Entretien au Hard Rock Café à Paris avec Eric Jayk chanteur et guitariste de Wildstreet, à l’occasion de la journée promotion organisée par Olivier Garnier de Replica Promotion.

Interview réalisée par Gaelle Chamoy

Nouvel EP IV avec de nombreux amis talentueux :
David Abbruzzese, Guernica, Wrath Starz, Dylan Graff, Steve Estatof, Erik Eldenius, Sebastian James Hadtrath Todd Long et plus encore.

Date de sortie : 26 avril 2024 sur Golden Robot Records.

Tracklist :

01. Heroes – 3:09
02. Sick To Death – 4:26
03. Won’t Be Apart – 3:57
04. Come Down – 4:03
05. Say Goodbye – 3:39
06. Mrs. Sleazy – 3:04
07. The Road – 4:42.

 Line up

Eric Jayk : chant principal, guitare principale
Wrath Starz : guitare solo et rythmique, chant
Kevin R. Foulard : basse, chant
Dylan Graff : batterie, chant

https://www.facebook.com/wildstreetnyc/

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Rock Metal Mag : Vous êtes de retour avec un nouvel EP. Est-ce que le processus d’enregistrement reste inchangé ?

Eric Jayk : Pas tellement ! Pour  »Wildstreet III  », on a passé beaucoup de temps en studio avec tout le groupe. Pour celui-ci, j’ai enregisré un peu partout à travers le monde. Il y a eu Nashville, Brooklyn, Los Angeles, partout ! Le processus était donc complétement différent. J’avais mon propre studio à Nashville, alors j’allais là-bas et j’y chantais toute la journée. Je superposais plusieurs prises vocales. Pour notre album précédent on allait tous au studio ensemble, comme un groupe. Là, pas vraiment. Et puis on a quelques invités sur cet EP, donc c’est cool.

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Rock Metal Mag : Avez-vous choisi les 7 titres parmi d’autres ?

Eric Jayk : Nous avions une tonne de chansons ! Plus particulièrement en 2020, quand nous étions tous en quarantaine, j’ai écrit pas mal de morceaux qui n’ont pas terminé sur  »Wildstreet IV ». Mais techniquement, cet EP est la première partie de quelque chose de plus grand qui sortira après. Il y aura un EP nommé Wildstreet V et puis encore un autre EP. On va aussi pouvoir pousser notre son encore plus loin. Je dirais qu’en réalité, je savais quelles chansons je voulais sur ce nouvel album et c’est donc celles que j’ai choisi de mettre en premier.

Ce n’est pas facile de choisir une chanson, mais quand elle est vraiment bonne, tu le sens. C’est instinctif. Quand tu l’enregistres, c’est celle qui t’inspire tous les jours et non celle qui te torture l’esprit. J’ai écrit beaucoup de titres que les gens n’ont encore jamais entendu. Mais quand j’ai écrit  »The Road » par exemple, je savais qu’elle devait figurer sur le prochain album. C’était une évidence pour moi.

Je vais te dire un truc, Wrath Starz joue de la guitare dans mon groupe maintenant. Il est aussi dans un groupe nommé One Around. J’ai conduis de New York jusqu’au Wisconsin juste pour écrire avec lui ! Je pense que c’est un des meilleurs guitaristes que je connaisse. Je l’ai su immédiatement, c’était comme si c’était imprégné dans mes veines. C’est pareil avec les morceaux. J’espère que cela répond à ta question !

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Rock Metal Mag : Qu’est ce qui ressort davantage de l’EP nommé IV comparé au précédent ?

Eric Jayk : Le son est un peu différent. Ce que je veux dire, c’est que nous sonnons toujours comme Wildstreet, mais je veux montrer aux gens que l’on peut faire des trucs un peu plus variés. On a déjà commencé à faire ça sur Wildstreet III et maintenant Wildstreet IV monte un cran au dessus. Avec des chansons comme  »Heroes » ou  »The Road », on peut noter une évolution, mais ça sonne toujours comme ce que l’on faisait. L’idée est juste de moderniser notre son et montrer nos influences éclectiques.

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Rock Metal Mag : Y-a t-il une chanson qui a été très facile à écrire ou une autre plus difficile à composer ?

