Trank : interview avec Johann

Trank : interview avec Johann

Entretien avec Johann du groupe Trank qui a sorti son album The Ropes en version Deluxe le 5 novembre dernier.

Entretien avec Johann, batteur du groupe Trank. Le nouvel album « The Ropes » est sorti en version Deluxe, le vendredi 5 novembre 2021 via M&O Music/ Believe Distribution Season Of Mist

TRANK THE ROPES DELUXE

Cette édition Deluxe comprend les 12 morceaux originaux de l’album, plus 12 remixes créés par David Weber (ingénieur du son pour les Young Gods), Mokroïé et Aura Shred (tous deux groupes électro français cultes), ainsi que Greco Rossetti (qui a enregistré Nitzer Ebb), et le groupe Trank.

Tracklist:

CD-1:
01. Shining
02. Illustrated Girl
03. The Ropes
04. Undress to Kill
05. Forever and a Day
06. In Troubled Times
07. Again
08. Chrome
09. The Road
10. Take the Money and Run
11. Bend or Break
12. Refugee

CD-2:
01. In Troubled Times (Twelve Inches of Trouble Version)
02. Undress to Kill (Greco Rossetti’s Ebbheaded Remix)
03. Shining (Life Distort Machine Version)
04. Chrome (David Weber’s Ful Throttle Remix)
05. Take the Money and Run (Police & Thieves Version)
06. The Ropes (Mokroïé’s Electrocommotional Remix)
07. Bend or Break (Red Tape’s Bent Over Backwards Remix)
08. Illustrated Girl (Aura Shred Remix)
09. In Troubled Times (Mokroïé’s Miracle Remix)
10. Bend or Break (David Weber’s Broken Remix)
11. Take the Money and Run (Red Tape’s Long & Dirty Dub)
12. Refugee (Red Tape’s Planet Caravan Remix)

13. Ghost track : Refugee (Planet Caravan Strings) 01:21

Trank

Membres du groupe

Julien Boucq (Guitars)
Johann Evanno (Drums)
David Spatola (Bass)
M.J. (vocals, programming)

https://www.facebook.com/trankmusic

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Rock Metal Mag : Un an après la sortie de The Ropes , vous ressortez cet album en version Deluxe. Qu’est ce qui a déclenché cette envie de composer les remixes des titres originaux?

Johann : En fait, on s’est toujours fait la remarque qu’une bonne mélodie, quel que soit l’arrangement, reste une bonne mélodie. Et la plupart du temps, en faisant un test avec juste une guitare acoustique et un chant, on voit si la chanson fonctionne encore. C’est toujours très intéressant de voir, justement, si une mélodie se suffit à elle même.

Donc, d’une part, on voulait faire le test pour savoir comment arranger nos morceaux d’une autre manière pour leur donner une facette un peu différente. Et d’autre part, il y a des producteurs de musique Electro qui nous ont contacté, suite à la sortie de notre album. Ils nous ont demandé spontanément de faire des remixes de chansons qui leurs avaient plu. Donc, on s’est dit pourquoi pas. Et lorsque l’on en a eu 2 ou trois, on a trouvé que ce serait pas mal d’appliquer ce genre de traitement à d’autres titres.

Ensuite, la troisième raison, c’est que l’on a toujours eu dans nos influences, une partie d’Electro. C’est plus ou moins reconnaissable dans les morceaux originaux.  Mais; on s’est dit, que l’on pourrait pousser le curseur un peu plus sur certains titres, pour voir où cela nous emmènerait et si cela pouvait nous apporter quelque chose d’intéressant.

Donc, voilà, on a fait l’exercice et nous avons réalisé nous même une bonne partie des remixes. C’est toujours bien de retravailler les morceaux. Et pour certains,  on préfère même les arrangements des remixes, par rapport aux originaux.

