A l’occasion de la journée promotion organisée au Black Dog à Paris par Roger de Replica Promotion Rock Metal Mag a pu s’entretenir avec Seb, guitariste de Destinity.

Mick et Seb

Le groupe de Death Metal mélodique, DESTINITY va sortir son nouvel album  IN CONTINUUM  le 15 Octobre 2021 via Crimson productions / Season of Mist.

Cover et Design réalisé par Francesco De Luca / Amok studio

Voici la tracklist de l’album (51 mn au total) :
01 – THE SAND REMAINS
02 – REJECT THE DECEIT
03 – REFLECTIONS
04 – SHADOWS
05 – DAWN NEVER BREAKS
06 – ARCHITECT OF LIGHT
07 – A LUCID STRAIN
08 – SNAKEPIT
09 – SALVATION

Mick Caesare – chant
Florent Barboni – batterie
Stephan Barboni – guitare
Seb VS– lead guitare (Ex-In Arkadia) programming and orchestration
David Richer – basse

https://www.facebook.com/destinityofficial

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Rock Metal Mag : Destinity est de retour depuis 2019. Quand et pourquoi avez vous décidé de reformer le groupe ?

Seb : Alors à la base c’était pour le Lions Metal Fest organisé par Mick. Donc, il voulait faire l’édition 2019 et il nous a recontacté pour savoir si cela nous dirait de refaire une scène. Comme il tournait beaucoup avec No Return beaucoup de gens lui demandaient où il en était avec Destinity.  Alors il s’agissait d’un concert exceptionnel de réunion, juste pour le fun. On a dit ouais pourquoi pas, et ensuite il  nous a dit qu’il avait une possibilité d’aller au Hellfest. Donc, ok pourquoi pas.

Voilà, on avait ces deux dates de calées et en fait tout s’est passé super naturellement. Et de fil en aiguilles c’était logique que ça continue comme ça.

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Rock Metal Mag : Donc vous êtes reparti avec la formation d’origine de Destinity?

Mick : Oui c’est ça.

Seb : La formation de 2013. On a fait notre break. Donc il y a le batteur, Florent Barboni « Morteus », son jumeau Stéphane Barboni à la guitare rythmique et notre bassiste Dave.

Rock Metal Mag : Dave qui vous a apporté beaucoup de choses d’ailleurs.

Seb : Oui, notamment sur l’album précédent Resolve (ndlr: Resolve in crimson 2012). Je crois bien qu’il a composé la moitié de l’album.

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Rock Metal Mag : Et donc justement, IN CONTINUUM, comme le titre l’indique, continue le chemin commencé avec “Resolve in Crimson”, toujours dans un puissant Death Mélodique qui est votre ligne musicale directrice?

Seb : Oui c’est ça, Death Metal Mélodique. On ne s’est pas dit qu’il fallait que l’on fasse exactement la même chose. Mais c’est la musique que l’on sait faire et qui nous vient naturellement. Ce n’est pas un style que l’on essaie de forcer. Et d’où le titre de l’album, comme tu le disais. In Continuum joue sur plusieurs facettes. On peut dire que c’est une continuité musicale de ce que l’on faisait avant, mais aussi un continuité du groupe qui est de retour.

Il y a aussi une vision du futur. Nous sommes là pour rester et ce n’est pas juste quelques concerts et un album. On a vraiment envie de pousser le truc jusqu’au bout.

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Rock Metal Mag : Avant vous étiez plus Black Metal quand même.

Seb : Oui au début. On va dire les 3 premiers albums et c’était même du Black Symphonique. Et mine de rien on a gardé quelques éléments quand même, notamment les orchestrations. Donc ça, c’est resté et cela a toujours été dans la musique de Destinity. Quelques fois plus ou moins dans certains albums, mais c’est une constante. Il y a forcément quelques passages où cela va blaster, où même partir dans une voix plus aigüe, inspirée justement du Black.

C’est un peu un clin d’oeil au passé. Mais en fin de compte ce sont des choses qui viennent super naturellement. Pour reparler des orchestrations, on n’en met pas plein pour ne pas être considéré comme un groupe de Metal symphonique. Mais juste à certains endroits pour que ce soit plus efficace.

