Interview: WILSON

Interview: WILSON

Venu tout droit de Detroit dans le Michigan, Wilson déverse à flot un son rock explosif qui fait taper du pied. Le groupe sort son premier album nommé « Full Blast Fuckery«  en 2013. Fort de son succès, le quintet signe avec le label Razor & Tie (The Pretty Reckless, Kyng…) et un nouvel opus « Right To Rise » voit le jour le 30

Venu tout droit de Detroit dans le Michigan, Wilson déverse à flot un son rock explosif qui fait taper du pied. Le groupe sort son premier album nommé « Full Blast Fuckery«  en 2013. Fort de son succès, le quintet signe avec le label Razor & Tie (The Pretty Reckless, Kyng…) et un nouvel opus « Right To Rise » voit le jour le 30 juin 2015.

Après un premier passage remarqué à Paris aux côtés de Halestorm et Nothing More en mars 2015, Wilson est revenu dans la capitale le 13 février. Rock Metal Mag s’est entretenu avec le guitariste Kyle Landry juste avant le concert.

Rock Metal Mag : Comment ça va ? Vous voilà à nouveau en tournée avec Halestorm !

Kyle Landry : Ça va bien, merci. Oui nous sommes devenus de bons amis depuis la tournée précédente que nous avons faite ici l’année dernière. On a passé un moment incroyable avec eux et ils sont vraiment géniaux. Ils voulaient que l’on revienne, donc bien sûr, on a dit oui tout simplement et sans hésitation.

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Rock Metal Mag : Quelles différences remarquez-vous sur les tournées européennes comparées à celles des USA ?

Kyle Landry: Il y a une différence assez amusante. Ici les gens sont plus spontanés, par exemple quand ils claquent des mains, lèvent le poing ou sautent, ça se fait spontanément. Aux États-Unis on doit les inciter à faire ça. C’est à nous de frapper dans nos mains à tout bout de champs pour espérer avoir un retour !
La conduite est aussi intéressante. On était au Royaume-Unis et il fallait donc conduire de l’autre côté. Au début, c’était un peu bizarre pour nous alors qu’en fait pour les autres, c’est tout à fait normal. Après il n’y a pas énormément de différence… les personnes sont des personnes, enfin je crois (rires). Et puis bien sûr, il y a différents langages, ce qui n’est pas toujours facile.

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Rock Metal Mag : Est-ce que le chien sur la pochette de Right to Rise symbolise quelque chose en particulier ?

Kyle Landry: Oui ! Tout d’abord il faut savoir que c’est un vrai chien, il n’y a pas de montage. C’est une photo prise sur le vif. Malheureusement ce chien est mort récemment l’an passé. A Detroit, les gens traînent souvent en groupe et il y a beaucoup de chiens errants qui font de même. La ville de Detroit a vécu des temps difficiles mais les gens sont restés très soudés. C’est là que se trouve le symbole. Ce chien arpentait les rues librement depuis des années et il devait se débrouiller seul. Il représente parfaitement Detroit. Je pense qu’on veut montrer que cette ville à aussi le droit de s’élever (Right To Rise) vers quelque chose de meilleur.

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RMM : Quel a été votre plus gros challenge avec ce nouvel album ?

Kyle : Il n’y a pas spécialement eu de gros challenge. Quand il a fallu enregistrer, on a essayé d’avoir un point de vue extérieur. On s’est forcé à ne pas rester dans une bulle. Ce n’était pas toujours facile pour écrire. On avait déjà pas mal d’idées avant de rentrer en studio. Je dirais que le challenge a été d’ouvrir nos esprits différemment pour se focaliser un peu plus sur les mélodies et la structure des chansons. On a fait un pas en avant. On a essayé de faire mieux pour satisfaire les fans qui aimaient déjà le premier album et pour en avoir de nouveaux avec cet album là.

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RMM : Combien de chansons aviez-vous au début et comment avez-vous choisi celles qui figurent sur l’album ?

Kyle : On avait plus d’une vingtaine de chansons mais ce n’est pas nous qui avons pu décider du choix des chansons, c’est notre label qui s’en est chargé. On les aimait toutes mais on ne pouvait pas faire un album avec 20 titres donc on a fini avec 12. Peut-être que les chansons qui n’ont pas été choisies cette fois-ci, serviront pour un autre album.

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RMM : Est-ce que vous trouvez facilement l’inspiration pour composer ?