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Rock Metal Mag : En décembre 2020 vous aviez déjà proposé  «Bent over Backwards» le remix de «Bent or Break»  réalisé par Red Tape dans une sonorité plus Electro. c’était en quelque sorte un premier essai?

Johann : Exactement. En fait, Red Tape est un des noms de scène de notre chanteur, Michel. Donc, il faisait pas mal de choses Electro et il s’est dit qu’il pourrait faire une version Red Tape de notre chanson, pour voir ce que ça donnerait. Et c’est vrai que c’était un premier essai.

C’est là que l’on s’est dit que cela pourrait marcher.  Et c’est juste après que l’on a été contacté par certaines personnes avec lesquelles on avait déjà travailler et aussi par d’autres. Donc, de là, on s’est dit que cela pouvait devenir un concept intéressant.

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Rock Metal Mag : Vous avez collaboré avec David Weber qui est ingénieur du son pour les Young Gods et avec Greco Rossetti (qui a enregistré Nitzer Ebb) . Donc ce sont eux qui vous ont contacté?

Johann : Alors, David Weber, c’est quelqu’un chez qui on a enregistré notre premier EP en 2016 et aussi certaines pistes de l’album sorti en 2020, au studio des forces motrices à Genève. Donc, on le connait déjà assez bien.  Il a travaillé avec les Young Gods, et il a une culture de chansons un peu Metal/Indus. Mais il a pensé que notre chanson pouvait avoir une version encore plus indus que l’originale. Il a donc fait deux remixes sur l’album.

Et puis, Greco Rossetti, était producteur du groupe Electro/Indus Nitzer Ebb qui a eu son heure de gloire fin des années 80, début des années 90. C’est devenu un groupe underground, assez culte pour ce milieu là. Et même chose, par le biais de connaissances communes, il nous a proposé de nous faire un remixe. Nous sommes très contents du résultat.

Il y a un autre artiste aussi, Aura Shred, qui nous a fait également un remixe d’Illustrated Girl qui nous a beaucoup plu. Chacun apporte une touche différente, mais c’est ce qui fait la richesse de l’exercice.

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Rock Metal Mag : Vous avez également travaillé avec Mokroïé ?

Johann : Alors, ce sont également des amis communs qui nous ont mis en contact. Il était inspiré par certaines de nos chansons. Il a donc fait les deux remixes de The Ropes et de In Troubled Times.

Et la plupart du temps on leur a donné les pistes originales et ils en ont fait ce qu’ils voulaient, à leur sauce. Et nous étions toujours très contents du résultat.

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Rock Metal Mag : Vous avez intitulé cette édition The Ropes Monolith par rapport à l’homogénéité et à la cohésion des deux versions?

Johann : C’est une bonne théorie et j’aimerais pouvoir dire que c’était aussi réfléchi que ça. Mais, en fait, on cherchait un emblème pour le groupe. Et Alban Verneret, notre directeur créatif, nous a proposé cet espèce de Monolith stylisé qui est sur le devant de la pochette. Alors on va dire, avec une inspiration, « 2001 l’Odyssée de l’Espace », mais plus moderne.

Le truc assez particulier de ce Monolith est son ouverture de couleur qui symbolise une entrée pour que les gens puissent pénétrer à l’intérieur.  Cela correspond à l’univers de Trank et ces personnes sont bien évidemment les bienvenues. Et nous espérons que ce qu’ils trouveront à l’intérieur leur plaira.

C’est une façon d’introduire le logo du groupe avec cette Monolith Edition.

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Rock Metal Mag : Et comment s’est passée l’enregistrement de ces remixes?

Johann : Alors il y a un tiers des remixes ou plutôt 40% des remixes qui ont été fait par des personnes extérieures. Donc, on leur a envoyé toutes les pistes originales de chaque instrument et de chaque voix. Ensuite, ils ont retravaillé chez eux.

Après les remixes que l’on a fait nous-mêmes, ont été réalisé par notre chanteur et architecte principal, Michel. De temps en temps, il nous proposait des choses, et on en discutait pour mettre un peu plus de ci ou un peu moins de ça.