Eric Jayk :  »Won’t Be Apart » était facile à écrire. Tout est sorti naturellement.  »Say Goodbye » était également très facile à composer. Laisse moi plutôt te parler de  »Heroes ». Ce titre était initialement une démo qui a été écrite en même temps que  »Mother », le morceau qui clôture Wildstreet III. Mon guitariste avait la démo de  »Heroes » et il ne savait pas quoi en faire. Il ne savait pas si j’arriverais à en faire quelque chose. Et puis en fin de compte voilà que la chanson se retrouve sur Wildstreet IV !

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Rock Metal Mag : Le groupe a connu des hauts et des bas dont vous avez su vous relever. Que faîtes-vous pour garder un esprit concret et ne jamais abandonner ?

Eric Jayk : La musique est toute ma vie. C’est ce que j’ai toujours voulu faire dès mon plus jeune âge. Je crois en Wildstreet. En 2022, après le Mexique, je savais que certains trucs n’allaient pas. On a donc reconstruit le groupe. C’est comme une renaissance. Et maintenant le groupe est tellement mieux. Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné tous mes musiciens mais j’ai Wrath Starz à la guitare, Dylan Graff à la batterie et Kevin R. Scarf à la basse. J’ai choisi les musiciens que je voulais inclure dans mon groupe. Ce n’est pas pareil que de trouver quelqu’un dans les annonces, ou d’avoir des musiciens de session. Je voulais tout particulièrement ces personnes là. Je fais tout ce que je peux pour qu’ils soient heureux d’être dans le groupe.

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Rock Metal Mag  : Cela doit parfois être difficile mentalement de garder un groupe sur les rails ?

Eric Jayk : J’ai pris des musiciens qui viennent d’endroits différents. A chaque fois qu’ils ne sont pas en tournée avec moi ou que nous ne travaillons pas ensemble, ils ont leur propre groupe et leurs différents projets à côté. Je les soutiens et je fais de mon mieux pour le leur montrer, ils jouent dans de bons groupes. Je ne veux pas garder tout le monde juste pour moi. Je veux seulement que ma musique soit suffisamment bonne pour qu’ils veuillent jouer avec Wildstreet.

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Rock Metal Mag  : Qu’aimes-tu le plus dans la musique ?

Eric Jayk : J’aime tout ! J’ai le sentiment que la musique m’a choisi, et non l’inverse. Quand un truc déchire, tu ne peux pas le nier. C’est dans ton âme et dans ton corps. C’est comme si j’avais été créé pour la musique, tel un moule.

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Rock Metal Mag : Et justement, à quel moment tu as su que c’était ton destin ?

Eric Jayk : Quand j’avais 8 ans. Je viens de New York et mon quartier s’est mis à capter MTV. Je voyais les Guns N’Roses et Aerosmith à la télévision tous les jours. J’ai immédiatement trouvé ça trop cool. Mon oncle avait laissé une guitare avec seulement 4 cordes dans la maison de mes parents. Le manche était tellement usé qu’il était impossible de mettre de nouvelles cordes.

J’ai donc été voir ma mère en lui disant que je voulais apprendre à jouer de la guitare. Mes parents voulaient m’acheter une guitare en jouet, mais je leur ai dit que je voulais une vraie guitare. Donc, on a été dans un magasin et ils m’ont finalement acheté une vraie guitare ! A l’âge de 11 ans je commençais à jouer de façon professionnelle. C’est toute ma vie !

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Rock Metal Mag : Quel serait le concert de tes rêves avec ton groupe ?

Eric Jayk : Mmh je dirais… Wildstreet avec les Guns ou Wildstreet avec Avenged Sevenfold. Ce serait probablement une affiche géniale. Et cela se passerait au Madison Square Garden à New York, ou alors en France à l’Accord Hotel Arena (rires).

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Rock Metal Mag : D’ailleurs avez-vous des concerts de prévu par chez nous ?

Eric Jayk : Oui, nous venons souvent en France. Je suis toujours dans les parages, car je donne des concerts acoustiques quand je ne suis pas avec mon groupe. Là, nous jouerons avec Wildstreet en octobre en tête d’affiche.

Concert le 11 octobre 2024 à Le Klub

https://www.facebook.com/events/2060315547704955

Autres : https://www.facebook.com/wildstreetnyc/events