Entretien au Hard Rock Café avec Jock et Jack de KNUCKLE HEAD à l’occasion de la journée promotion organisée par Roger de Replica Promotion

Nouvel album Holsters And Rituals paru le 18 mars 2022

TRACKLIST

1.HOLSTERS AND RITUALS
2.THE RIGHT WAY
3.RITUAL
4.BRAND NEW LIFE
5.LIVING DEEP/INTO THE NIGHT
6.BURN
7.THE NECROMANCIER
8.EXISTANCIAL ANGER ( Feat Albert Bouchard, Blue Öyster Cult)
9.THE SWORD

Jock : Drum & Rhythm guitar et Jack : Vocals & Lead guitar

https://www.facebook.com/KnuckleHeadOfficial/

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Rock Metal Mag :  On peut dire que vous êtes un duo très prolifique puisque vous venez de sortir Holsters And Rituals le 18 mars dernier et 2 ans et demi après II paru en septembre 2019. Est ce que la pandémie et les confinements vous ont incité à reprendre les compositions ou bien c’est votre coté insatiable et passionné de musique qui vous pousse à toujours écrire de nouveaux morceaux?

Jock : Alors je pense que le Covid est bien tombé. Mais, on avait déjà parlé de refaire quelque chose avant parce que l’on avait envie de créer.

Jack : En fait, on était sur une bonne pente où l’on avait de plus en plus de concerts. Et du coup, on voulait faire un nouvel album.  Mais c’est vrai que le Covid nous a donné plus de temps, au niveau recherches pour qu’il soit plus abouti. On a vraiment pris le temps de le composer. Quand tu ne joue pas, si tu restes enfermé chez toi, tu pètes le câble.  Donc, on a composé, mais c’était dur. Etre inspiré quand tu es confiné chez toi, c’est compliqué.

Moi, je suis inspiré quand je bouge et quand je vois des choses tout comme Jock .

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Rock Metal Mag : C’est votre état d’esprit, moto, liberté et rock’n’roll qui ressort .

Jack : Oui. Et les anciens albums nous ont vraiment permis de tester plein de choses, d’évoluer et de savoir vers où on veut aller. Ils nous ont aidé à créer  cet album, Holsters and Rituals qui pour moi représente vraiment notre univers. Maintenant il faut broder autour de ça.

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Rock Metal Mag : Pourquoi avoir choisi comme titre de cet album Holsters And Rituals, qui est aussi le morceau d’ouverture?

Jack : Alors ce n’est pas à cause du titre de la chanson mais plutôt pour lui donner un nom car on n’en trouvait pas comme pour l’album. (rires) Et en fait, on voulait un nom d’album en deux mots. Donc ce qui caractérise le nouvel univers de Knuckle Head, c’est de la country mais plus dark, avec un coté pas trop ricain, mais plutôt européen. Ce ne sont pas des déserts mais des châteaux et des vieilles forêts. Et il y a aussi le coté mystique.

Alors, on s’est posé des questions. Holsters c’est un étui pour mettre ton flingue, donc tu as le coté western country. Et Rituels, ce sont les rituels qui rappellent nos forêts européennes.

Jock : Et le coté occulte et dark.

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Rock Metal Mag :  Quel a été le déclencheur de cette univers plus sombre, occulte avec un coté religieux et moins US?

Jock : En fait ce n’est pas vraiment un changement, c’est nous. On se trouve avec le temps, on mûrit, on grandit. Knuckle Head reste quand même jeune, il a 7 ans. Donc, on commence à grandir et avec Jack, on a vu que l’on allait de plus sombre en plus sombre. Tout en gardant le même style et la touche Knuckle Head que l’on retrouve aussi dans l’album II. Mais de façon plus sombre, c’est vraiment le mot.

