Entretien avec Lorenzo guitariste de
IT CAME FROM BENEATH
au Black Dog à Paris

Julien (batterie) et Lorenzo (guitare) du groupe It Came From Beneath (label Send The Wood Music) étaient en promotion au Black Dog à Paris et Rock Metal Mag a eu le plaisir de s’entretenir avec Lorenzo.

Julien et Lorenzo

Depuis la sorite de son premier EP, Eponimous, Le groupe de DeathCore Lyonnais, IT CAME FROM BENEATH (ICFB) formé en 2010, a sillonné les routes de France d’Europe et de Russie pour diffuser sa musique avec passion et énergie.
Au fil des années et des évolutions de son line-up, la musique d’ICFB a su s’imprégner d’influences metal, post-hardcore et hardcore pour aboutir à une formule deathcore très personnelle. En 2013, le groupe a sorti son premier album « When No Light Remains », suivi en Septembre 2015, d’un nouvel EP « The Last Sun ».  ICFB a ainsi pu démontrer qu’il faisait partie intégrante de la scène Française, Européenne et Internationale. Le nouvel album des lyonnais Clair-Obscur est sorti le 26 octobre 2018 sur Send The Wood Music / Season Of Mist.

https://itcamefrombeneath.bandcamp.com/

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Tracklist :

1. Ténèbres (1:38)
2. Décline (4:20)
3. Fading Lights (3:48)
4. Circling (3:13)
5. Optophobia (4:03)
6. As the World eats itself (5:08)
7. Clair-Obscur (4:03)
8. Unworthy (4:44)
9. Chased (4:36)
10. Heat Death (3:49)
11. Desert Hills (5:40)

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Membres du groupe

Léo Muller : Vocals
Julien Ropert : Drums
Lorenzo Di Biase : Guitar
Nicolas Khazraei : Bass
Paul : Guitar

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https://www.facebook.com/icfbtheband/

https://itcamefrombeneath.bandcamp.com/

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Rock Metal Mag : Votre album « Clair-Obscur » est dans les bacs depuis le 26 octobre, quels sont les faits les plus marquants pour le groupe suite à cette sortie ?

Lorenzo : Alors juste avant cette sortie il y a eu le départ de notre guitariste Etienne Lopez, qui a beaucoup contribué à l’écriture de l’album, au mixage et à l’enregistrement. Donc nous avons du chercher un nouveau guitariste . C’était une chose assez marquante pour le groupe. Ensuite on commence à avoir des retombées assez intéressantes par rapport à ce nouvel album. On a des propositions de concerts et de tournées . Cela nous permet de nous ouvrir un peu plus sur des choses auxquelles on avait pas pensé, comme la réalisation de clips entre autres.

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Rock Metal Mag :  Vous avez été endorsé par Star’s Music LYON juste avant la sortie de votre album, comment cela s’est il passé?

Lorenzo : Alors en fait c’est surtout Julien, notre batteur, qui a géré.  C’est un très bon ami avec la plupart des personnes qui travaillent la-bas.  Je pense surtout à l’une d’entre elle que j’ai eu également l’occasion de rencontrer, et qui , avec la sortie de notre album et de tout ce qui se préparait autour, nous a fait tout naturellement cette proposition. On s’est dit que chacun pouvait en tirer du positif. Pour le groupe, cela permet d’avoir des consommables, comme des cordes de guitares, des médiators, etc… Et c’est une chose qui a été très importante pour nous.  On va voir ce que cela donne sur le long terme mais pour l’instant nous sommes très satisfaits et heureux de cette collaboration.

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Rock Metal Mag : Comment s’est faite la rencontre avec Paul?

Lorenzo : Alors cela s’est passé de la même façon que pour moi . En fait je suis arrivé depuis deux ans et demi dans le groupe et c’est suite à une annonce sur Facebook. Et c’est également comme ça que nous l’avons rencontré. Bien que l’on ait eu d’autres auditions et reçu d’autres vidéos de certaines personnes qui avaient répondu à l’annonce, ça ne matchait pas forcément coté feeling que l’on avait et par rapport à l’impression que les musiciens nous donnaient sur la façon façon dont ils jouaient les morceaux. Et la première fois que l’on a rencontré Paul, cela a vraiment matché. C’est quelqu’un d’hyper adorable et hyper gentil, et très doué dans ce qu’il fait. C’est un très bon guitariste. Donc la première audition s’est très bien passée et nous lui avons proposé de faire une seconde audition avec d’autres morceaux qui s’est très bien passée elle aussi . Donc finalement, on a pas eu besoin d’auditionner beaucoup de monde car  cela s’est fait plutôt rapidement et nous étions serein sur le choix que l’on avait fait avec lui. Donc, on l’ a officialisé surtout pour la release party qui a été son premier concert avec nous et tout s’est super bien passé.(ndlr : La release party a eu lieu le 17 novembre 2018 au Warmaudio Décines aux côtés de SustainCore, Dukkha et Up To The End)

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Rock Metal Mag : Et en ce qui concerne ton intégration au groupe cela s’est bien passée?

