Shuffle – Interview

Shuffle – Interview

Rock Metal Mag a eu le plaisir de rencontrer Alex du groupe français Shuffle, pour nous parler de « Upon The Hill« , le premier album du groupe.     RMM: Peux-tu nous expliquer l’histoire de Shuffle ? Alex : L’histoire en fait c’est que nous nous sommes tous retrouvés en 2009 dans un projet qui s’appelle

Rock Metal Mag a eu le plaisir de rencontrer Alex du groupe français Shuffle, pour nous parler de « Upon The Hill« , le premier album du groupe.

 

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RMM: Peux-tu nous expliquer l’histoire de Shuffle ?

Alex : L’histoire en fait c’est que nous nous sommes tous retrouvés en 2009 dans un projet qui s’appelle Pink Floyd Project. Une compagnie de scène, qui accompagne les groupes de musique actuelle, avait lancé ce projet. C’était un tribute de Pink Floyd. C’est là que j’ai rencontré mes camarades Jordan, Sullivan et Jonathan. Suite au concert, il y avait un bon feeling entre nous. on s’est dit que nous devrions monter quelque chose car nous allions tous dans la même direction. On s’est donc mis à former un groupe. Au début on ne jouait que des reprises, et nous avons fait pas mal de dates. On s’est vraiment mis au boulot en 2011 et nous avons sorti un EP en 2012. Donc « Upon The Hill » est le premier « VRAI » album.

RMM: Peux tu nous parler du processus de création de « Upon The Hill » ?

Nous avons passé 2 bonnes années à travailler sur cet album là. Nous avons fait une trentaine de compos pour n’en garder que dix à la fin. Pour chacune des compos, nous avons réécrit certaines parties. Du coup, pour chacun des morceaux on avait 5 ou 6 versions différentes. En fait, nous avons un studio totalement opérationnel chez nous. Du coup on peut partir d’un boeuf, d’une idée ou peu importe et l’enregistrer, puis ensuite on travaille vraiment en configuration studio. On va rajouter certains éléments, comme des percussions ou autre chose, et c’est comme ça que l’on fonctionne pour la composition. Donc sur les trente morceaux réalisés, on en a gardé dix. On les a arrangés puis mis directement sur l’album. C’était un très long travail de composition mais nous sommes plutôt fiers, surtout de se dire que nous sommes arrivés aux dix morceaux ultimes pour aller au bout de notre démarche.

 

RMM: Quelles ont été les principales sources d’inspiration pour cet album ?

Il y en a beaucoup… La source la plus évidente est la vague fusion rock qu’il y a eu dans les années 90 en Californie, avec des groupes comme  Incubus, Deftones, Rage Against The Machine…  Mais nous avons été aussi beaucoup influencé par des combos plus européens et plus progressistes, comme Opeth par exemple. Le but de cet album était vraiment de réussir à mélanger tout cela dans un seul ouvrage pour que l’on puisse faire tout ce que nous aimons, sans aucune limite.

RMM: As-tu personnellement un morceau préféré dans cet album ?

Personnellement, ce serait « No Time« , car la signature rythmique est quand même de 15 et demi, et vu que je suis batteur, évidemment, cela me plait. Ce que j’aime bien dans ce morceau, c’est que justement ce n’est pas celui qu’on retient forcément. Car il y a des morceaux, dans le metal progressiste, où le but est de dire « on fait des trucs compliqués et on le montre »; là c’était vraiment la démarche inverse. Le but, c’était de réussir à amener quelque chose de pas évident à chanter à devenir quelque chose de chantable et c’est pour cela que j’aime beaucoup ce morceau. Il parle aussi de l’appartenance à des groupes qui se permettent dejuger des personnes sans les connaitre, et personnellement ça me touche vraiment.

RMM: L’artwork de l’album est intéressant, peux-tu nous en parler ?

Alors c’est du fait maison. Nous avons tout fait de A à Z. En fait, à la base, nous voulions exprimer les thèmes que nous abordons dans l’album, c’est-à-dire les sentiments humains, mais aussi l’esprit de destruction et de reconstruction, et nous voulions l’exprimer avec cette pochette, dans le sens où c’est très sombre, assez froid, bleu, noir. On a voulu rajouter des dessins, ce qui représente le côté un peu plus humain et chaleureux, avec la présence de fleurs qui repoussent, ce qui signifie que même si c’est très négatif, il y a toujours du positif.

RMM: Vous chantez uniquement en anglais, pourquoi ? Avez-vu prévu de chanter en français par la suite ?

Non, on ne chantera jamais en français. Tout simplement, car notre musique on l’envisage seulement en anglais et cela correspond plus avec les thèmes que nous abordons. De plus, pour nous, l’anglais est beaucoup plus fluide à chanter, et puis en français, il faut avoir une certaine plume, et ce n’est pas donné à tout le monde. Donc voilà, on ne va pas se risquer au français, puis cela ne nous tente pas.

RMM: Vous avez fait la première partie de groupes tels que Shaka Ponk, qui sont des bêtes de scène. Quelles expériences, en tirez-vous ?

Une superbe expérience sur beaucoup de points. Déjà dans le sens où on a pu voir comment marche une grosse machine comme Shaka Ponk.  C’était intéressant ne serait ce que dans la démarche qu’ils ont, et comment ils font leurs balances, etc. Puis nous avons beaucoup aimé l’esprit Shaka Ponk, car ce sont des musiciens qui font tout en self made comme leurs vidéos par exemple. Ils gèrent vraiment tout. C’était étonnant d’ailleurs car tout de suite après leurs balances, ils se sont mis sur leurs ordis et ont commencé a bosser sur leurs vidéos. C’est un groupe qui se débrouille tout seul, et nous avons toujours eu cette philosophie là.  De la pochette à la musique, nous avons tout fait sur notre album. Donc pour nous, c’était très intéressant de voir un groupe aussi connu se débrouiller tout seul alors  qu’il aurait pu déléguer le travail à d’autres personnes. C’est super enrichissant et motivant.

RMM: Alors, si vous deviez collaborer avec un artiste d’un univers totalement différent, qui choisirais-tu ?

… Ce n’est pas facile. Je dirais peut-être Swagg Man. Je ne sais pas, cela pourrait être marrant. Pour moi, il n’y a pas plus différent que lui.

RMM: Quel a été le dernier concert auquel tu as insisté ?

Je ne sais plus… La dernière place que j’ai payée, en tout cas, c’était Deftones au Zénith de Paris et c’était en Novembre dernier.

RMM: Rapidement, AC/DC ou Metallica ?

AC/DC

RMM: Iron Maiden ou Judas Priest ?

Iron Maiden

RMM: Black Sabbath ou Dio Sabbath ?

Avec Ozzy Osbourne

RMM remercie Alex et tous les membres du groupe Shuffle pour le temps accordé a cette interview.

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Membres: Jordan (Lead Voice & Guitars) Sullivane (Keyboards & Backing Vocals) Jonathan (Bass & Backing Vocals) Antoine (Samples & Backing Vocals & Percussions) Alex (Drums & Percussions)

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