Jack : On a des influences de Black Sabbath et par exemple aussi des premiers albums de Depêche Mode, qui sont ultra sombres. Et je pense que c’est un mix de ça et qui fait que l’on ne voulait pas être connoté 100% biker ou ricain. Pour le coté religieux, je pense que le Covid a aussi joué là-dessus. Pare qu’il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment et il y a aussi un petit message en mode : « attention, il faut réfléchir nous même et ne pas laisser d’autres personnes réfléchir à notre place ».

On a créé un genre d’imagerie autour d’une sorte de secte mais sans vouloir créer de secte. On veut juste faire réfléchir les gens sur ce qui se passe .

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Rock Metal Mag : Cet album en fait retrace une histoire à travers ses 9 chapitres ?

Jack : Oui et il y a un ordre des morceaux. On pourrait presque faire un film dessus. L’imagerie que l’on a en tête vient directe. C’est vraiment pour placer un univers avec une imagerie bien précise que l’on a créé cet album. Et ensuite on va pouvoir broder autour de ça pour des prochains albums.

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Rock Metal Mag : Alors moi j’ai trouvé que l’univers  faisait penser au Haut Moyen Age en Europe (fin du 18ème) avec ses rites, ses histoires de sorcières, son culte de la religion, et à toute cette atmosphère qui existait à l’époque mais retranscrit dans notre époque.

Jack : Oui, tout à fait. Alors tu as vraiment tout capté.

Jock : Putain, oui mais c’est ça. Après, c’est aussi à toi de voir. Je ne dirais jamais que l’on met quelque chose sur la religion. Mais super classe, tu as bien compris.

Jack : En fait ce que l’on a imaginé est un peu tordu. C’est un monde post apo qui est dans le futur. Donc tout ce qui reste après destruction, ce sont les gros bâtiments. Et ils sont là depuis des centaines d’années et encore aujourd’hui. Et du coup, tout ce qui est gros château, cathédrale, est resté. C’est pour ça que sur le dessin de la pochette , il y a une bagnole dans l’église.

Il y a plein d’éléments du passé pour recréer un nouvel univers dans le futur. C’est un univers désolé. Et pour moi, l’être humain a toujours besoin de spiritualité aussi bien dans la religion que dans l’occulte. Les gens regardent des séries avec des sorcières, des vampires. Ils ont toujours besoin de quelque chose de mystique. Alors son crée un univers pour les gens qui sont dans le mal. Après on ne sait pas ce qui s’est passé. On va peut être l’écrire dans un autre album.

On laisse à chacun des fans une libre interprétation.

Jock : Et il y a aussi le coté, chapeau et tenues vestimentaires, pour rappeler ce coté country. On reste dan cet espèce de mélange western post apocalyptique. Un Tarantino dans du Mad Max.

Jack : Pas ricain mais européen. En plus c’est cool parce que nous sommes français et mon inspiration je la trouve en me baladant dans la forêt et avec les châteaux qu’il y a chez nous. Je ne me balade pas dans le désert au Texas. Donc je pense que cela retranscrit l’univers que l’on dégage ici.

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Rock Metal Mag : Par rapport au dessin de pochette de l’album je trouve que cela ressemble à une sorte d’invitation à pénétrer dans votre temple musical et spirituel pour y célébrer votre Dark country avec un petit coté d’idolâtrie? Cela rejoint votre idée de départ?

Jock : Alors derrière l’entrée c’est la scène. C’est la même chose que lorsque tu viens à un concert et que tu passes la porte d’entrée.

Jack : Tu viens pour vivre dans notre univers. Mais le coté idolâtrie; nous on ne voulait pas. Nous sommes très humbles avec Jock.

Jock : Mais dire que l’on est humble ce n’est pas humble. (rires)

Jack : Oui mais les gens qui nous suivent le savent. C’est VADERETRO, des mecs de Paris ( ndlr : Alexandre Debelloir et Julian Santus  ) qui ont fait cette superbe pochette. On leur a donné plein d’idées en vrac sur un récap, en fait. Et ils ont capté l’univers direct. Ils nous ont fait un schéma que nous avons validé tout de suite et on a trouvé ça énorme. Et pour les statues, c’est leur idée. Alors je leur ai dit que cela faisait peut être prétentieux.