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Rock Metal Mag : Moi, j’ai trouvé justement, qu’il y en avait un peu plus  d’orchestration classique dans cet album, dès le 1er morceau. C’est toi qui t’en charge? 

Seb :  Et bien oui,  je m’y suis collé ce coup ci et c’était une première pour moi. Sur Resolve In Crimson, on avait bossé avec Pierre Le Pape qui nous avait fait un super boulot. Nous étions super content de ce qu’il avait fait.  Et pendant ces 5 dernières années, avec les autres membres du groupe, pendant que Mick était avec no Return, on avait bossé sur un autre projet, The Reversionist.

Donc on avait commencé à regarder un peu des samples et je m’étais pas mal formé sur la façon dont cela marchait. Et arrivé à l’album et aux arrangements, j’ai voulu tester pour voir ce que cela donnerait. Et les idées ont plu et j’en ai mis un peu des tartines. Bon on essaie de ne pas trop en mettre mais c’est pour amener un fond sonore plus puissant sur un refrain.  Ou aussi sur les passages vraiment calmes, que l’on a beaucoup plus maintenant.

Voilà, pour poser vraiment une ambiance, il n’y a rien de mieux qu’un orchestre. On peut avoir plein de teintes et d’instruments différents, des mélodies qui passent par ci, par là.

Rock Metal Mag : Oui cela crée plus d’émotions.

Seb : Oui, voilà. et ça ca se cale vraiment avec le thème des paroles de l’album.

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Rock Metal Mag : Quand avez vous commencé l’écriture de cet album ?

Seb : Alors dès 2019. En fait, on a bossé une setlist pour les concerts, et dès que le Hellfest et le Lions Fest étaient passés, on a commencé à composer. On compose tout le temps et nous sommes 4 compositeurs sur 5. Cela permet d’aller assez vite. Mick ne compose pas la musique mais il fait ses parties vocales. Mais pour le point de départ d’une mélodie ou d’un riff c’est Florent, Stephan, David et moi-même.

Donc nous apportons tous les quatre nos idées et c’est bien, parce qu’il y en a beaucoup. Mais il faut forcément que chaque chanson plaise au cinq autres. Et mine de rien, on est vachement démocratique. Et si il y en a un qui n’aime pas, ça gicle. L’avantage est que cela fait un contrôle qualité car il faut que la chanson soit validée de A à Z par tout le monde. Et donc , on sait qu’elle va être sur l’album.

Les cinq personnes du groupe ont quand même un bagage musical assez intéressant et on peut se fier aux avis de chacun. On sait que si l’un d’entre nous trouve qu’un passage n’est pas bon, pour telle raison, il faut apprendre à ravaler son ego et accepter qu’il soit retiré et refait de meilleure façon.

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  Rock Metal Mag : Vous devez donc composer énormément ?

Seb : Oui, on compose pas mal et ce qui est bien, c’est que l’on se complète. Nous avons des backgrounds musicaux qui sont un peu différents. Donc parfois, un de nous va apporter quelque chose d’un peu plus épique, un autre quelque chose d’un peu plus lourd, ou un peu plus rythmique. Et il y a plein d’influences qui vont se mélanger.

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Rock Metal Mag : En dehors du Death Metal mélodique  quelles sont vos autres influences ? Vous écoutez d’autres styles musicaux?

Seb : Alors, en ce qui me concerne, j’écoute beaucoup de prog, de Death prog, de le musique instru, et surtout les guitaristes. Après un peu plus de Death Metal un peu plus classique et des groupes un peu plus ambiant aussi.

Récemment, on a tous pris une claque avec le dernier In Mourning. Sinon les autres, comme Dave écoute plus des groupes qui sont dans l’ambiance In Mourning justement et des groupes un peu plus Black comme Der Weg einer Freiheit. Il y a vraiment une atmosphère et ça cause en fait.

C’est ce que l’on essaie d’apporter aussi en composant une chanson. Il faut qu’il y ait une âme, un truc qui se dégage. Et dans ce style là c’est ce qui ressort le mieux. Après, on a toujours les influences classiques des groupes qui nous ont inspirés depuis le début, avec At The Gates, Dark Tranquillity, dans le Death Mélo classique.