D’autres fois aussi, on ajoutait des parties qui manquaient pour donner la pleine mesure de chaque version. Mais, fondamentalement, il a surtout réutilisé les pistes de base. Il les a beaucoup traitées, pour arriver à trouver une couleur différente qui corresponde plus à l’exercice du remixe.

Mais le processus a été très intéressant, du fait que l’on a rajouté ou enlevé certaines choses. Finalement, les chansons ont évoluées comme ça, même si 60% des remixes ont été faits par nous. Et ce n’est pas toujours simple de prendre du recul par rapport aux chansons. Mais cela s’est fait plutôt facilement.

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Rock Metal Mag :  Forever and a Day, Again et The Road n’ont pas été remixé pourquoi?

Johann : En fait pour The Road, la version originale était déjà assez marquée Electro, même la plus Electro de l’album. Donc, on s’est dit que l’on allait pas pouvoir ajouter grand chose en poussant le curseur encore plus vers l’Electro.

Après pour les deux autres, ce sont des chansons assez calmes, plutôt des ballades. Alors on ne voulait pas dénaturer complètement l’objectif et l’ambiance de ces deux chansons. Donc ce n’était probablement pas le meilleur exercice à faire. En fait, c’est toujours plus facile dans l’autre sens. C’est à dire avec un morceau qui bouge pas mal d’en faire un morceau beaucoup plus calme. Là, cela devient intéressant. A l’inverse, cela nous paraissait moins inspiré.

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Rock Metal Mag : Alors par contre, In Troubled Times,  Take the Money and Run et Bend or Break ont deux versions différentes pourquoi avoir choisi ces trois morceaux?

Johann : Alors, c’est vraiment venu de l’inspiration et puis aussi parce que d’ autres producteurs nous ont proposé de faire leur propre version. Par exemple pour In Troubled Times, il y a une version faite par Mokroïé et une autre faite par nous.

Sur Take The Money and Run, on avait fait un premier remixe Dub. Et puis après, on a eu des discussions avec des personnes qui sont dans le Gaming. Ils nous disaient qu’ils aimaient beaucoup notre musique et qu’ils voudraient bien avoir un titre comme bande son pour un jeu vidéo. C’est pour ça que l’on a fait de Take the Money and Run la version Police & Thieves, les policiers et les voleurs, qui est donc la Bande originale d’un jeu vidéo.

Nous n’avons pas fait nous-mêmes, deux remixes de la même chanson mais c’est vrai qu’avec un autre producteur, c’est devenu intéressant de le faire.

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Rock Metal Mag : Pourquoi avez vous changé l’ordre des titres de la Tracklist ?

Johann : Alors là, tu mets le doigt sur un sujet épineux, qui est l’ordre des chansons sur un album. J’ai l’impression que les groupes sont toujours très pointilleux là-dessus. Mais, je pense que nous, on est pire. (rires)

Alors, ce que l’on a essayé de faire sur l’album original et sur celui des remixes, c’est d’arriver à trouver un équilibre. Donc, changer les ambiances, ne pas mettre 3 titres similaires pour faire voyager l’auditeur. Et comme il y a différentes contrées, c’est vrai que cela nous demande du temps pour essayer de trouver la bonne combinaison. Donc, on a quand même réussi à se mettre d’accord. (rires) Après l’auditeur fera son choix.

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Rock Metal Mag: Vous avez ajouté une piste fantôme pour Refugee en version orchestrale, une manière de montrer que vous pourriez également enregistrer The Ropes avec un orchestre symphonique?

Johann : Alors cela fait partie de nos rêves. La logistique rend les choses un peu compliquées mais c’est vrai que la musique que l’on veut faire, on essaie de la rendre la plus cinématique possible. C’est à dire que nous l’imaginons comme la bande son d’une vie « bigger than life », si tu vois ce que je veux dire.