Jock : Mais c’était aussi pour montrer le coté rituel.

Jack : Oui exactement. Et cela marche à mort et du coup on l’a gardé. Cela me plait beaucoup. Moi j’ai du blé dans les mains, ce qui signifie l’abondance. Jock, lui, a la bonne parole. Et ce qui est aussi super intéressant, c’est que nous leur avons demandé de faire des vitraux. Ils sont à droite et à gauche dans le temple et on les retrouve sur scène. Nous avons refait exactement les mêmes en réel. Du coup, le backdrop sur scène a le logo de l’artwork.

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Rock Metal Mag : Il est magnifique ce logo.

Jock : C’est Pierre Perichaud (ndlr : Business For Satan)

Jack : Alors c’est mon tatoueur et il travaille plutôt avec des groupes de Black Metal. Mais on voulait vraiment avoir ce décalage avec une pochette vraiment Dark et des dessins fait à la main avec une maîtrise de fou. Du coup, Pierre Perichaud a dessiné le logo et il nous a aiguillé vers VADERETRO pour le reste de la pochette.

Rock Metal Mag : Le logo fait un peu penser aux croisades aussi.

Jack : Oui tout a fait. Le coté moyen âge, européen sort bien.

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Photos : Christian Ballard

Rock Metal Mag : Et donc sur scène vous recréez aussi cet univers avec les vitraux, et une grosse croix qui fait ressortir un coté très chrétien quand même ?

Jock : Alors je ne suis pas chrétien. Je porte une croix parce que je crois en quelque chose. Mais je trouve que la plus belle façon de dire, « je reste croyant », c’est de mettre le symbole de la croix. La croix est un visu que tout le monde peut voir dans la rue. Et on se dira  » il est croyant « , donc on pense immédiatement « il est catholique ». Mais pour moi, c’est que les gens voient que je crois en quelque chose. Pour Jack aussi d’ailleurs, qui est croyant. Donc je trouvais que la mettre en valeur derrière était très bien. A chacun, ensuite, sa libre interprétation.

Jack : Oui voilà , c’est ça. Chacun l’interprète comme il veut. Nous, notre vision est plutôt bienveillante. J’ai eu une éducation catho avec le catéchisme et tous les sacrements. Alors je ne suis pas d’accord avec l’église catholique sur plein de choses. Par contre je dois admettre que cela m’a apporté des valeurs de respect, de travail et de bien faire les choses. Et cela m’apporte beaucoup dans la vie.

Je n’ai pas appris cela au catéchisme mais c’est surtout un repère en fait. Le fait d’avoir quelque chose au dessus de toi, cela te rappelle qu’en tant qu’être humain tu n’es rien. Et les gens qui se prennent pour Dieu, tu vois que finalement, leur cerveau part en couille. En tout cas, c’est mon interprétation et quand tu es à ta place tu fais du mieux que tu peux et tu fais du bien autour de toi.

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Rock Metal Mag : Et vous n’avez pas eu peur que des gens parlent de signe ostentatoire trop mis en valeur?

Jock : Alors forcément, un jour ça va tomber. Mais, je prends l’exemple de Johnny Halliday, toujours avec sa fameuse croix autour du cou. Personne ne l’a jamais fait chié. Mais aujourd’hui, je me suis autant intéressé au Coran qu’aux catholiques ou à toutes les religions. Ce que je trouve beau, c’est la croix que l’on met pour dire que l’on a été éduqué avec la religion, sur des principes et des valeurs que l’on gardent et qui correspondent aussi à cette espèce de zone où vous voulez entrer et accéder. On n’a pas de religion et on ne crée pas notre propre religion. Mais moi je le voit comme ça.

Moi, je veux que les gens viennent à mon concert comme si ils allaient à l’église.

C’est pour apprendre quelque chose, pour oublier quelque chose ou croire en quelque chose. Et la musique est là pour façonner beaucoup de choses chez ce genre de personnes . Donc je trouvais que la croix était le meilleur symbole à mettre sur une scène pour le montrer aux gens.

