Live report du concert de Blue Öyster Cult à l’Olympia le 2 juin 2025
Blue Öyster Cult à l’Olympia, Paris le 2 juin 2025
Remerciements à Sabrina et Lucas de Veryshow
Texte et photos par Martine Varago
En tournée « On Tour For Ever », le légendaire Blue Öyster Cult revient jouer à Paris. Une longue histoire avant tout puisqu’il se forme à la fin des années 1960 à Long Island, dans l’État de New York, sous le nom de Soft White Underbelly, cependant chaque membre a déjà joué dans des groupes au lycée et au collège avant de se retrouver au bon endroit au bon moment pour créer les débuts du BÖC.
Avec 14 albums de Blue Öyster Cult (1972) au plus récent et dernier album studio connu « Ghost Stories », le groupe de la culture rock 70 est chaleureusement attendu. Ce soir, on est là principalement pour vous faire revivre cette soirée rock blues des années 70 avec ses morceaux cultes.
Tous les fans sont assis dans des fauteuils de velours rouge carmin et attendent avec ferveur le quintet américain qui arrive l’un derrière l’autre. On retrouve les membres d’origine, Donald Dharma Roeser (guitare), Eric Blum (guitare, chant) puis les membres plus récents comme le bassiste Danny Miranda,) Richie Castellano (clavier, guitare) et le batteur Jules Radino.
Dès les premières notes magiques de « Transmaniacon MC », morceau stonien, le public s’extasie. Même assis, on sent les têtes bouger en rythme. Cette soirée rock très années 70-80 continue de s’embraser avec les tubes comme « Teen Archer », « Burnin’ for You », « Dancin’ in the Ruins » tandis que les fontaines de lumière balaient la scène passant du rouge rubis au violet et à l’indigo formant des disques multicolores sur la scène.
Eric tient le principal micro et les chœurs chantent à l’unisson. Cela sonne merveilleusement bien et les fans sont ravis de retrouver leur groupe fétiche des années vintage. Blue Öyster Cult s’amuse visiblement, avec le bassiste de longue date Danny Miranda rôdant sur la scène, balançant sa basse et swinguant. Les musiciens sont techniquement exquis et en pleine forme sur leurs titres comme « Hot Rails To Hell » et « Buck’s Boogie » .
La musique swingue et rocke et elle est pleine d’énergie positive. Parfois, avec trois guitares finement réglées, la trinité riche en guitare éclate dans toute sa gloire évidente. Avec Danny, le bassiste, le quatuor familier se tient fièrement à l’avant de la scène tout en recevant l’amour des masses passionnées.
Avec l’introduction familière de la rythmique et des riffs si reconnaissables, retentissent les accords habituels de Godzilla , complétés par une interaction complice du public. A cet instant, Il se passe quelque chose de magique dans la manière dont les membres du groupe se relient entre eux, à la fois personnellement et musicalement.
Blue Öyster Cult est une unité incroyablement soudée, elle l’a toujours été et le sera sans doute toujours. La fin du spectacle approche. Mais quelle façon de mettre fin à ce concert ! Le rappel se fait avec le brûlant « Cities on Flame With Rock and Roll » au son 70 rappelant la période des beatniks et des hippies aux cheveux longs, insouciants et vaporeux dans leur fumée de marijuana.
Avec le public debout et hurlant, le groupe s’incline et le salue avant de quitter définitivement la scène, laissant les adorateurs encore affamés dans la nuit. Quasi deux heures magiques. Personne n’aurait pu demander mieux, tout le monde a été immergé dans l’univers blues rock de Blue Öyster Cult et vécu une expérience magnétique.
Setlist Blue Oyster Cult
Transmaniacon MC
Before the Kiss, a Redcap
I’m on the Lamb but I Ain’t No Sheep
Golden Age of Leather
Burnin’ for You
Dancin’ in the Ruins
Cagey Cretins
E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence)
Shooting Shark
Flaming Telepaths
Hot Rails to Hell
(Richie on vocals)
Astronomy
Tainted Blood
Godzilla
(Don’t Fear) The Reaper
(Roadie on additional cowbell)
Encore:
Dominance and Submission
Perfect Water
Cities on Flame With Rock and Roll
https://www.facebook.com/blueoystercult