Interview : VULCAIN

Interview : VULCAIN

Interview du groupe VULCAIN réalisée avec le sympathique trio, Daniel (chant et guitare) Marc (batterie) et Vincent (Basse), lors du Raismes Fest le samedi 6 septembre 2014. Rock Metal Mag : Vous existez depuis 1981 et votre premier album sort en 1984. Vous avez décidé de réenregistrer « Rock’n Roll Secours » 30 ans après. Est ce un hommage

Interview du groupe VULCAIN réalisée avec le sympathique trio, Daniel (chant et guitare) Marc (batterie) et Vincent (Basse), lors du Raismes Fest le samedi 6 septembre 2014.

Rock Metal Mag : Vous existez depuis 1981 et votre premier album sort en 1984. Vous avez décidé de réenregistrer « Rock’n Roll Secours » 30 ans après. Est ce un hommage  à Lemmy puisqu’à l’époque on vous comparait au Motörhead français ?

Daniel : Non, on ne l’a pas fait dans cette direction là. C’est plutôt en hommage à notre premier CD, 30 ans après, c’est juste pour marquer le coup. En fait, j’ai pas du tout pensé à Lemmy une seule seconde.

Marc : C’est pour fêter un anniversaire, celui de notre album. C’est sûr que lorsqu’on joue, on a toujours une pensée pour Lemmy puisqu’on vient de là aussi.

Vincent : Je voudrais ajouter deux choses très importantes, c’est un anniversaire pour les 30 ans de  notre album Rock’n Roll Secours dans sa version originale, et Franck (ndlr: ancien batteur) n’était pas là mais on a toujours une petite pensée pour lui.

Marc : Depuis le temps qu’on joue sur scène ces titres là, des titres comme Overdose, on les remet un peu dans la set liste alors qu’on les avait un peu laissé tomber. On veut ainsi retrouver l’esprit de ce premier album, maintenant sous forme de trio. Cela fait 25 ans qu’on est ensemble.

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Rock Metal Mag : En 1989 Vous avez changé de style et de direction avec l’album « Transition » est-ce que cette transition était volontaire et pourquoi ?

Marc : Comme Daniel pourra le dire puisqu’il est à l’origine du groupe, je pense que quand tu as fait  3 albums, plein de tournées, un live et que tu arrives dans une nouvelle décennie, ou en plus de ça tu es confronté a une nouvelle génération de mecs comme Satriani, Steve Vai, il fallait que l’on se remette à la page. Tout ça se développait.. et nous sommes un groupe français malheureusement.

Daniel : Alors oui on s’est dit pourquoi pas essayer de prendre une nouvelle direction.

Marc : Essayer autre chose quoi ! C’est vrai qu’après toutes ces années t’as le droit d’essayer autre chose.

Daniel: Et puis ils sont largement écoutables ces albums, c’est pas négatif.

Marc : Techniquement c’était une bonne expérience. Ca nous a permis d’améliorer la production et artistiquement c’était aussi une très bonne expérience.


 

Rock Metal Mag : Ce changement de style musical, c’est ce qui vous a conduit à vous arrêter en 1998 avec l’album « Stoppe La Machine« .

Daniel : On a quand même fait quelques concerts après.

Marc : Ouais et en 2000 on s’est séparé. C’était un peu une lassitude, beaucoup de route, de concerts, un peu de raz le bol et un peu de tension entre nous… Tous ça a fait qu’on devait arrêter. On sentait qu’il fallait faire une pause. C’était vraiment un tout, une fatigue générale, une remise en question. Une bonne remise en question d’ailleurs puisque ça a duré quand même 10 ans. Et ça a été très positif .


 

RMM : Est ce que pendant ces 10 années vous avez continué à vous voir ?

Marc : Pas du tout. C’était vraiment chacun de son coté. On a fait un vrai break.


 

RMM : Pourquoi avoir attendu 10 ans pour rejouer ensemble ?

Marc : Il fallait vraiment attendre que toutes les conditions soient réunies pour rejouer ensemble et il fallait que l’on sente que nos fans avaient envie de voir Vulcain se reformer et ça s’est fait doucement mais avec l’envie des trois.

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RMM : Vulcain refait donc surface et en 2010 vous jouez au Hellfest. Comment avez vous vécu ce festival ?

Marc : C’est là qu’on était content de s’être reformé puisque dès l’annonce du retour de Vulcain, le Hellfest nous a contacté. C’est là qu’on se rend compte que Vulcain a une certaine notoriété et que notre retour était attendu. En fait, dès qu’on s’est reformé on a eu cette reconnaissance que l’on ignorait jusqu’à présent. Donc pour nous, c’était que du bon.


 

RMM : Comment s’est passé votre concert d’ouverture de Motörhead en décembre 2010 à Lyon ?

Daniel : On a été très bien reçu et on a eu aucun problèmes. Il y a un grand respect entre les deux groupes. Lemmy nous aime bien et Mikkey Dee nous adore.


 

RMM : En avril 2013 est sorti votre album « V8« . Il a été bien accueilli par vos fans et par les médias.

Marc : Oui ! Tout le monde en a un peu parlé. On reste dans un cercle assez fermé malheureusement, mais les fans étaient contents. On ne pouvait pas jouer seulement sur la nostalgie pendant des années, donc on a pris le temps de faire les choses bien. Il fallait qu’on revienne avec ce que les gens aiment de Vulcain donc on a fait un CD/DVD live. On a pris le temps de préparer un nouvel album et c’est ce que les gens attendaient aussi. Cela nous a permis de repartir sur de nouvelles bases.


 

RMM : Avec cette reformation, vous avez retrouvé le style que vous aviez il y a 30 ans. C’est comme une renaissance du groupe ?

Marc : En 2010, on s’est demandé ce qu’on voulait faire et ce qu’on ne voulait pas faire. On s’est aussi demandé on se reforme. C’est une renaissance mais aussi une réorganisation car on a décidé de devenir indépendant vis à vis des maisons de disques donc, on a besoin d’un homme d’affaires dans le groupe et je pense qu’on a beaucoup à y gagner.

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RMM : C’est pour cela que vous avez crée votre propre Label « DESPERADO » ?

Marc : Exactement, ça nous permet de repartir sur des bases saines, sans intermédiaires.


 

RMM : Est ce que le ré enregistrement de « Rock’n Roll Secours » vous a demandé beaucoup de répétitions puisque vous n’êtes plus que trois ?

Marc : Non pas vraiment, a part peut être « Overdose » qu’on ne jouait plus. On l’a un peu rebossé. Donc on va faire un double CD, la version 1984 et la version actuelle à trois. On voulait vraiment marquer le coup avec cet album « Rock’n Roll secours » et c’était un challenge pour nous.

 

Merci à Jacky, à Vulcain et au Raismes Festival.