En fait sur le dernier album, on a été vachement plus influencé par ces groupes un peu moins rapides, qui posent un peu plus des ambiances. Il y a un plus de relief dans les chansons. On ne va pas se gêner dans un morceau à faire un passage avec du Blast et d’un coup tout couper et faire un passage plus lent, plus orchestré, avec des guitares clean et des choses comme ça.

On ne s’est pas donné de limites stylistiques.

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Rock Metal Mag : L’album est très varié mais on sent bien les sonorités très Göteborg. C’est quand même une volonté du groupe ce style suédois? C’est pour cela que vous vous n’avez pas travaillé avec Jacob Hansen et que vous avez choisi le BLACK LOUNGE STUDIO en suède?

Seb : Oui c’est volontaire et c’est aussi pour ça que l’on a bossé avec Jonas Kjellgren. Alors le choix n’était pas juste le fait de changer car ce que Jacob avait fait jusqu’à présent était génial. On a quand même fait 4 albums avec lui et sur celui-ci on voulait partir sans pression. Donc, quitte à changer quelque chose on a décidé de changer de son. On a voulu aller vers quelque chose de plus acoustique pour la batterie. Et c’était vraiment le point de départ.

A partir de là on s’est demandé quels types de groupes on aime bien et Jonas avait mixé In Mourning justement. Donc la batterie a été enregistrée au Record did’ Studio, chez Olivier Didier, qui est notre ingé son. Il nous a sorti un son vraiment très organique et très pur.

Ensuite derrière avec Jonas, on voulait un mix super dynamique, avec une certaine puissance dans les instruments, dans la basse et la guitare. Et il a sorti un truc super, exactement dans nos attentes. Il y a vraiment beaucoup plus de nuances dans les morceaux et on est super content du résultat.

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Rock Metal Mag : Mais en dehors de la batterie l’enregistrement c’est bien toi et Mick qui l’avez fait?

Seb : Oui, on l’a fait chez nous. Guitare et basse, chez moi, dans mon petit home studio. On a fait toutes les D.I et aussi les orchestrations sur PC. Et donc, tout cela a été envoyé au Black Lounge studio et Jonas nous a fait le son que l’on voulait. Mais, toute la partie production a été faite chez nous et j’ai oublié de le préciser, Mick a fait ses voix chez lui. Il a aussi a du matos et son home studio.

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Rock Metal Mag : Vous avez présenté en premier titre et premier clip Reject The Deceit pourquoi ce morceau plutôt qu’un autre ?

Seb : On voulait quelque chose de catchy. On a donc écouté l’album pour savoir lequel on allait choisir. Et très honnêtement on l’a fait écouter à certains de nos potes et ils nous ont dit: c’est celui là, ne cherchez pas plus loin. C’est vraiment le titre qui a la mélodie la plus accrocheuse dès le début.

En fait dans ce morceau il y a tout ce que représente cet album. Il y a le lien avec Resolve in Crimson que l’on retrouve dans le style général. Et il y a aussi cette intro un peu catchy qui est notre marque de fabrique, si je peux dire. Il y a une partie rapide et une autre plus lente au milieu et un solo de guitare.

Rock Metal Mag : Ah oui, super solo, franchement.

Seb : Merci. Et il y a la partie orchestration aussi. Voilà, donc ce titre représentait vraiment IN CONTINUUM et c’est celui que l’on a choisi sans chercher plus loin.

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Rock Metal Mag : Concernant les paroles, quels sont les thèmes principaux des chansons ?

Seb : Alors principalement, tout le thème central est le temps. C’était l’idée principale de Mick en fait. Mais ce sont aussi des réflexions sur ce qui s’est passé entre 2013 et aujourd’hui. Il y a ce temps qui passe pour tout le monde et ce qui va venir après.

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Rock Metal Mag : Est ce que les problèmes liés à la crise sanitaire ont eu des répercussions ou ont un peu influencé les textes?

Seb : Alors oui et non. Cela a été bénéfique parce que cela nous a permis de nous concentrer sur l’album puisque nous n’avions plus du tout de concerts. Donc durant toute l’année 2020, on a pu se consacrer à la composition de l’album et aussi à tout filmer. On a commencé à composer on va dire, fin 2019 à mi 2020 et à partir de l’été 2020 on a débuté l’enregistrement. On était en plein Covid et finalement on avait le temps.