Lorenzo :  Ah oui très bien.En fait , moi j’habite à Oyonnax, à une heure de Lyon, et c’est un ami qui m’a conseillé de faire une audition pour It Came From Beneath. Moi, j’avais d’autres groupes de Metalcore et de Thrash metal et on avait tous Splitté à ce moment là. Donc je me suis retrouvé sans projet musical et vu que j’aime être toujours occupé par la musique, j’ai fait le pari d’y aller bien que je ne sois pas intéressé par le Deathcore à première vue. Et au final, en me mettant bien dedans, je me suis rendu compte que c’est quelque chose que j’adore maintenant. Et c’est vrai que dès la première audition cela s’est très bien passé et on a eu un bon feeling. J’ai fait une seconde audition, comme Paul et jusqu’ici cela se passe très bien et au final, on ne s’est pas trompé.

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Rock Metal Mag : Pourquoi avoir choisi de donner à l’album le titre français « Clair-Obscur » alors que tous les textes sont en anglais?

Lorenzo : Alors pendant l’écriture des musiques, on retrouve toujours le fil conducteur de la lumière. Si on prend le premier album « When No Light Remains », il y a un thème sur la lumière, ensuite avec l’EP « The Last Sun », ça évoque aussi la lumière, donc on a trouvé tout naturel de continuer ce fil conducteur et même si je ne veux pas trop m’avancer je pense que dans le futur on retrouvera encore ce thème de la lumière. D’une façon ou d’une autre ça collera toujours à l’image du groupe et au final en constatant que le morceau était plutôt mitigé, comme un clair-obscur, vu que l’on a des passages très violents et très rapides et d’autres beaucoup plus lourds, plus denses et plus lents, on s’est dit que ça collerait vraiment bien. Et puis c’est aussi un petit clin d’oeil à notre identité française . En plus le clair-obscur colle aussi à l’image de notre pochette. Donc c’est vraiment un tout, un véritable packaging que l’on a voulu sortir avec « Clair-Obscur » et les musiques qui en découlent.

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Rock Metal Mag : La pochette est très sobre et totalement différente de vos précédentes pochettes comment s’est fait le choix de cette pochette et est ce que l’auteur, Annick Ropert a un lien de parenté avec Julien le batteur?

Lorenzo : Oui, c’est la tante de Julien, notre batteur. Elle est artiste peintre et c’est un projet qui tenait beaucoup à coeur Julien, même si il ne savait pas trop comment l’aborder, surtout par rapport à notre style musical. On ne savait pas si cela allait être cohérent et au final il lui a simplement donné l’indication qu’il s’agissait d’un Clair-Obscur et ce que cela sous entend en peinture et il lui a donné carte blanche. Et l’intégralité de l’Artwork et du livret, c’est son idée. Donc elle nous a proposé une première peinture de la pochette et une deuxième pour l’intérieur avec le motif de la nature morte et des plumes. Et donc la première fois que l’on a reçu les peintures on a été vraiment bluffé, car on voulait quelque chose de très sobre qui prenait un peu à contre pieds notre musique. C’est ce qui a fait que l’on a été immédiatement amoureux de cette pochette, alors qu’il n’y a même pas notre nom dessus.

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Rock Metal Mag : La plume et le clou ont une signification particulière?

Lorenzo : Non pas forcément. C’est juste l’inspiration qui lui est venue. Il y a la légèreté de la plume et la noirceur de la pochette et le clou qui donne le ton assez brutal sur l’aspect de la musique en général. Je trouve que cela représente bien notre musique au final même si, au premier abord,  si on le trouve dans un magasin de musique, on ne va pas forcément penser qu’il s’agit d’un album dans ce style là. Et c’est justement ce qui fait que c’est réussi car c’est encore dans l’esprit du clair obscur et de ses oppositions.

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Rock Metal Mag : Combien de temps a duré la réalisation de ce nouvel album ? et comment s’est passé la composition ?

