Garmonbozia présentait Ne Obliviscaris, Persefone, The Omnific au Petit Bain à Paris le 21 mai 2023

CONCERT COMPLET

Live Report de David Dwidou Photography

En ce dimanche ensoleillé sur les bords de Seine, Garmonbozia nous propose une affiche Metal pleine d’originalités. La soirée va se dérouler à guichet fermé dans la bouillonnante salle de la Péniche du Petit Bain.

The Omnific

The Omnific est un trio australien évoluant dans le Djent / Progessive Metal. Sa particularité unique est d’être composé de 2 bassistes, Matthew Fackrell et Toby Peterson-Stewart, et d’un batteur Jerome Lematua ! Le groupe, formé en 2016 a sorti son 1er album « Escapades » en 2021.

Pas de chant, uniquement de l’instrumental de haute volée, avec deux bassistes virtuoses de la cinq cordes ! On ne peut pas vraiment dire qu’on est dans le Metal, plutôt un mix de Djent, Jazz,… avec des arrangements et rythmiques lorgnant vers le prog. Jérôme à la batterie est en soutien rythmique constant de ses 2 camarades qui développent à loisir des lignes de basse hautement techniques. En tout cas le public apprécie grandement ce show vu les applaudissements nourris tout au long du show.

Setlist :

Antecedent
Wax & Wane
Merlin’s Id
Fountainhead
Ne Plus Ultra
Objets de Vertu

Persefone

C’est l’heure maintenant de découvrir ce groupe de plus de vingt ans (formé en 2001) . Une de leur particularité vient de leur provenance, Andorre, principauté qui ne regorge pas vraiment de groupe de Metal Extrême. Une autre originalité est qu’ils évoluent actuellement sans bassiste sur scène. Le line up a donc été modifié et nous retrouvons donc ce soir sur scène Daniel R. Flys (Eternal Storm) au chant, Carlos Lozano et Filipe Baldaia aux guitares, Miguel “Moe” Espinosa aux claviers et Sergi “Bobby” Verdeguer à la batterie, sans, Toni Mestre Coy à la basse . Le dernier album du groupe, Metanoia est sorti le 4 février 2022.

Question musique on est plus en territoire connu qu’avec The Omnific. Persefone nous délivre un Death Metal mélodique de haute technicité, et garde ainsi le seuil de virtuosité proposé par The Omnific tout juste avant eux. Pas de temps mort lors du concert, les titres s’enchainent parfaitement, les 2 guitaristes nous en mettent plein la vue.

Setlist :

Flying Sea Dragons
Mind as Universe
The Great Reality
Prison Skin
Living Waves
Katabasis
Merkabah
The Majestic of Gaia

Ne Obliviscaris

La tête d’affiche de ce soir, Ne Obliviscaris quand à elle, tient sa particularité d’avoir un leader au chant et… au violon ! Ce groupe Australien se compose donc de Tim Charles (chant clair et violon), James Dorton en remplacement temporaire de Marc « Xenoyr » Campbell (chant growl), Matt Klavins et Benjamin Baret (Guitares), Martino Garattoni (basse) et Kevin Paradis (batterie).

La côte de popularité de Ne Obliviscaris a suffi à remplir très vite ce Petit Bain, et beaucoup auront cherché des places jusqu’au dernier moment. Le groupe peut se targuer d’avoir une fan base fidèle en France, les T-Shirt du groupe étaient nombreux sur les spectateurs avant même d’entrer et d’accéder au merch.

Les musiciens font leur line-check en toute simplicité devant le public qui s’impatiente de les voir commencer le show. Son voeux sera très vite exhaussé, et même si The Omnific et Persefone ont bien été apprécié du public, il est clair que le niveau de participation de ce dernier est monté d’un cran dès le premier morceau de Ne Oblivsicaris.

Nous avons droit a une nouvelle décharge de Death Metal mélodique et progressif, avec toujours cette même virtuosité de la part des musiciens sur scène.

Décidément cette soirée aura vraiment été une soirée de virtuoses !

Tim et James se partagent le chant, avec Tim au chant clair (et tout sourire en permanence), tandis que James se charge des growls, d’une manière des plus impressionnantes. Nous saluons de façon très chauvine mais méritée la formidable prestation de notre compatriote Benjamin à la guitare lead, d’une extrême précision et feeling que ce soit en jouant avec ou sans médiator ! Le duo basse-batterie n’est pas en reste, très précis, carré et technique. Martino à la basse est impressionnant lui aussi et fait preuve d’une véritable complicité sur scène avec son compère Benjamin.

En fin de concert lors des serrages de main Tim se fait littéralement happer par le public. C’est ainsi qu’il se retrouve à slammer malgré lui pour le plus grand bonheur des fans, et le sien également vu son sourire.

Setlist :

Intra Venus
Equus
Misericorde I – As the Flesh Falls
Misericorde II – Anatomy of Quiescence
Libera (Part I): Saturnine Spheres
Forget Not
Devour Me, Colossus (Part I): Blackholes
Graal

Rappel :

And Plague Flowers the Kaleidoscope

Merci à Garmonbozia pour l’accréditation