Live Report: Airbourne à l’Olympia de Paris

Live Report: Airbourne à l’Olympia de Paris

Live Report : AIRBOURNE à l’Olympia de Paris le 22/11/13

Live Report  : AIRBOURNE à l’Olympia de Paris le 22/11/13
Premières parties  : CORRODED et BLACK SPIDERS

C’est dans la salle mythique et pleine à craquer de l’Olympia, que les australiens d’AIRBOURNE ont décidé de mettre le feu une dernière fois dans l’hexagone.

Mais place tout d’abord au premier groupe d’ouverture. Il s’agit de CORRODED,groupe suédois formé en 2004 et qui possède trois albums au compteur. Leur set est brut et bref mais, on passe un bon moment. La voix du chanteur/guitariste n’est pas sans rappeler celle de Zakk Wylde (Black Label Society).

Après une petite attente sur La Resa Dei Conti d’Ennio Morricone, les anglais de BLACK SPIDERS débarquent sur scène. Leur énergie est communicative et ça commence à bien chauffer dans la salle. Formé en 2008, le groupe a déjà fait la première partie d’AIRBOURNE en Europe . Vous les avez aussi peut être découvert au Hellfest de juin dernier où leur prestation n’est pas passée inaperçue. C’est avec KISS Tried to Kill Me qu’ils entament leur set avec frénésie. Le batteur, surnommé Tiger, dans son mini short n’en finit pas de nous sortir des têtes et des grimaces toutes plus folles les unes que les autres ! Leur musique à la frontière entre le Rock’n’Roll et le Stoner ainsi que leur dynamisme font mouche. Le chanteur n’hésite pas à demander à la foule de faire des doigts au groupe en beuglant « Fuck you Black Spiders ». Non, non, ces délurés ne se sont pas échappés d’un asile ! Une bonne ambiance règne donc dans l’Olympia et les gars prêtent même leurs grandes chopes de bière pour que le public puisse s’y abreuver, avant de quitter la scène.

L’intro de Terminator 2 retentit. La salle impatiente et déjà bien excitée par les deux précédents groupes, scande le nom d’AIRBOURNE. Enfin, Ready To Rock débute et les australiens déboulent sur scène tels des boulets de canon ! Cette chanson, comme beaucoup d’autres du groupe, sonne comme un hymne. Il faut assister à leur concert pour vraiment comprendre l’énergie et la prestance que le groupe dégage en live. Les fans s’égosillent, bras levés et tête remuant à tout va. Pas de répit, le quatuor enchaîne sur Too Much, Too Young, Too Fast. La fosse est en délire avec des personnes écrasées, les unes sur les autres, sans oublier celles qui passent au dessus ! Joel O’Keeffe (chant/guitare) arpente la scène muni de sa Gibson Explorer telle une machine infernale qu’on ne peut arrêter. Justin Street (basse) et David Roads (guitare rythmique) sont tout aussi énergiques, courant, échangeant leur place et headbangant avec frénésie ! Ryan O’keeffe (batterie) ne sera pas en reste, bien que plus dans l’ombre derrière sa batterie. Le show est carré et les chansons s’enchaînent, tout comme les riffs. Vient donc Girls in Black, puis Back in The Game. Ils sont de retour et ça fait plaisir de savoir que la relève est bel et bien assurée. Ce soir là, comme toujours, ils vont tout donner pour leur public, au nom du Rock’n’Roll. Le titre Blonde, Bad and Beautiful est la bonne surprise de la soirée. Après une courte explication sur la naissance de la chanson Black Dog Barking, celle-ci résonne dans l’Olympia. La foule animalisée aboie les paroles pour le plus grand plaisir du groupe. Joel vient s’abattre sur le premier rang, offrant encore un solo et aussi son médiator à un fan arborant une pancarte « She will fuck me if I get your guitar pick ». Ce qui ne manquera pas de faire sourire le chanteur. On s’y attend toujours, mais ça reste quand même amusant de voir Joel boire au goulot la moitié d’une bouteille de vin, estampillée Motorhead qui plus est, sur Cheap Wine and Cheaper Women. La foule acclame le groupe. Les solos du frontman, beaucoup mis en avant (peu être trop, au détriment des autres), pleuvent dans la salle, tout comme les bières ! Le public s’époumonera sur No Way But The Hard Way et chantera à plusieurs reprise le refrain, devant un groupe ravi. Puis arrive un court intermède après Stand Up For Rock’n’Roll.
La salle de l’Olympia est chauffée à bloc, les barrières et le sol tremblent. Les fans déchaînés savent que la fin est proche et en redemandent ! Ryan revient sur une scène plongée dans le noir ou il se retrouve seul éclairé. Il fait retentir la sirène de Live It Up avant de reprendre place derrière sa batterie. Joel apparaît à son tour en haut des amplis Marshall… Tiens, ça ne vous rappel rien  ? Après le passage de celui-ci dans la foule à dos de roadie, le voilà maintenant qui se hisse sur des amplis tout comme son célèbre confrère dont il est inutile de citer le nom ! Mais quoi qu’il en soit, le show est assuré avec brio. Les poings se lèvent sur Raise The Flag, chanson inspirée par un de leur concert en France pour la petite anecdote. Et deuxième service dans la foule pour ce dingue de frontman. David et Justin en profitent pour se mettre en avant sur scène. Ces gars là ne font pas dans la dentelle et nous offre un son simple, sans fioritures. Les premiers accords de Runnin’Wild se font entendre et ne pouvant escalader des rambardes, Joel va jouer sont solo sur un petit belvédère placé au dessus de la mezzanine, s’éclatant au passage quelques bières sur la tête. Comme à l’accoutumé, il redescend et vient s’exploser généreusement d’autres canettes sur le crâne, arrosant le public avant de les jeter dans la fosse. Le groupe joue quelques riffs de leurs aînés avec Paranoid, Dog Eat Dog, Live and Let Die ! Le public saute et donne du fil à retordre à la sécurité. Le set sur termine sur les mots de Joel disant que tant qu’ils seront là et tant que nous serons tous là, le Rock’n’Roll ne mourra jamais  ! On veut bien le croire !
Le quatuor a littéralement enflammé l’Olympia  ! Un des seuls point noir de cette soirée de folie est la voix de Joel, pourtant au top, qui fut quasi inaudible sur la majeure partie des chansons. On peut aussi regretter le fait que le reste du groupe est trop peu éclairé sur scène…
Une chose est sur, AIRBOURNE a un grand et brillant avenir devant lui et ce soir, le groupe nous a encore prouvé qu’il est taillé pour le live.

Setlist :

Ready To Rock
Too Much, Too Young, Too Fast
Girls In Black
Back In The Game
Diamond In The Rough
Blonde, Bad and Beautiful
Black Dog Barking
Cheap Wine & Cheaper Women
No Way But The Hard Way
Stand Up For Rock’n’Roll

Live It Up
Raise The Flag
Runnin’ Wild