Lorenzo : Le processus a été très long. Quand je suis arrivée dans le groupe il y a deux ans et demi,  Etienne et Alexis, mon prédécesseur, avaient seulement fini d’enregistrer les guitares et ils venaient de passer déjà 2 ans à composer. Les compositions se faisaient uniquement entre les guitaristes Alexis et Etienne et julien, qui est batteur mais qui joue aussi de la guitare. Il a donc pu également apporter ses idées.  Tout de suite après « The last Sun » ils se sont donc mis à composer les titres qui allaient structurer l’album, et ce sont des choses qu’ils ont travaillé en permanence, jusqu’à mon arrivée. De là, on a figé les guitares et on est passé sur le mix, et les enregistrements de batterie. Donc, au total, il aura fallu 5 ans pour réaliser cet album, parce que l’on est longuement revenu en arrière pour le mixage. On avait vraiment une idée précise de ce que l’on voulait, mais d’un autre coté,  même si l’on trouvait que c’était très bien, on voulait toujours faire mieux. Donc on revenait en arrière pour améliorer le mix, les sons de batterie ou les sons de guitares qui ont été très difficiles à choisir. Et bien sur , tout ce temps là pour obtenir le rendu actuel. Et on en était arrivé à un tel point que c’est surtout moi, qui les ai poussé à figer les choses, car j’avais plus de recul étant donné que je n’avais pas participé à la composition et que j’étais le dernier membre arrivé dans le groupe. Je leur ai dit que passé un certain stade, ils faisaient surtout des modifications mais pas des améliorations. L’album serait différent mais pas forcément meilleur. Donc vu que nous étions déjà très heureux du résultat, il valait mieux arrêter là et on a enfin fini par le mastering. Et Clair-Obscur était né !

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Rock Metal Mag : En ce qui concerne l’enregistrement vous avez travaillé dans 2 studios, le Warm Audio Decine et le Badroom studio. ?

Lorenzo : En fait le Badroom est le petit home studio d’Etienne, l’ancien guitariste qui nous a quitté récemment. Il a du matériel plus que suffisant pour enregistrer ce qu’il nous fallait. Donc on a fait les prises guitares et basse avec lui, ainsi que le chant. Au Warm Audio, dans une très belle salle, c’est Fabrice Boy qui a enregistré la batterie. avec toutes les compétences nécessaires. Ensuite c’est Etienne qui a fait le mix, avec l’aide de Fabrice . Donc il y avait une collaboration entre les deux studios, même si un est plus professionnel et que l’autre est plus dans l’esprit « Do it yourself ». Et c’est vrai que l’album est passé dans les mains de tout le monde pour que chacun puisse travailler dessus. C’est un album très collaboratif.

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Rock Metal Mag : Quels sont les principaux thèmes des paroles?

Lorenzo : Il n’y a pas, à proprement parlé, de fil conducteur, dans le sens où il n’y a pas de rapport entre tous les titres. Par contre je dirais que par rapport à l’écriture et à ce que je ressens des textes, c’est avant tout de l’introspection. Des choses que chacun peut aller puiser au fond de soi-même et interpréter à sa manière. Léo écrit beaucoup de textes très personnels mais en même temps suffisamment ouverts pour que chacun puissent les interpréter de la façon dont il le désire. Je dirais même que ses textes son sa thérapie, parce qu’il a beaucoup de choses à dire mais il ne sait pas forcément comment les dire. Donc c’est un très bon moyen de s’exprimer sans forcément se livrer complètement en se mettant à nu au travers de paroles très concrètes et très précises. Ce qui est intéressant, est que chacun peut lire les paroles avec une signification qui peut être complètement opposé avec quelqu’ un d’autre.

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Rock Metal Mag : Est ce que vous pouvez donner certaines idées pour les textes?

Lorenzo : Non, c’est vraiment son travail et il est plus que compétent dans ce domaine, et en plus il n’a aucun souci avec l’anglais. Nous, on lui montre juste les titres, ou plutôt les structures des morceaux, et au fur et à mesure il écrit ce qui lui passe par la tête, en fonction du sentiment  que lui procure le morceau. C’est ce qui a permis d’obtenir des paroles qui collent très bien à chacun des titres, avec sa dimension personnelle et sa sincérité. C’est un album qui dégage beaucoup de sincérité.

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Rock Metal Mag : Par rapport à votre EP de 2015 « The Last Sun » est ce que l’on peut dire que « Clair-Obscur » est vraiment l’album de la maturité?