Rock Metal Mag : La croyance c’est un refuge de la même manière que la musique.

Jack : Pour moi, les religions sont comme un tube. Il y a le monde que l’on voit et la religion elle va te dire avec un tube de voir dans ce sens là. Ce n’est pas de l’embrigadement. Enfin, cela dépend des religions ou des sectes quelles qu’elles soient.

Donc nous, on essaie de faire pareil, pour que les gens voient notre univers et notre musique. C’est pour donner ce coté mystique dont les gens ont besoin et qu’ils ne trouvent pas forcément dans les religions. Des fois cela peut être dangereux de rentrer dans des sectes et des choses comme ça. Et là, on a vraiment un message pour dire : « attention, ça existe. On vous montre comment c’est avec notre musique. Mais réfléchissez par vous même et surtout ne laissez pas les autres réfléchir à votre place ».

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Rock Metal Mag : Vous n’avez pas mis de livret pour les paroles mais une affiche de la superbe pochette. Les textes sont secondaires ?

Jack : Alors si tu prends les éditions vinyles, tu as les paroles. Malheureusement sur le CD elles n’y sont pas. En fait l’édition principale de vinyle que l’on a fait est un trifold qui s’ouvre en deux. Et à l’intérieur, tu vois les vitraux avec tout l’artwork, et il y a les paroles sur les cotés. C’est vraiment une belle édition. On a mis le paquet sur les objets de merch et les fans sont vraiment contents.

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Rock Metal Mag : Oui vous avez même un coffret avec un cigare. Pourquoi le cigare? (rires)

Jock :  On a même le vin aussi. Un pinot noir et un pinot blanc. Et donc dans le box tu as un vinyle. Mois je suis collectionneur de vinyle. et sur le vinyle tu as un ordre de musique. Donc tu glisses le vinyle, tu mets sur lecture, tu fumes le cigare et en même temps, tu bois le verre de vin (rires). Il y a même les allumettes custom pour allumer le cigare et donc tu as tout ce qu’il faut.

Jack : Et puis cela devient des objets de collection.

Rock Metal Mag : C’est super parce que déjà votre musique est géniale mais vous créez votre univers jusque dans votre merch. 

Jack : Oui, on essaie en tout cas que tout soit cohérent, au niveau de la musique, des visuels, du merch.

Jock : De toutes les façons, et on est d’accord là dessus, on ne donnerait jamais aux gens quelque chose que nous n’apprécions pas. Que ce soit pour les box, les vinyles, et aussi pour les T-shirts et pour tout le reste. Quand on vend quelque chose, on le fait d’abord pour nous et après on le laisse aux gens. Mais il faut que cela nous plaise. Il y a des groupes qui ne font ça que pour l’argent. Nous, on aime bien que tout soit carré dans le moindre détail.

Jack : On veut que le gens en aient pour leur argent.

Jock : Exactement. Si j’achète un CD d’un groupe que j’aime bien comme Depeche Mode je serais super content d’avoir un petit artwork dedans, un petit goodies. Cela montre derrière que nous sommes des passionnés

Jack : C’est clair qu’il y a vraiment une notion de financement, parce que l’on fait tout nous mêmes. Donc tu es obligé de proposer de beaux objets, qui ne sont pas trop chers pour ce que c’est. Mais c’est vrai que le Box nous fait de l’argent qui rentre en direct et c’est hyper important pour nous et pour la pérennité du projet.

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Rock Metal Mag : Comment est née la collaboration avec Albert Bouchard, de Blue Öyster Cult sur le titre EXISTANCIAL ANGER ?

Jock : C’est trop ouf parce que je suis super fan de Blue Öyster Cult. Et quand on a connu Dom, Dominique Bérard, (ndlr: Muzivox) notre super boss, il nous a dit qu’il avait travaillé 15 ans avec. Et du coup, comme je suis collectionneur de vinyles j’avais forcément toute la collec. Donc quand on a créé l’album j’ai demandé à Dom si ce serait possible de faire un feat avec Albert Bouchard. Et comme Dom est pote avec il lui a envoyé un mail. C’est quand même le fondateur de Blue Öyster Cult.

