The Darkness au Trabendo

The Darkness au Trabendo

The Darkness en concert au Trabendo à Parise dimanche 19 Novembre 2017 avec Blackfoot Gypsies en première partie. Live report de Catherine Alberola

The Darkness
au Trabendo à Paris
le dimanche 19 Novembre 2017

Avec
Blackfoot Gypsies
en première partie

Live report, texte et photos de
Catherine Alberola

Dimanche 19 novembre, direction le Trabendo pour le concert de The Darkness, groupe de hard rock britannique ayant connu un succès colossal au début des années 2000, de passage à Paris pour défendre son cinquième album studio « Pinewood Smile ». Ce groupe aux influences multiples, Queen, AC/DC, Aerosmith ou Thin Lizzy entre autres, est célèbre aussi pour les prestations scéniques de son chanteur et guitariste, Justin Hawkins, véritable showman déjanté.

La soirée commence avec  Blackfoot Gypsies, groupe de rock’n’roll originaire de Nashville. On se croirait propulsés plus d’un demi-siècle en arrière, à la grande époque de Woodstock. Leur rock rappelle celui de Led Zeppelin, des Kinks ou des Rolling Stones à leurs débuts. L’harmonica ajoute un supplément d’âme au blues rock de ce quatuor charismatique et talentueux au look très seventies.  Blackfoot Gypsies va offrir au public du Trabendo trente minutes de rock’n’roll et de blues « vintage », puisé dans les origines du rock.

https://www.facebook.com/blackfootgypsies/

Après cette très belle découverte et excellente première partie, place à la tête d’affiche. C’est sur un air d’Abba que The Darkness fait son entrée en scène. Le frontman, le chanteur et guitariste Justin Hawkins, porte une tenue pailletée très seventies. Frankie Poullain, le bassiste, est vêtu d’un costume rouge pat’d’eph et avec sa coupe afro, on ne sait trop, qui du chanteur ou de lui est le plus fascinant à observer. Si les deux autres membres du groupe semblent bien sages à côté, Dan Hawkins, guitariste et frangin du frontman, et Rufus Tiger Taylor à la batterie vont briller par leur talent tout au long du concert.
The Darkness démarre très fort avec « Open Fire », tiré de l’album « Last of Our Kind » sorti en 2015 devant un Trabendo déchaîné dès les premières secondes. Avec des musiciens à fond et un chanteur poussant le chant jusque dans des registres très aigus, le public prend une grosse claque dès ce premier titre. C’est parti pour « Love is only a feeling » tiré du premier album du groupe « Permission to land » sorti en 2003, qui connut un incroyable succès. Le groupe enchaîne avec l’excellent « Southern trains », extrait de son dernier opus « Pinewood Smile » sorti cette année. Batterie rapide, guitare nerveuse, solos incroyables, quelle claque ! Justin, qui a enlevé son manteau, porte une combinaison moulante au décolleté plongeant. La température grimpe très vite dans un Trabendo plein à craquer. Retour à l’album « Permission to land » avec le nerveux « Black Shuck » puis flash back en 2005 avec « One way ticket » de l’album « One Way Ticket to Hell… and Back »  interrompu par un lancer de médiators par Justin qui va communiquer longuement avec le public avant de finir la chanson. C’est décidément « Permission to land », qui est à l’honneur ce soir puisque c’est avec « Givin’up » que le groupe enchaîne avant de revenir au dernier opus avec un titre dédié à toutes les jolies filles, le bien nommé « All the pretty girls », rapide et nerveux à souhait. C’est un sans faute pour le moment. Qu’un tel groupe ne se produise pas dans une salle plus grande à Paris est incompréhensible. Sur « Barbarian », 2e extrait de « Last of our kind », Justin retire le haut de sa combinaison hyper moulante sous laquelle il porte un soutien-gorge dans le dos ! Sur les 9 titres de la deuxième partie du concert, quatre titres encore de « Permission to land », Makin out, Stuck in a rut, Get your hands off my woman, et bien entendu l’immense tube « I believe in a thing called love » en final.
Sur « Stuck in a rut » Justin va emprunter la casquette d’un certain « Xavier » dans le public ainsi que le sac à dos Pikachu en peluche d’une spectatrice qu’il va porter la durée d’une chanson avant de l’ouvrir et de faire semblant de fouiller dedans. L’humour ajouté au talent ne gâche rien bien au contraire !
Au rappel, après l’excellent « Japanese prisoner of love » du dernier album, alors que le public réclame « I believe in a thing called love », le groupe va faire durer un peu le suspens, attaquer une brève version instrumentale du titre sur laquelle le public s’époumonne et va faire semblant de terminer le concert avant de livrer enfin une version très rock de son titre phare dont on comprend pourquoi il a connu un tel succès ! Tous les ingrédients sont réunis pour faire un grand tube, un de ceux qui vous restent en tête et sur lesquels le public s’éclate sans retenue. Un pur bonheur avec solos de guitare, refrain entêtant et envolées lyriques du chanteur
A noter que tout au long du concert, chaque fois que son frangin a fait un solo de guitare, très fair-play, Justin s’est effacé pour lui laisser le devant de la scène.
Des musiciens de talent, un frontman déjanté, drôle et doué, des titres qui vous restent longtemps en tête, que demander de plus ? Une excellente soirée et un groupe qu’on espère voir à l’avenir dans une salle plus grande !

Set list the Dakness
Arrival : abba song
Open fire
Love is only a feeling
Southern trains
Black Shuck
One way ticket
Givin’up
All the pretty girls
Barbarian
Makin out
Every inch of you
Stuck in a rut
Mudslide
Solid gold
Get your hands off my woman
Growing on me

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Merci à Catherine Alberola pour ce Live report ( texte et photos )

Merci également à Sabrina de Veryshow … pour l’accréditation.