Alors, assez rapidement après nos débuts, on s’est rendu compte que la musique qui nous venait naturellement, donnait quelque part, une idée de grands espaces. Même si parfois c’est un peu claustrophobique, cela donne une idée de grandeur. Ce n’est pas pour se la péter, mais on pense que notre musique est plus adaptée à être jouée sur une grande scène que dans un petit bar.

Donc, voilà ce coté là nous vient spontanément. Alors, on se demande comment accentuer les émotions que l’on communique à l’auditeur pour les rendre super intenses. Et depuis plus de 300 ans, on a jamais fait vraiment mieux qu’avec un orchestre pour communiquer des émotions avec intensité.

On a fait nous mêmes des arrangements avec des cordes, déjà sur la version originale de Forever and a Day et sur Refugee. Et comme cela nous plaisait beaucoup, on l’a mixé séparément en Ghost Track pour que les gens puissent avoir une petite version orchestrale de Trank.

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Rock Metal Mag: Donc, c’est peut être dans les tuyaux pour le prochain album?

Johann : Alors ce qui est sur, pour le prochain album, c’est que l’on va continuer d’amplifier le coté des mélodies très accrocheuses. Il faut que l’on s’en souvienne facilement après une ou deux écoutes, et qu’idéalement, elles soient même chantées en concert. On va aussi gérer les contrastes des chansons, pour qu’il y ait quelque chose qui passe à chaque fois et surtout que ce ne soit pas pieds au plancher tout du long.

Ensuite, on va essayer d’élargir la palette des inspirations. C’est une chose sur laquelle on ne s’est jamais mis de limites. On a tous des cultures musicales très variées et c’est vrai que l’on aime bien que la musique de Trank soit difficilement étiquettable. Cela ne nous rend pas la vie facile lorsque l’on nous pose la question mais on aime bien . Il y a plein de gens qui écoutent des styles différents et c’est ce que l’on essaie de leur donner, puisque c’est ce que, nous, on écoute.

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Rock Metal Mag : La pochette de The Ropes était blanche et pour cette édition de Luxe vous avez choisi de faire une pochette noire très belle d’ailleurs.  Un vrai contraste aussi bien visuel que musical?

Johann : Oui, on s’était dit que si c’était pour ressortir le même album qui ressemble à peu près à la même chose, cela n’apportait pas grand chose. Donc, avec la version de luxe, c’est un peu le Yin et le Yang. L’album original est assez Rock et l’album de remixes assez Electro. Alors, si le 1er album était plutôt blanc, on va faire l’inverse pour la version de luxe.

Et donc, quand Alban Verneret, qui fait tous nos clips et tous nos visuels, nous a proposé ce design, nous sommes tous tombés amoureux en 4 secondes. Donc la décision était facile à prendre.

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Rock Metal Mag : C’est vraiment un superbe packaging. Mais, déjà pour le 1er album j’avais remarqué que vous peaufinez les moindres détails et vous ne laissez rien au hasard.

Johann : Oui, c’est vrai pour la musique, la composition, l’arrangement, la production, le mixage etc.. Mais aussi pour la partie visuelle car on est comme ça et on ne peut pas s’en empêcher. On passe tout notre temps pour avoir le meilleur résultat possible au final et on essaie d’être le plus cohérent possible. Les gens qui achètent un album aujourd’hui, il n’y en a plus des masses, donc autant qu’ils aient un truc qui soit sympa.

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Trank

Rock Metal Mag : Je présume que vous avez hâte de remonter sur scène pour défendre The Ropes. Est ce que vous aviez pu faire des concerts à sa sortie en septembre 2020 ?

Johann : Malheureusement non. L’album est sorti en plein confinement. On avait quelques trucs qui étaient programmés et comme tout le monde, cela a été annulé. On s’était d’ailleurs beaucoup posé la question de savoir si on maintenait la sortie ou non. Beaucoup de groupes ont voulu attendre et nous on s’est dit, l’album est là, on en est content, on va le sortir et on verra ensuite.