Kyle : Oui carrément ! En fait on écrit tout le temps, littéralement. Ça peut être en pleine nuit par exemple. On ne s’arrête jamais et même quand l’album est fini, on continue d’écrire pour le prochain. Par contre, c’est plus difficile quand on est sur la route. On n’a pas une grosse équipe donc on doit faire beaucoup de choses. On ne vient pas juste jouer. Il faut conduire, s’occuper du merch, de tout le matériel etc. On est très occupé en tournée donc c’est difficile de trouver du temps pour écrire.

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RMM : As-tu un titre préféré et si oui, pourquoi ?

Kyle : C’est une question difficile ! Je plante toujours sur ce genre de question (rires). Je ne pense pas avoir une chanson préférée parce que ça change tout le temps, toutes les semaines… Je ne sais pas trop.

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RMM : Comment as-tu découvert la musique et quand as-tu commencé à jouer de la guitare ?

Kyle : J’étais un immense fan de Van Halen et c’est ce qui m’a poussé dans la musique. Je voulais jouer de la guitare comme Eddie Van Halen avec des potes. J’ai commencé vers 15 ans et dès ce moment j’ai su que c’était ce que je voulais faire de ma vie, jouer de la guitare. Et me voilà maintenant très loin de chez moi, à jouer de la guitare (rires).

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RMM : Comment est la scène rock actuelle a Détroit ?

Kyle : Et bien la communauté rock ne cesse de grandir à Detroit, ce qui est super. Elle a toujours été une communauté importante. Il y a de nombreux groupes intéressants à voir. C’est une ville qui aime le rock, avec un public solide et très présent. Comme partout dans le monde, ça suit de très près la musique électronique. On a d’ailleurs un des plus gros festivals de musique éléctro le « Movement Electonic Festival », mais il y a toujours une grande place pour le rock à Detroit. Cette musique fait partie de l’âme de la ville et elle aide beaucoup de personnes. Le rock sera toujours là ! C’est une bonne chose de venir de cette ville, c’est certain.

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RMM : Comment définirais-tu la musique de Wilson en 3 mots !

Kyle : Je dirais… « Full Blast Fuckery » ! C’est le titre de notre premier album et ça défini très bien notre musique.

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RMM : Vous aimez faire la fête ! Alors quel serait ton conseil contre la gueule de bois ?

Kyle : Oui en effet. Et bien fumer de l’herbe aide plutôt bien (rires) ! J’ai fumé ce matin et ça a tout réglé donc c’est une bonne solution. Ou alors rester au lit en buvant de l’eau bénite (rires).

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RMM : Avec quels groupes rêves-tu de faire une tournée ?

Kyle : Si on pouvait tourner tout le temps avec Halestorm, ça serait super ! C’est vraiment un groupe amusant et cool. On s’amuse énormément avec eux. Je crois bien que c’est le groupe que je préfère parmi tous ceux avec qui on a tourné. Et sinon j’adorerais tourner avec AC/DC avant qu’ils ne soient finis !

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RMM : Quel est le dernier album que tu as écouté ?

Kyle : Si je me souviens bien, c’était le nouvel album de Royal Blood. Je l’ai écouté hier avec d’autres CDs.

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RMM : Qu’est-ce qui va suivre après cette tournée ? Quels sont vos projets ?

Kyle : Là on a encore quelques dates avec Halestorm puis on va faire des concerts en tête d’affiche au Royaume-Unis. Après cette tournée, on va tomber dans la saison des festivals aux États-Unis. On va en faire quelques-uns comme Rock On The Range, Welcome To Rockville, tous ces gros festivals à travers le pays . Je ne suis pas très sûr de ce qu’on va faire juste après ça. J’espère qu’on reviendra ici !

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RMM : Kiss ou Alice Cooper ?

Kyle : Hum… Kiss !

RMM : The Rolling Stones ou The Beatles ?

Kyle : Je dirais les Beatles mais c’est une question difficile.

RMM : L’album Back in Black ou Highway To Hell ?

Kyle : Highway To Hell.

RMM : Judas Priest ou Iron Maiden ?

Kyle : Iron Maiden.

RMM : Et pour finir, Vodka ou Tequila ?

Kyle : Tequila !

Chad Nicefield – Chant
Jason Spencer – Guitare
James Lascu – Basse
Kyle Landry – Guitare
Matt Puhy – Batterie

Merci à Replica Promotion et Wilson.