente.

 L’orage gronde et annonce la fin des réjouissances. L’allure lourdement cadencée de Gnôme conduit vers un Wanna say explosif qui clôture le chapitre avec effervescence. March of the Dead s’achève dans l’urgence d’un  punk rock survitaminé, histoire de vous secouer sauvagement les neurones, une dernière fois.

Sleazyz a su marier judicieusement l’énergie brute du Rock n’Roll et du Punk qui rejaillit avec force dans chacun des titres de l’album. Les guitares ardentes s’en donnent à coeur joie et les rythmiques basse / batterie vous percutent de plein fouet. Le tempo massif vous tient en haleine et la vigueur ne faiblit pas d’un bout à l’autre de l’album. On ne s’ennuie pas un seul instant car chaque chanson renferme sa bonne dose d’atmosphère à la fois déjantée, diabolique et frénétique. Dix sketches baignés d’humour noir qui vous titillent les sens, vous échauffent et vous entraînent dans une danse diablement infernale.

Prenez part à cette aventure luciférienne aux rythmes soutenus et au contexte tout aussi macabre que burlesque. March of The Dead est diaboliquement efficace et c’est un remède essentiel contre la morosité ambiante.

Christiane.T