Lorsque Dom a reçu la réponse il m’a fait suivre la mail. Et là, après traduction du message en anglais je lis :  » Ces mecs là sont supers, il font un énorme travail et ce sera avec grand plaisir » . En plus, à l’époque il était en studio à San Francisco, il me semble. Donc, on a fait le titre, il l’a enregistré là-bas et ensuite on a reçu son vocal. Et le fait d’avoir ça, c’était incroyable. Il l’a encore commenté il n’y a pas très longtemps sur une fanpage des réseaux sociaux et sa publication c’est un vrai honneur.

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Rock Metal Mag : L’album se termine avec The Sword, écrasant de stoner, pourquoi le choix d’un titre instrumental et quel signification donnez vous à cette épée.

Jock : (rires) Il est trop bien ce titre. Il est fou.

Jack : Ce titre déjà, on l’a composé un peu comme un morceau test dans l’album. C’est pour savoir si l’on peut faire encore plus bourrin que ce que l’on a déjà fait. Et d’après les retours c’est « allez y les gars ».

Jock : Je ne m’attendais pas du tout à tous ces retours sur cette musique.

Jack : Oui il y a beaucoup de gens qui l’aiment. Ce qui est intéressant c’est qu’il y a un gros riff bourrin, mais il y a un gros riff de country. Et avec le mix des deux c’est vraiment le titre qui décrit le mieux notre Dark Country. Alors il y avait des paroles dessus et c’était juste 4 phrases qui parlaient d’un chevalier qui laisse tomber son épée sur les méchants de ce monde. Du coup le nom vient de là.

Et quand on l’a enregistré en studio, on s’est rendu compte que finalement c’était même plus intéressant de le laisser sans paroles. Donc il est resté comme ça. Après on pense aussi les musiques toujours en fonction du show live . Alors le fait de ne pas chanter cela me permet de bouger sur scène pour ce dernier titre et d’envoyer la sauce.

Jock : A voir, parce qu’il pète un plomb !! (rires)

Jack : On a eu raison de faire ça et c’est intéressant d’avoir un titre sans paroles.

Jock : Oui et puis pour l’anecdote tu sais maintenant pourquoi tu as le chevalier avec l’épée sur le vitrail. Tout a un rapport.

Jack : C’est une lance.

Jock : Mais c’est un peu pareil.

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Rock Metal Mag : Est ce que le fait de finir avec ce titre montre que vous allez prendre une direction plus lourde, plus Stoner pour la suite?

Jack : On ne sait pas. On verra. Surement mais avec toujours le juste milieu.

Jock : Cet album est parfait, je trouve.

Jack : On a dit que l’on était humble. (rires)

Jock : Je suis humble. Je ne parle pas au nom des autres mais je parle en mon nom. Je le trouve parfait et c’est mon point de vue.

Jack : Disons que l’on s’est trouvé au niveau musical. On sait vers où on veut aller.

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Rock Metal Mag : Alors moi j’ai trouvé des influences d’artistes tels que Neil Fallon de Clutch (THE RIGHT WAY) , Monster Magnet (HOLSTERS AND RITUALS) et même un riff à la Suzy Quatro (THE NECROMANCIER) . Est ce qu’ils font partis des groupes que vous écoutez et sinon quels sont ceux qui vous inspirent? 

Jack : Suzy Quatro, j’écoute pas.

Jock : Alors moi j’aurais dit BRMC, Black Rebel Motorcycle Club 

Jack : Après il y a plein d’influences. C’est énorme ce que l’on écoute. Il y a plein de choses. Mais Clutch, oui, tu as totalement raison. Monster Magnet oui mais surtout Monster Truck.