En fait cela nous a pas mal servi pour avancer car nous aurions eu des concerts tous les week-end cela aurait été plus compliqué. Là où c’était moins bien, ce sont toutes nos dates de festoches qui ont été supprimées.

Sinon cela n’a pas influencé les paroles qui portent plus un regard sur le passé.

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Rock Metal Mag : Et surement un regard sur les années de votre break. Un long break d’ailleurs ?

Seb : Oui, On était un peu tous à bout. En 2013 on avait sorti l’ album Resolve in Crimson et on avait fait 2 tournées françaises, une tournée européenne. Il fallait donc un break pour que tout le monde prenne un peu de recul surtout. Voilà on a dit Stop. On ne savait pas trop où ça allait, même si Mick et les jumeaux se connaissent depuis qu’ils ont 16 ans. On se disait, un jour peut être cela reprendra.

Et en attendant, Mick a rejoint No Return et avec les frères Barboni, Dave et moi-même ont a formé The Reversionist, qui était plus Metalcore. On a rapidement sorti un EP et un album derrière. Et puis, on a fait quelques concerts par ci par là. Nous sommes restés actif car on ne pouvait pas ne pas faire de musique, ne pas composer. On a continué à bosser et mine de rien, cela nous a beaucoup apporté.

Cela nous a forcé à jouer des styles que l’on avait pas forcément l’habitude de jouer avec un jeu rythmique très propre. Et ce sont des choses qui nous servent beaucoup maintenant. On voit vraiment la différence.

Mick, lui a fait beaucoup de dates avec No Return et cela lui a beaucoup apporté. Donc voilà, on n’a pas chômé et ce n’est pas comme si nous avions tout arrêté. Maintenant on ne se concentre plus que sur Destinity et l’on a pas d’autres projets. En 2019 on a arrêté The Reversionist , on n’avait plus trop le temps et le chanteur de l’époque avait également décidé d’arrêter . Donc tout se goupillait plutôt pas trop mal.

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Rock Metal Mag : Il n’y a pas de chant clair sur l’album mais des paroles déclamées comme un slam ?

Seb : Alors le chant clair ce n’est pas trop notre truc. On en a mis un peu par le passé, très sporadiquement. Mais, ouais on a besoin de passer un message et sur les voix growlées ça ne passe pas forcément. Donc pour faire passer ce message cela va être des mots parlés ou scandés.

Cela change un peu et Mick aime beaucoup varier ses voix. Il ne veut pas d’une seule et même voix. On aime bien aussi quand il module son chant. Il a une très bonne voix et il peut faire plein de styles différents. Il en a même testé de nouvelles qui sont pas mal aussi, donc on exploite ça.

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Rock Metal Mag : Les différentes intonations créent différentes émotions. Par exemple Shadows, que j’aime beaucoup est très émotionnel. Quelles ombres évoquez vous dans ce morceau?

Seb : Ce sont les ombres du passé. Les gens que l’on connaît, la famille. Ceux qui ne sont plus parmi nous. Voilà, c’est principalement ça. Et c’est vrai que c’est le titre qui est le plus prenant de l’album mais aussi le plus calme et le plus torturé. Dès le début il y a une certaine mélancolie qui se dégage.

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Rock Metal Mag : Est ce que tu as un titre préféré, que tu aimes plus jouer qu’un autre ?

Seb : C’est difficile. Je les aime tous mais il y a The Sand Remains, la première chanson. Elle contient beaucoup de choses. Elle est complexe dans sa construction mais il se passe plein de trucs et on ne s’ennuie jamais. Il y a toujours une espèce de surprise sur le riff qui va arriver après. Donc ce morceau là je l’aime bien mais je les aime vraiment tous.

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Rock Metal Mag : Pour la pochette vous avez fait appel à quel artiste ?

Seb : Alors c’est l’artiste italien Francesco De Luca (ndlr : Amok studio ). On voulait quelque chose d’assez graphique et d’assez mystique. Et lorsqu’il nous a sorti ça on a tout de suite adhéré même si ce n’est pas le style de pochette que l’on aurait voulu au départ. Finalement on est parti là-dessus en se disant que ça pourrait bien le faire.