Lorenzo : Oui, cet album a confirmé pas mal de choses pour le groupe, notamment le fait de vouloir se diriger vers quelque chose qui casse un peu les barrières du Deathcore. C’est vrai que l’on est catégorisé dans ce style que l’on adore et qui est vraiment le genre principal que l’on aborde, mais c’est vrai aussi que l’on a beaucoup d’éléments piochés à droite et à gauche, comme le Post Black, du Black, du Post Hardcore entre autres, et que l’on a regroupé au sein de l’album de la manière la plus naturelle possible. Ce n’était pas une volonté de base de dire , là on va mettre tel élément, c’est juste venu naturellement. Il est très mature parce qu’ il n’y a pas de fioritures en fait. Il n’y a rien de forcé sur cet album, que ce soit au niveau des arrangements de guitares avec des pistes mélodiques que l’on a rajouté pour que cela donne une dimension un peu plus dramatique si je peux dire. C’est ce que l’on a eu aussi comme retour. Le fait qu’il soit plus dramatique lui donne un coté apocalyptique surtout avec un morceau comme Decline.  Par rapport à « The Last Sun », auquel je n’ai pas participé n’étant pas encore dans le groupe, on se rend compte de la maturité par ce coté très rentre dedans direct, codé très Deathcore, et en même temps,  grâce à de la grosse amélioration personnelle.

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Rock Metal Mag : Comment est née la collaboration avec la talentueuse Misstiq, sur le morceau « Unworthy » ?

Lorenzo : En fait ce sont nos deux anciens guitaristes, Alexis et Etienne, qui nous ont demandé, si éventuellement nous serions intéressé par une collaboration avec elle. Misstiq reprend beaucoup de morceaux Deathcore, en particulier, pour y ajouter ses arrangements. Donc, nous la connaissions par les réseaux sociaux, car elle y est assez connue, et comme nous aimons le coté assez dramatique et épique des morceaux en général, sans parler  forcément de ceux de notre album, on s’est dit que cela était une super idée. Et l’on était très curieux de voir un de nos titres, repris par quelqu’un d’autre et retravaillé d’une manière différente. Elle a écouté tout l’album et c’est elle qui nous a proposé de faire « Unworthy » car c’est le morceau qui lui tenait plus à coeur. Et même si ce n’est qu’un petit jam d’une minute nous avons vraiment été bluffé par ce qu’elle a fait. Cela donne un coté différent et dramatique à la musique et ça collait vraiment bien au morceau.

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Rock Metal Mag : Vous avez sorti un premier clip sur le titre Decline, est ce que vous allez refaire une vidéo et sur quel morceau?

Lorenzo : Oui, nous envisageons même d’en faire deux autres, voire trois. Donc on verra comment se passent les choses en terme de temps, de planning etc…. On devrait filmer notre prochain clip, courant janvier, pour le sortir fin février si on s’active. Ensuite on verra ce que cela donne avec le temps et on devrait en sortir un autre en juin et le troisième on ne sait pas trop encore. Mais on a déjà choisi les trois morceaux. On ne va pas révéler les titres mais la seule chose que je peux dire c’est que pour le prochain clip c’est un morceau auquel on avait pas du tout pensé, mais suite au retour que l’on a eu sur l’album et en particulier sur ce titre, on s’est dit que ce serait dommage de passer à coté. Donc, Julien a beaucoup travaillé sur une idée assez brute du clip que l’on pourrait mettre en place et en même temps que l’on va surement développer au cours du tournage, comme nous l’avons fait avec Decline. Mais je suis très confiant et je pense que ce sera un clip très sympa.

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Rock Metal Mag : Quelles sont vos principales influences en terme de groupes ?

Lorenzo : Alors personnellement lorsque j’écris, vu que je commence à composer de mon coté pour It Came, afin de leur soumettre mes idées, je suis principalement influencé par des groupes comme Thy Art Is Murder, Fit For An Autopsy. En terme général je suis beaucoup plus porté sur le Djent et le Metal Progressif, donc on peut aussi retrouver des influences de Periphery ou même Dream Theater. C’est assez éclectique. En ce qui concerne Julien, je sais qu’il adore le Black et le Post Metal comme Batushka. Donc c’est assez drôle de voir que l’on fait du Deathcore sans forcément écouter que du Deathcore, comme cela doit être le cas de beaucoup de monde d’ailleurs. C’est pour cela que notre album mélange beaucoup d’influences, comme aussi le Hardcore que Nicolas, notre bassiste adore. Sinon pour le groupe, la principale influence commune serait At The Gates. C’est assez surprenant mais on a beaucoup de riffs typés Death mélodique. Sinon personnellement aussi j’adore In Flames et la vielle époque, tout ce qui est Death mélodique à l’ancienne.