Jock : Sinon par exemple dans le single Burn, tu vas retrouver un chant à la Depeche Mode. Le riff est basé sur celui de Dream On de Depeche Mode. Donc c’est vraiment un gros package de ce que l’on aime. Et il y a vraiment un artiste repérable sue chaque titre.

Jack : Des fois cela ressemble à du Rob Zombie. Il y a aussi des riffs à la James Hetfield.

Jock : Du Black Sabbath aussi. En fait il y a de tout et c’est pour bien prouver que la country , quand tu connais la composition de musique, elle est utilisée partout.

Jack : La country c’est la base de tout dans le Rock

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Rock Metal Mag : Et pourtant je trouve qu’il n’ y a pas trop de gens qui adhèrent à ce style .

Jack : Alors en France, c’est hyper compliqué. Déjà pour le Rock en général, c’est hyper chaud. En Allemagne cela marche bien.

Jock : De toutes les façons, le style Dark Country que l’on vend, personne ne le fait.

Jack : Dans la forme où on le fait, oui, effectivement. C’est pour ça que l’on a choisi le terme Dark Country, parce que cela interpelle. Il faut écouter pour savoir ce que c’est et si tu aimes ou pas.

Jock : Et parce que c’est nouveau aussi. On écoute de la country et du Stoner et c’est le mélange parfait des deux.

Rock Metal Mag : C’est sur que votre style aujourd’hui est super original.

Jack : On aime s’inspirer de ce qui a été fait dans les années 70/80, mais sans copier. On ne veut pas faire un tribute band des Rolling Stones par exemple. Cela me ferait chier à mort. (rires) Mais voilà on fait du nouveau avec de l’ancien.

Jock : Il est honnête. C’est ce qu’il faut et il a raison en plus.

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Rock Metal Mag : Coté clip, est ce que vous allez en sortir un nouveau et sur quel morceau? 

Jack : On travaille dessus.

Rock Metal Mag : Sur The Right Way par exemple? 

Jock : Alors là on ne dira rien. On est en train d’écrire en fait ce que l’on va faire.

Jack : Ce sera peut être un court métrage. On ne sait pas. Il y a plein d’infos qui doivent être encore validées.

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Rock Metal Mag : A tout hasard est ce que vous avez un titre préféré ?

Jack : Oui mon titre préféré c’est Living Deep / Into The Night . A la base, il s’agissait de deux musiques. Mais elles doivent être écoutées dans l’ordre. De nos jours les gens sur les plateformes sont quand même rares a écouter les albums dans l’ordre.

Rock Metal Mag : Alors moi j’écoute votre album du début jusqu’à la fin.

Jack : Voilà, c’est ce que l’on aimerait. Il a été pensé comme ça. Mais c’est vrai que Living Deep / Into The Night, ce sont vraiment deux musiques qui vont ensembles et tu ne peux pas les séparer. Donc on les a mis sur une seule piste. Et ce que j’adore c’est qu’au début tu as un univers vraiment Country. Et lorsque tu prends le début et la fin, cela n’a plus rien à voir. Tu es dans une église en mode Castle mania, Dracula. Et avec celle-ci on pourrait faire un court métrage. Il y a plein d’images qui viennent en tête et c’est un voyage en fait.

Jock : Alors moi, ce serait The Sword. J’aime beaucoup l’intro aussi.

Jack : L’intro on a déjà fait le teaser dessus.

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Rock Metal Mag : vous avez commencé une tournée le 23 mars dans le Nord . Est ce que vous avez pu facilement reprogrammer des concerts depuis la reprise ?

Jack : Alors c’est notre tourneur Dominique Bérart qui gère tous les concerts. Mais on le voit, il se décarcasse à fond. Il est souvent stressé par cette période et du coup c’est encore compliqué de placer des concerts. Il y a beaucoup de reports qui vont se faire maintenant et on espère que cela va enfin reprendre. Mais cela commence à se caler et cela fait vraiment plaisir.

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Rock Metal Mag remercie Jock et Jack de Knuckle Head, Roger de Replica Promotion et le Hard Rock Café.

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