Pixies et The Pale White le 27 mars 2024 à l’Olympia

Pixies et The Pale White le 27 mars 2024 à l’Olympia

Live report des Pixies et The Pale White le 27 mars 2024 à l’Olympia

AEG présentait Pixies et The Pale White le 27 mars 2024 à l’Olympia

Live report de David Dwidou Photography

AEG présentait Pixies et The Pale White

Un an après leur passage à l’Olympia pour 2 dates, les Pixies sont de retour dans cette même prestigieuse salle parisienne. Mais pour 1 date de plus que l’an dernier, soit 3, tellement l’engouement a été grand à l’annonce de ce show spécial. Cette tournée met à l’honneur les 2 albums «Bossanova» et «Trompe le monde» joués en intégralité.

The Pale White

Pour ouvrir cette soirée commémorative de ces 2 albums, c’est le jeune trio anglais de Newcastle qui a été choisi. The Pale White investit donc la scène de l’Olympia pour la 3ème soirée de cette série de concerts dans la capitale. Le public est bien venu en masse pour les Pixies, mais cela ne les décontenance nullement. Ils déboulent sur scène et envoie un gros son rock à tendance heavy. C’est lourd et agressif, ce qui convainc la partie la plus «rock» du public.

Le trio est formé de deux frères, Adam au chant et à la guitare, et Jack à la batterie. Ils sont complétés pas Davey à la basse. Le groupe sur scène est très intense et se livre complètement. Mention spéciale au batteur qui déborde d’énergie et ferait le show à lui seul si ses deux compères ne l’imitaient pas avec succès. Le son est massif notamment grâce à une basse énorme dans le mix.

Les anglais ont fait le job, voire plus, car ils ont sauvé la soirée de plusieurs spectateurs. ( voir plus bas…)

Line-up :

Adam Hope : guitare
Jack Hope : batterie
Davey Barrow : basse

Setlist :

HFCYPAM+
List Of Enemies
Validate Me
Nostradamus
Taste The Sun That Dress+
Medicine

The Pale WhiteThe Pale WhiteThe Pale WhiteThe Pale WhiteThe Pale White

Avant le dernier des 3 concerts des Pixies à l’Olympia, le public a droit à un interlude lors du changement de plateau. En effet un speaker vient le mettre à contribution pour applaudir le départ en retraite d’Yvette qui gérait le calendrier de la mythique salle depuis des décennies. Opération réussie avec des applaudissements nourris pour Yvette.

Pixies

Les bostoniens ont donc décidé de mettre à l’honneur les 2 albums qui ont précédé leur séparation, «Bossanova» (1990) et «Trompe le monde» (1991). En 2004, le groupe s’est réuni pour une décennie de concerts et pour reprendre le chemin du studio en 2014. Ces 2 albums ont marqué une prise de pouvoir de Black Francis sur le groupe. Depuis cela semble être resté le cas.

Le set débute donc chronologiquement par «Bossanova» et son titre instrumental surf-rock «Cecilia Ann». Ce morceau met de suite le public dans l’ambiance spéciale des Pixies et plonge les plus vieux dans un voyage vieux de 30 ans.

Derrière les musiciens, la scénographie est splendide, bien mise en lumière par un excellent éclairagiste.

Quatre sphères lumineuses représentent le globe terrestre de la pochette de «Bossanova». Tous les titres de l’album vont s’enchainer… Mais sans aucune interaction ni entre les musiciens, ni entre les musiciens et le public.

Certes on est loin des jeunes années des Pixies et il est vrai que depuis leur retour, les shows ont tendance à se passer ainsi. Mais cela reste tout de même déconcertant pour un concert Rock. Musiciens immobiles, pas un seul regard complice entre eux ni vers le public. On en déduit donc qu’ils sont extrêmement concentrés sur leur prestation. Mais force est de constater qu’il y a un sentiment de flottement dans les morceaux.

Tempos qui bougent, mise en place douteuse… On ne saurait dire d’où vient se flottement mais il est perceptible.

Le groupe est pourtant composé des 3 piliers, Black Francis (chant et guitare), Joey Santiago (guitare) et David Lovering (batterie). Rejoint tout récemment par Emma Richardson à la basse. Est-ce la rythmique qui est la source de flottement ressenti ?

Qu’à cela ne tienne, le public apprécie tout de même ce concert tant attendu. La première moitié du show sur «Bossanova» laisse une impression un peu mollassonne. Puis les globes terrestres font un demi-tour et se transforment en globes oculaires.

Le groupe s’apprête à nous délivrer maintenant l’album «Trompe le monde».

Heureusement, dans cette deuxième moitié les musiciens trouvent un regain d’énergie. Il est bien présent sur «Planet Of Sound» et «Subbacultcha» entre autres. Ce regain d’énergie atténue le sentiment de flottement des morceaux. Le public attentif chante les paroles pour accompagner Black Francis. Et toujours sans aucune interaction de la part du groupe, il se voit tout de même offrir une nouvelle chanson «Vegas Suite». Puis 3 morceaux pour conclure ce show et enfin un signe de communication gestuel avec le public lors des salutations du groupe. Le public tente d’arracher un rappel, sans résultat.

Line-up :

Black Francis : chant, guitare
David Lovering : batterie
Joey Santiago : guitare
Emma Richardson : basse

Setlist :

Cecilia Ann (The Surftones cover)
Rock Music
Velouria
Allison
Is She Weird
Ana
All Over the World
Dig for Fire
Down to the Well
The Happening
Blown Away
Hang Wire
Stormy Weather
Havalina
Trompe le Monde
Trompe le Monde
Planet of Sound
Alec Eiffel
The Sad Punk
Head On (The Jesus and Mary Chain cover)
U-Mass
Palace of the Brine
Letter to Memphis
Bird Dream of the Olympus Mons
Space (I Believe In)
Subbacultcha
Distance Equals Rate Times Time
Lovely Day
Motorway to Roswell
The Navajo Know
Vegas Suite
Wave of Mutilation
Where Is My Mind?
Here Comes Your Man

Merci à AEG pour l ‘accréditation

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