Mais c’est aussi pour ça que l’on a voulu sortir l’édition Deluxe. Si jamais les gens avaient raté la sortie de l’album,  à cause du confinement, ils avaient une deuxième option. Et comme les choses sont en train de s’améliorer progressivement, nous sommes en train de regarder ce que l’on peut faire pour défendre l’album sur scène.

Finalement, on adore être en studio, mais il n’y a rien de comparable avec une expérience sur scène pour partager les morceaux. On a fait des concerts absolument fous dans des grandes salles lorsque nous étions en première partie de groupes beaucoup plus gros que nous. Et les gens ne nous connaissent ni d’Eve ni d’Adam, et donc clairement ils venaient pour eux et pas pour nous. Mais au bout de quelques minutes voir 2000 ou 5000 personnes qui chantent nos refrains, cela fait quand même quelque chose.

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Rock Metal Mag : En concert vous ne jouerez que les versions d’origines ou votre setlist comportera aussi des remixes?

Johann : Alors c’est une très bonne question. Les versions remixes probablement pas telles qu’elles sont. Simplement parce que lorsque l’on est sur scène, on a envie de jouer ce que l’on entend. Il y a des séquences pour embellir le son de base, mais ce qui fait le coeur de ce que l’on joue, c’est quand même une guitare, une basse, une batterie et un chant. Donc, dans les versions remixes, il y a beaucoup de choses électroniques. Alors, à part si je me fais greffer trois autres bras, jouer tout ça risque d’être compliqué.

Donc des versions remixes, je ne pense pas. En revanche, faire des versions live de certains morceaux, ça oui, c’est déjà prévu. On commence à y travailler pour justement essayer de donner une version plus originale que les gens n’auront pas sur le CD.

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Rock Metal Mag : Est ce que vous avez pu planifier des dates pour l’année 2022?

Johann : Alors, pour l’instant, on en a une qui n’a pas encore été annoncée. Et on espère bien maintenir ce concert à Lyon au mois d’avril, avec deux autres groupes de la région lyonnaise. C’est une date que l’on avait prévu de faire pour la sortie de l’album il y a un an. Donc, on va essayer de la faire même si c’est un an et demi plus tard.

Ensuite, pour les festivals de l’été, c’est compliqué. En fait, c’est la programmation de 2020 qui a été reportée dans la plupart des cas, donc il n’y a plus beaucoup de créneaux disponibles. Mais on ne désespère pas et on continue de discuter avec les uns et les autres.

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Rock Metal Mag : Donc en attendant, vous continuez les compos pour la suite ?

Johann : oui, en fait la partie composition ne s’arrête jamais. Là, on a peut être une vingtaine de morceaux qui sont tous à différents niveaux d’aboutissement. On en a quatre ou cinq qui sont finalisés dans la partie composition et arrangements et qu’il faudra enregistrer en studio. Donc certains sont pratiquement finis mais on continue.

Normalement on devrait entrer en studio en janvier ou février, pour enregistrer les trois prochains singles. Et cela devrait sortir au printemps. Mais là, on va sortir plusieurs singles à la suite avant de repartir sur un album complet. On va donc essayer de donner des nouvelles un peu plus fréquemment. Cela nous permet aussi de voir quel est le retour du public. Il y a des choses qui vont peut être marcher super bien et d’autres moins bien. Cela nous permet aussi de nous ajuster pour continuer de progresser.

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Rock Metal Mag : Des singles que vous allez clipper ou pas ?

Johann : Alors oui. Pour les trois prochains singles, l’idée va être un concept global. Je ne peux pas t’en dire plus pour l’instant. Mais fin mars, on va justement clipper les 3 singles.

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On attend donc la suite et on remercie Johann pour cet entretien et Roger de Replica Promotion