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Rock Metal Mag : Mais en dehors du Metal extrême est ce que vous écoutez aussi d’autres styles musicaux?

Lorenzo : Oui, personnellement  j’adore le Blues, le Jazz, et en fait j’ai commencé la guitare en jouant du Blues.  Ensuite, j’ai joué du Jazz mais assez peu car c’est compliqué et j’ai voulu me diriger vers le Metal,  mais au final je trouve qu’il y a beaucoup de similarité entre Jazz et metal en ce qui concerne la technicité, et les accords. Donc, on écoute de tout, même du Rap pour certains du groupe, mais moi pas trop. Du Prog ausssi, comme Etienne qui était un grand fan de Tesseract, donc totalement à l’opposé de ce que l’on fait.  Et pourtant ce n’est pas si éloigné dans le sens où il y a aussi cette volonté de faire toujours mieux et surtout quelque chose d’énorme, très bien construit, très dense, très complexe, très technique. Sans parler de la technicité en ce qui nous concerne, c’est quelque chose que l’on aime retrouver dans nos musiques. Il y a une grosse construction, c’est pour ça qu’il y a des titres comme As the World eats itself et Desert Hills qui sont un peu plus ouverts, un peu plus larges. Sans dire que cela ressemble à du Prog il y a quand même l’esprit de développer des morceaux qui,  à la base, devait faire peut être 3 ou 4 mn et au final juste avec un thème ne font plus que 2 mn.

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Rock Metal Mag : Est ce que la scène Metal est bien représenté sur Lyon et sa région?

Lorenzo : Oui, je pense qu’il y a des groupes pour tous les goûts, que ce soit au niveau du Deathcore ou du Metalcore. Nous avons des amis comme In Arcadia, qui nous soutiennent et que l’on soutient aussi. Il y a une sorte de communauté qui s’est créée un peu naturellement, depuis très longtemps déjà, mais que moi je découvre depuis peu, vu que je ne suis pas lyonnais de base.  Je trouve ça génial, que le Metal soit représenté de cette façon et qu’il n’y ait pas vraiment de concurrence puisque ce sont juste des amis qui aident d’autres amis et qui partagent la même passion.

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Rock Metal Mag : Vous avez dédicacé cet album à vos familles et amis respectifs, vous avez eu un gros soutien de leur coté ?

Lorenzo :Oui il y a eu beaucoup de soutien, même de la part de nos amis. Bien sur, de la famille dans un premier temps, comme la maman de Julien qui l’a beaucoup soutenu. Malheureusement il y a eu aussi le décès de la maman d’Etienne et donc cet album lui est aussi dédicacé. Donc leur soutien est une chose que l’on a tout de suite voulu mettre en avant. On Fait Du Deathcore et de la musique violente, mais on oublie pas nos familles à qui on veut dédier cet album, ainsi qu’à nos amis et à tous les gens qui ont collaborés dessus.

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Rock Metal Mag : vous avez commencé votre planning 2019 ? avez vous de prochaines dates à annoncer ?

Lorenzo : plus ou moins et on est en train de voir pour booker le plus de dates possible. On aura une tournée anglaise de 5 dates début avril. Et on aura également une tournée en mai en support d’un groupe assez gros. C’est en pour parler pour l’instant. Je pense que 2019 devrait être une année très bien remplie

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Rock Metal Mag : C’est la première fois que vous avez une journée de promotion intense?

Lorenzo : Oui c’est la première fois et malheureusement nous ne pouvions pas être là tous les 5. C’est vrai qu’à la vue de tous les médias qui se déplacent pour nous, cela nous fait extrêmement plaisir et ce sont déjà les premières retombées, si je peux dire, pour notre album Clair-Obscur. Et de voir tout ce soutien et cet intérêt est vraiment très encourageant.

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Rock Metal Mag : Je te laisse le mot de la fin .

Lorenzo : Je veux vraiment remercier tous les gens qui ont participé à l’album, de près ou de loin, que ce soit les personnes qui ont travaillé dessus ou celles qui nous ont soutenu comme ma famille et celles des autres musiciens du groupe,  mes amis les plus proches et surtout ceux qui m’ont soutenu dans mon projet de jouer avec It Came From Beneath, car sans eux je ne l’aurais peut être pas fait. Et je remercie aussi tous ceux qui nous endorsent, comme Star’s Music, skervesen, Custom Drums et d’autres que l’on annoncera prochainement.

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Rock Metal Mag remercie Lorenzo du groupe It Came From Beneath  et Roger Wessier de Replica Promotion