Live Report du Mennecy Metal Fest : jour 2 : samedi 6 septembre 2025 avec : STABWOUND, KRASHKARMA, PARALLYX, DIRTY FONZY, WALTARI, NIGHTMARE, LIES WE SOLD, KOB, LES SHERIFF, IMPUREZA, ENSIFERUM, CARPENTER BRUT
Mennecy Metal Fest : Samedi 6 septembre 2025 : Jour 2
Live report de Martine Varago : Texte et photos
Remerciements à Gérome et à Thomas Schneider pour l’accréditation
Retour au Mennecy Metal Fest pour la seconde journée.
Les tentes de camping poussent comme des champignons dans le parc. Il est vrai que l’automne approche à grands pas. Mais l’organisation devrait surtout prévoir davantage d’espace à l’avenir car la progression du Menecy Metal Fest est telle qu’il manque des places un peu partout, dans le camping et dans le parking.
Départ en trombe dès 13h30 avec Stabwound qui balaie l’atmosphère d’un metal dynamique et organique. Le public se réveille au son de riffs rapides et d’une énergie palpable. Les premiers headbangs apparaissent, et la puissance brute du groupe fait immédiatement vibrer la scène.
Sur la Menn’s Stage, c’est une ouverture tonitruante avec Lies We Sold. Malgré un public encore peu nombreux, le groupe déverse son metalcore. Les riffs sonnent avec une énergie rock brute, et le frontman captive dès les premiers accords — un coup d’envoi qui pose immédiatement l’ambiance.
Retour sur la Eye Stage où l’on attend avec impatience le duo de Los Angeles. Au loin, on entend des percussions. On dirait une fanfare ! Mais en réalité, Niki joue sur son tambour, accompagné de Ralph. Drôle d’entrée en matière ! Krashkarma enchaîne avec une performance percutante : riffs acérés de la basse-guitare de Ralph, batterie martiale, chant envoûtant… Leur style thrash moderne entraîne un pit en mouvement constant, chauffant l’ambiance avant les sets qui suivent. Leur charisme explose sur scène. Un duo qui monte.
KOB a fort à faire pour poursuivre cet élan. Dès 15h50, ces habitués du Mennecy Metal Fest livrent un heavy furieux, avec riffs acérés et batterie martelante. D’un heavy metal classique des années 80 (à la manière de Iron Maiden, Judas Priest) à un hard rock musclé, parfois proche de Dio, Accept ou Manowar, KOB rend hommage aux grands du genre tout en gardant une identité propre. Par moments, des touches plus modernes ou power metal, mais toujours avec une base « old school ».
Retour sur la Eye Stage avec Parallyx. Le festival glisse vers le viscéral. Son metalcore, teinté de nuances progressives, déchaîne la fosse. La chanteuse Lina assure une belle présence sur scène et déclare : « L’an dernier, j’étais à votre place, dans le public. Et aujourd’hui, c’est juste incroyable de me retrouver ici ! » Les variations mélodiques et les passages écrasants créent une atmosphère intense, souvent ponctuée de slams et de mosh. Le set est mémorable.
Les Sheriff, quartet punk rock déchaîné venu de Montpellier, balance ses morceaux. Le public scande les paroles par cœur. Un père danse et chante, sa fillette sur les épaules. La présence scénique du groupe est impressionnante : sourire aux lèvres, riffs généreux, ils enchaînent les tubes comme « Du rock’n’roll dans ma bagnole ». Ça pogote dur dans le parc. En 40 ans d’existence, Les Sheriff n’ont rien perdu de leur humour ni de leur énergie.
Encore un détour par la Eye Stage. Dirty Fonzy, pote des Sheriff, apporte son punk rock exporté d’Albi. Riffs entraînants, section rythmique solide et chant habité : tout y est pour quelque chose de moins brutal, mais terriblement accrocheur. Le public répond à l’appel, oscillant entre headbangs et mouvements de foule.
Avec son brutal death teinté de flamenco, Impureza se démarque notamment par la présence d’une danseuse de flamenco. Son metal est un mélange dévastateur et hypnotique. La performance scénique se révèle comme une véritable claque sonore et visuelle, oscillant entre la fureur du heavy et la finesse de la musique espagnole.
Place à Waltari. C’est une formation finlandaise reconnue pour son éclectisme. Avec un mélange audacieux des genres — du metal à l’électro, en passant par le funk ou le rap —, le tout exécuté avec finesse, la formation séduit. Le public danse, sidéré et ravi par ce tourbillon musical imprévisible au Mennecy Metal Fest.
Ensiferum, le groupe finlandais épique et puissant, en mode folk/power metal, enflamme la fosse. Mélodies virevoltantes, chœurs guerriers et énergie communicative : le quintet livre un sacré show. En fin de prestation, il joue un blues sous des spots bleus pour apaiser les yeux et les oreilles.
Sur la Eye stage, le groupe national Nightmare achève la soirée sur une note épique. Heavy/power metal mélodique, voix de haute volée et refrains fédérateurs : tout est réuni pour une performance grandiose. Le public chante avec enthousiasme, transporté par l’émotion.
Il est 23h30 quand Carpenter Brut clôture en apothéose . Les Poitevins jouent une dark synth-wave rétro. Synthés saturés, beats acérés : une autre dimension musicale pour finir la seconde soirée du Mennecy Metal Fest sur une note électro-satanique totalement rafraîchissante.
On glisse doucement vers le dimanche matin… en transe.
A demain donc, pour la dernière journée du Mennecy Metal Fest
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Mennecy Metal Fest : Jour 1 : https://rockmetalmag.fr/mennecy-metal-fest-vendredi-5-septembre/
Mennecy Metal Fest : Jour 3 : https://rockmetalmag.fr/mennecy-metal-fest-dimanche-7-septembre/







































