ORAKLE: interview

ORAKLE: interview

Le troisième album d’Orakle « Eclats », est sorti le 11 mai dernier chez Apathia Records. L’équipe de Rock Metal Mag a eu le plaisir de rencontrer Pierre « Clevdh » Pethe, le batteur du groupe parisien Orakle   Rock Metal Mag:  Bonjour Pierre, Peux tu nous raconter l’histoire d’Orakle ? Pierre: En fait, Achenar (Frederic Gervais, chant, basse) et moi

Le troisième album d’Orakle « Eclats », est sorti le 11 mai dernier chez Apathia Records.

L’équipe de Rock Metal Mag a eu le plaisir de rencontrer Pierre « Clevdh » Pethe, le batteur du groupe parisien Orakle

Eclats-Artwork-WEB-copie
 

Rock Metal Mag:  Bonjour Pierre, Peux tu nous raconter l’histoire d’Orakle ?

Pierre: En fait, Achenar (Frederic Gervais, chant, basse) et moi même, nous nous connaissions depuis longtemps, depuis le lycée exactement.En fait depuis 14 ans.. C’était super car lorsque nous nous sommes rencontrés, on a tout de suite accroché grâce à nos influences musicales.  On aimait les même groupes, alors cela nous a rapprochés, donc nous avons décidé de jouer ensembles et pourquoi pas monter un groupe. Mais c’est vraiment en 2002 qu’Orakle s’est crée. En 2005, nous avons sorti notre premier album. Puis le deuxième assez rapidement en 2008, et voilà…nous sommes de retour !

 

RMM: « Eclats » est sorti 7 ans après le très bon « Tourments et Perditions ». Pourquoi une si longue pause ?

P : Tout d’abord, après avoir réalisé « Tourments et Perditions« , on ne s’était pas dit « bon, les gars, on arrête pendant un moment », c’était pas forcément prévu mais c’est vrai que nous avions besoin de temps. Tout d’abord, il fallait défendre ce deuxième album, on a fait 2 ans de tournée, ce qui est relativement beaucoup. Puis, on avait vraiment envie de faire quelque chose de différent,  de ne pas faire un album complètement similaire aux autres, on avait besoin d’expérimenter de nouvelles choses, de découvrir beaucoup de nouveaux trucs, de nouvelles sonorités musicales qu’on voulait incorporer par la suite. C’était assez enrichissant et intense. Puis, le line up a changé, et ça nous a pris beaucoup de temps avant de trouver quelqu’un pour remplacer notre guitariste, parti en 2010. Enfin bref, nous n’avons pas glandé pendant ces 7 ans, nous avons pris notre temps, certes, mais je pense que c’était nécessaire.

 

RMM: Quelles sont les différences entre « Eclats » et les albums précédents ?

P: Hum, comment je pourrais décrire cela ? Il est plus personnel, plus authentique. Nous ne nous sommes mis aucune barrière. Nous faisions clairement comme nous le ressentions, et comme on voulait. Et c’est génial de pouvoir faire ce que l’on veut. Puis, on s’est un peu plus ouvert, et nous avons fini par nuancer notre musique. Avant, on se décrivait comme un groupe de black. Pour cet album, on a essayé d’y mettre un peu plus  de nos diverses influences, et je pense que cela se ressent. Puis, on a tous des influences différentes et variées, alors je trouve qu’en les incorporant toutes, cela fait un sacré bon mélange. On a tous mis un peu du notre, et c’est vraiment un album de groupe. On a pris beaucoup de plaisir à le faire et nous en sommes très satisfaits.

 

RMM: comment vous est venu le choix de la pochette d' »Eclats » ?

P: La pochette a été réalisée une fois l’album terminé. A la différence des deux albums précédents plutôt sombres, on a choisi un fond clair en rapport avec notre musique qui s’est éclaircie. La sculpture c’est par rapport à nos textes et aux thèmes des paroles. Elle représente bien ce que l’on ressent dans nos chansons. Il y a comme une ascension un regard vers le haut.

 

RMM: C’est assez rare les groupes français qui choisissent de chanter dans leur langue. Vous le faites, pourquoi ? Avez-vous l’intention de changer par la suite ?

P: Franchement ? Non (rires). Il y a très peu de groupes français qui chantent en français, du coup, cela fait notre particularité. En plus de cela, les paroles sont fondamentales pour Orakle, je veux dire, nous prenons beaucoup de temps pour écrire nos textes, c’est une base essentielle pour nous. C’est beaucoup plus facile pour nous d’aborder les textes qui nous touchent et nous intéressent en français plutôt qu’en anglais, ce qui est logique. Comme je l’ai dit, les textes sont très importants pour nous, alors j’ai vraiment besoin de pouvoir m’exprimer aussi facilement que je le veux afin de pouvoir évoquer ce qui me plait.

 

 RMM: Vous avez joué au Hellfest en 2009. C’est une très belle expérience. Parle nous en.

P: Évidemment, le Hellfest reste l’un de nos meilleurs souvenirs. Je m’en souviens encore très bien. On avait tourné pendant 1 an, et on ouvrait la scène. C’était très exaltant. Puis, c’est toujours intéressant de faire des festivals, de faire découvrir notre musique à des fans à la recherche de nos nouveaux groupes. On aurait bien aimé le faire cette année mais c’était trop tard malheureusement. Enfin bref, c’est une expérience à retenter dès que possible !

 

RMM: Quels sont les futurs plans pour Orakle ?

P: On va faire quelques dates cet été, puis on ira défendre « Eclats » en automne prochain. J’ai hâte de refaire de la scène. On aurait vraiment bien aimé faire une tournée de festivals cet été, mais l’album étant sorti que récemment, c’était impossible pour nous.

 

RMM: Selon toi, quel est le meilleur CD de 2014 ?

P: Tu me poses une colle. J’ai du mal avec les dates… Je ne sais pas. Le dernier album qui m’a beaucoup plu c’était « Horizons » de Detroit. Mais il n’est pas sorti en 2014 (rires). En 2014, je ne sais pas du tout, désolé !

Orakle

 

Rock Metal Mag remercie Pierre « Clevdh » Pethe de nous avoir accordé cette interview.

Merci à tous les membres du groupe Orakle

Merci également à Replica Promotion

 

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