C’est avec plaisir que je découvre le nouvel opus de Nashville Pussy, intitulé Up The Dosage (augmenter la dose). Et en effet ils ont mis la dose ! Malgré le fait que le groupe était un peu sur la paille après leur tournée avec ZZ Top, les Nashville Pussy ont mis tout ce qui leur restait dans cet album et c’est une réussite. Sexe, drogue et rock’n’roll, comme toujours il n’en faut pas plus aux quatre gus pour nous pondre un petit bijoux.

Nashville Pussy au Forum de Vauréal le 30/01/14

L’album démarre avec Everybody’s Fault But Mine. Ce titre s’ouvre sur un son d’orgue avec en fond sonore une foule, façon concert , pour laisser vite place à du brut. On ressent immédiatement le besoin de danser et bouger la tête sur ce titre à la rythmique imparable. Et croyez moi, en live ça envoie du lourd !
Vient ensuite l’énergique Rub It To Death qui, bien sur, n’est pas sans rappeler Motörhead. La voix de Blaine huilée au Jack Daniel’s graisse cette machine infernale. C’est direct et sans fioritures, ça vous attrape pour ne plus vous lâcher !
‘Til The Meat Falls Off the Bone est une chanson à mi chemin entre du ZZ top et un bon vieux Ted Nugent, avec une petite dose d’Aerosmith! Riffs accrocheurs de Ruyter Suys, voix à la fois grave et criarde de Blaine Cartwright, une basse au son lourd maniée par Bonnie Buitrago et une batterie qui donne le rythme avec Jeremy Thompson aux baguettes, voilà la recette pour faire un titre bien sale façon Nashville Pussy.
Arrive The South’s Too Fat to Rise Again, un titre accrocheur qui démarre en trombe et auquel s’ajoute des chœurs féminins. On salue aussi la voix agréable de la nouvelle recrue à la basse, Bonnie.
Le titre Before the Drugs Wear Off nous fait manger la poussière dans un bar perdu au fin fond du désert du Nevada ! Voilà une ambiance vieux saloon qui vous donne envie de siroter une bonne bouteille de Jack ou de fumer votre cigarre favoris.
Retour aux sources avec Spent qui s’enclenche au quart de tour sans vous laisser de répit puis, Beginning of the End. Encore un très bon titre avec un super solo de guitare, de l’excellente Ruyter, qui en ferait pâlir plus d’un. On apprécie les chœurs féminins qui viennent faire écho à la voix rugueuse de Blaine.
La huitième chanson au titre éponyme Up the Dosage vous donne envie d’enfourcher votre bécane et de partir faire un road trip à travers les States. Sur Taking it Easy, c’est une Ruyter qu’on retrouve au chant sur cette chanson éclair mais puissante !
Chanson plus heavy que les précédentes, White and Loud fait référence à la limite de décibels dans certains pays donc monter le son (si ce n’est pas déjà fait). Ruyter l’a en effet écrite après les balances alors qu’un technicien était venu dire au groupe qu’ils jouaient trop fort !
La bonne surprise de l’album est le titre très country Hooray for Cocaine, Hooray for Tennessee qui vient faire retomber la tension du heavy White and Loud.
L’album se termine sur deux titres toujours aussi énergiques avec Pillbilly Blues et Pussy’s not a dirty world, ce dernier est d’ailleurs doté d’un riff efficace à la manière d’AC/DC , qui vient clôturer ce superbe album.

Voilà donc un nouvel opus énergique où les Nashville Pussy restent fidèles à eux mêmes mais, avec ce petit truc, ou plutôt, cette petite dose en plus, qui fait de cet album un favori de ce début d’année dans l’équipe de Rock Metal Mag !

Up The Dosage, tracklist:

01. Everybody’s Fault But Mine
02. Rub it to Death
03. ‘Til the Meat Falls Off the Bone
04. The South’s Too Fat to Rise Again
05. Before the Drugs Wear Off
06. Spent
07. Beginning of the End
08. Up the Dosage
09. Taking it Easy
10. White and Loud
11. Hooray for Cocaine, Hooray for Tennessee
12. Pillbilly Blues
13. Pussy’s Not a Dirty Word

Retrouvez le live report de Nashville Pussy au Forum de Vauréal ICI. Une interview du groupe sera publiée prochainement !