Le 1er Novembre dernier, le Trabendo de Paris accueillait les finlandais de Stratovarius venant célébrer la sortie de leur dernier opus, Eternal. Accompagnés de Divine Ascension et Gloryhammer, le concert s’annonçait explosif. Après deux ans d’absence sur le sol parisien, le groupe de power metal organisait une grande tournée à travers l’Europe, incluant deux dates
Le 1er Novembre dernier, le Trabendo de Paris accueillait les finlandais de Stratovarius venant célébrer la sortie de leur dernier opus, Eternal. Accompagnés de Divine Ascension et Gloryhammer, le concert s’annonçait explosif. Après deux ans d’absence sur le sol parisien, le groupe de power metal organisait une grande tournée à travers l’Europe, incluant deux dates françaises, à Besançon et Paris. Retour sur un concert épique, power et mélodique.
Le premier groupe à prendre possession de la scène parisienne est Divine Ascension. Le groupe australien mené par la très charismatique Jennifer Borg, est venu défendre le dernier album « Liberator« , sorti l’année dernière. Accompagné de sa mascotte, un petit koala en peluche, Divine Ascension envoie un son puissant accompagné de la voix lyrique de la jolie brune. Pour leur première venue à Paris, ils nous offrent un show de 6 chansons, proposant des morceaux figurants sur leurs deux albums, « As The Truth Appears » sorti en 2011, suivi de Liberator. Jennifer tente de nous communiquer sa bonne humeur, mais cela ne réussira pas à atteindre le public.
Ce qui n’est pas du tout le cas de Gloryhammer. Annoncé comme un groupe montant et adulé par la presse, certains fans ont fait le déplacement exclusivement pour les écossais. Pour ceux qu’ils ne les connaissent pas encore, Gloryhammer est tout un concept. Mené par Thomas Winkler, rebaptisé Angus McFire ou alors The Crown Prince of Dundee, Gloryhammer semblerait venu de l’espace, débarquant sur notre petite planète a dos de « Magic Dragons« . Venus équipés de leurs armures et leurs costumes, ils nous offrent un show déjanté plein de puissance, de magie et d’histoires toutes aussi folkloriques les unes que les autres. Christopher Bowes, le chanteur d’Alestorm, a revêtu son costume de pirate, pour passer derrière son clavier et interpréter Zagorax, The Dark Sorcerer of Auchtermuchty. Le groupe de symphonique/power metal débute son set légendaire par « Infernus Ad Astra » et « Legend of the Astral Hammer« , les deux premiers tracks issus du dernier album « Space 1992: Rise of the Chaos Wizards« , sorti en Septembre 2015. A peine le set entamé, le public s’en donne à cœur joie, chantonnant les paroles complétement loufoques, écrites par M. Bowes. Leur show bourré d’énergie alterne des morceaux du dernier opus avec des morceaux plus anciens tels que « Hail To Crail » ou encore le désormais célèbre, « The Unicorn Invasion of Dundee« , qui clôturera leur set dynamique, déjanté mais tout de même excellent. Si vous les avez raté ou si vous n’avez pas encore écouté le dernier opus, je vous conseille d’y remédier très rapidement. Ils seront de retour très prochainement. Stay tuned…
Setlist:
Infernus Ad Astra
Rise of the Chaos Wizards
Legend of the Astral Hammer
Hail to Crail
Universe on Fire
Angus McFife
The Hollywood Hootsman
Magic Dragon
Goblin King of the Darkstorm Galaxy
The Unicorn Invasion of Dundee
*****
Considérés comme l’un des pionniers du power metal, c’est sous un tonnerre d’applaudissements que Stratovarius prend place sur la scène parisienne. La bande de Timo Kotipelto se montre plus en forme que jamais et son chant est maitrisé à la perfection. « My Eternal Dream » fera office de chanson d’ouverture, à l’instar du CD. Dès la première chanson, nous pouvons constater le niveau d’excellence du groupe. Les finlandais restent très professionnels et solennels… Pas d’accoutrement, pas de discours entre les chansons, peu de communication avec le public, Stratovarius se contente d’interpréter ses 15 morceaux devant une foule agitée, mais qui semble moins euphorique que pendant le metal déjanté de Gloryhammer.
L’impeccable son du Trabendo met en valeur la voix du lead singer qui ne semble pas écrasée par la puissance des guitares et de la basse. Chaque instrument se fait parfaitement entendre dans une harmonie plus que mélodique. Seulement trois chansons de Eternal seront joués, laissant plus de temps pour les anciens morceaux, ainsi que les classiques tels que « Unbreakable« . Le solo de basse de Lauri Porra débute par l’hymne nationale française, la Marseillaise qui sera reprise en chœur par le public parisien. Le concert s’achève en beauté, avec « Hunting High and Low » et le groupe ravi qui remercie son public tel qu’il se doit.
Setlist:
My Eternal Dream
Eagleheart
Phoenix
Lost Without a Trace
SOS
Against the Wind
Bass Solo (« La Marseillaise »)
Paradise
The Lost Saga Keyboard Solo
Black Diamond Unbreakable
Rappel:
Forever
Shine in the Dark
Hunting High and Low
*****
Live report by Cherry
Merci à Ambre ‘GMADLD’ V pour les photos et à Base Production.