Il nous a monté quelque chose en rapport avec le temps. Les ronds derrière, qui donnent aussi un coté un peu mystique, le sablier pour le thème du temps qui passe. Il y a aussi le corbeau qui fiat référence aux ombres et que l’on a également utilisé dans le clip de Reject The Deceit

Rock Metal Mag : En fait vous lui avez donné carte blanche?

Seb : Il était déjà parti sur une base que l’on avait beaucoup aimé. Ensuite il a modifié deux / trois éléments par ci par là. On a trouvé cette pochette assez originale et elle collait bien au coté assez sombre de l’album, tout en reprenant tous les thèmes abordés.

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Rock Metal Mag : Est ce que vous préparez la sortie d’un nouveau clip ? Est ce qu’il y a un morceau que vous allez privilégier ?

Seb : Oui, on est en préparation d’un nouveau clip sur la chanson Reflections. On a un Playtrough de guitares que l’on a sorti sur Dawn Never Breaks avec en Guest Andy Gillion (de Mors Principium Est). Il nous a fait un super solo dessus. En plus c’est un mec hyper sympa. Mick le connaissait car il avait tourné avec Mors Principium Est, il n’ y a pas si longtemps.

Il s’était très bien entendu avec Andy et donc il l’a recontacté pour qu’il fasse un solo sur une de nos chansons. Du coup, il nous a fait aussi la vidéo du playthrough où on le voit en train de jouer.

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Rock Metal Mag : Comme tu m’as dit que vous composiez tout le temps, vous n’avez quand même pas encore commencé à songer à l’album suivant?

Seb : Si si . On compose, on cherche des idées. En gros on monte des titres chacun de notre coté. Et le jour où l’on se dira qu’il faut commencer à choisir, on va plus se concentrer sur certains titres. On va fonctionner en entonnoir. Là c’est la phase où l’on compose tout ce qui vient en vrac. Ensuite on va choisir les titres que l’on va vraiment travailler plus en détails. Et au bout de l’entonnoir cela fait un album.

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Rock Metal Mag : Je présume que vous garderez la même direction musicale

Seb : Alors on a une base commune mais on va toujours apporter des influences différentes. Comme dans In Continuum, ce que l’on avait pas avant c’est toute cette partie ambiante que l’on a vraiment beaucoup plus développé.

Peut être que sur le prochain album on mettra plus de Blast, qu’il sera plus bourrin, mais on apportera quelque chose de différent.

On essaie tout le temps d’évoluer et de nous surprendre nous mêmes. On a besoin d’avoir ce renouveau et tant mieux si ça plait.

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Rock Metal Mag : On va dire que c’est votre album le plus abouti?

Seb : Oui et c’est ce que l’on s’est dit à la fin de la composition de l’album. Pour celui là on a vraiment léché les détails jusqu’au bout. Avec le Covid, on avait le temps, puisque l’on était à la maison.

On a vraiment pu rebosser et revoir toutes les parties et regarder dans les moindres détails tout ce que l’on avait fait. Donc ouais, clairement c’est le plus abouti et c’est celui qui nous a pris le plus de temps.

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Rock Metal Mag : Vous étiez au Furios Fest le 4 septembre dernier . Comment s’est passé ce retour sur scène ?

Seb : C’était super. Cela faisait un moment que l’on était pas remonté sur scène et ça fait bizarre. En même temps cela fait vraiment plaisir car on retrouve vite ses marques. On va dire que c’est un peu comme le vélo. (rires)  Mais c’est sur que cela nous avait vraiment manqué même si nous étions occupés. C’est vrai qu’il n’y a rien de mieux que de pouvoir défendre les titres sur scène.

Au Furios Fest, on a joué en exclu des titres du nouvel album. Et c’est vraiment génial car c’est ce que l’on aime faire.

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Rock Metal Mag : Vous avez  planifié d’autres dates ?

Seb : Oui.  Le 15 octobre c’est notre Release Party au Rock’n Eat à Lyon

On a le Lezard’os Metal Fest, le 19 novembre 2021à Saint Dizier

Le jour d’après on a une date en Allemagne. Ensuite on a des choses calées dès janvier 2022. Et tous les fests de l’été 2021 sont décalés à l’été 2022. Après il y aura une tournée européenne à annoncer pour l’automne 2022.

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Rock Metal Mag remercie Seb du groupe Destinity, Roger de Replica Promotion et le Black Dog.