Entretien avec Loris, bassiste de Hopes of Freedom

© Marion Cano Photographe

3ème album  « Light, Fire & Iron » paru  le 30 octobre 2021

TRACKLIST :
01. Lost Humanity – 5:13
02. Dragon Order – 6:48
03. The Heroes Line – 6:29
04. Freedom For All – 6:02
05. Delusion – 5:58
06. Always on Your Side – 6:58
07. The Ancient And Silent Force – 6:10
08. A Tale of Glory (Part 1) – 6:43
09. A Tale of Glory (Part 2) – 6:49
10. Light, Fire & Iron – 15:47

©Marion Cano Photographe

Membres du groupe

Lucas Lambert : Vocals/Guitar
Loris Brix : Bass/Backing Vocals
Clément L’heryenat : Drums/Backing Vocals
Charles Demoulins : Guitar/Backing Vocals

Facebook : https://www.facebook.com/hopesoffreedom

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Judith Casassus photos

Rock Metal Mag : Pour ce troisième album le line up avait changé puisque le guitariste Charles Demoulins, qui officie dans Sekhmet avait rejoint la formation en décembre 2017. Est ce qu’il y a eu des changements depuis?

Loris : Alors oui, justement, nous avons annoncé un nouveau guitariste, hier ou avant hier puisque Charles s’en va. Il veut se consacrer à Sekhmet et à ses projets personnels. Donc on accueille un nouveau guitariste, Grégoire Maille et on est en train de travailler avec lui pour mettre ça sur pieds et réattaquer les concerts.

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Rock Metal Mag : Est ce que votre processus de composition va changer avec l’arrivée de Grégoire? Comment fonctionnez vous ?

Loris : Globalement c’est Lucas, chanteur et guitariste du groupe qui compose. Ensuite il nous envoie les maquettes. Une fois que l’on a appris les morceaux on se retrouve en répétition. Et puis au fil du temps il y a des petites modifications.

Alors, si Lucas compose tout ce n’est pas parce que l’on a pas envie de le faire, mis tout simplement parce que sa patte est affiliée à Hopes. Et puis cela fonctionne tout seul en fait et l’on ne se pose pas de questions. Nous faisons vraiment les ajustements derrière, en répétitions, en modifiant les tempos, en ajoutant une guitare..

Mais sur ce dernier album, Charles a composé plusieurs morceaux. Parfois en collaboration avec Lucas ou parfois seul. Donc voilà, il n’ y a aucune porte fermée. Si demain je veux composer un morceau qui se prête bien au groupe, il n’ y a aucun problème.

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Rock Metal Mag : Light, Fire & Iron est donc le dernier chapitre de votre trilogie commencé en 2012 avec l’éponyme Hopes of Freedom suivi de Burning Skyfall en 2016. Est ce que tu peux résumer rapidement l’histoire générale et celle du 3ème album ?

Loris : Alors il s’agit d’une trilogie à l’envers. On avait envie de se triturer un peu le cerveau. Alors on a décidé de raconter l’histoire à l’envers, un peu comme Star Wars, mais avec les vaisseaux spatiaux en moins. (rires)

Donc le premier album éponyme, sorti en 2012, c’est grosso modo l’histoire d’un héros, qui est appelé par une petite voix, la Holy Voice. Je dis petite mais, dans l’album, c’est une très grosse voix. La mienne d’ailleurs. Donc il est appelé afin de rétablir l’ordre en combattant d’anciens dieux qui sont revenus et ont la main mise sur le royaume.

Dans le deuxième album, on apprend qui sont ces dieux, pourquoi ils sont méchants et qui est cette voix sacrée.

Et le troisième album qui est donc le tout début de l’histoire, c’est la renaissance d’un ordre, appelé l’ordre du dragon. Plusieurs hommes sont appelés par une voix mystérieuse mais qui n’est pas la même que dans le 1er album. La voix est celle de la chef de cet ordre qui est la Mother Firedrake, qui est un des titres du second album. Ils sont appelés afin de se réunir à un endroit pour recréer cet ordre du dragon et rétablir l’ordre. Le dragon qui est un être sacré, a été malmené par une faction humaine, qui avide de pouvoir l’a enchainé.

Et à la fin de ce périple, ces hommes qui ont réussi à rétablir la paix, se trouvent déifiés. Ce sont donc ces hommes là qui deviennent les dieux des deux autres albums.

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Rock Metal Mag : Où est ce que vous puisez votre inspiration pour vos histoires? C’est Lucas qui les écrit ?

Loris : Alors c’est Lucas et moi. En général on se retrouve dans un café et on discute. Et tous les deux on a été bercé et biberonné à l’heroic fantasy, par le Seigneur des Anneaux et toutes ces choses là. Donc cela vient assez naturellement. L’avantage du créatif est que l’on ne se donne aucune limite et l’on raconte ce que l’on veut.

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Rock Metal Mag : Et coté musique le Heavy / Power Metal a toujours été votre musique de prédilection je suppose mais vous écoutez d’autres styles?

Loris : Oui complètement mais on n’écoute pas que ça. Dans le groupe c’est vrai que Lucas et Grégoire, le nouveau guitariste, sont pas mal axés Power Metal, Heavy Metal. Avec Clément, qui est à la batterie, on écoute des choses différentes du Metal. Par exemple dans une autre interview on m’a demandé quel était le dernier album que j’ai écouté et c’est Nougayork de Claude Nougaro. Donc ça te donne une idée. Donc même si on n’en écoute pas spécialement, on adore en jouer

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Rock Metal Mag : Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de jouer du Heavy Metal?

Loris : Alors je suis arrivé un peu après la création du groupe mais je ne me tromperais pas en disant : Iron Maiden, Gamma Ray . C’est ce genre de groupes qui, dans le Heavy et le Power sont des sommités absolues. Et dans le cerveau d’un ado, ça résonne beaucoup.

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Rock Metal Mag : Vous utilisez des cornemuses, des flûtes et des violons qui donne un coté Folk à vos compositions.  Les sonorités celtes et irlandaises font donc partie de vos influences?

Loris : Complètement. Lucas écoute pas mal de musique irlandaise. D’ailleurs, il a un groupe de musique acoustique traditionnelle irlandaise. Mais c’est vrai que c’est quelque chose qui a toujours été là. Alors on l’a amené différemment, selon les productions et selon nos moyens. Mais notre Power Metal est vraiment teinté d’un patte Folk qui est venue absolument naturellement.

Sinon, la cornemuse écossaise, le Uilleann Pipe qui est la cornemuse irlandaise, le violon, tous ces instruments étaient là à la sortie de l’album. On a fait une grosse fête avec toutes ces musiciens là. Les vrais instruments rajoutent véritablement quelque chose, au delà des orchestrations qui sont crées en toile de fond et que l’on entend tout au long de l’album. Nous, on adore ça.

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Rock Metal Mag : Votre musique est très festive et il y a une gaieté évidente dans vos compositions qui sont plutôt longues comme le dernier morceau qui fait plus de 15 mn. Cela a du être un très gros travail pour réaliser cet album?

Loris : Oui, c’est un très long travail et en plus les morceaux sortent au compte goutte. Donc, on a le temps de les assimiler, de les modifier, de savoir comment on va s’y prendre en studio. Et cela a toujours été le cas, donc on est habitué depuis le temps. On a toujours eu des morceaux d’au moins 5 mn. Donc, c’est une méthode de travail qui se fait très naturellement.

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Rock Metal Mag : La pandémie et les confinements ont retardé la sortie du disque puisqu’elle était prévue en octobre 2020 ? Cela a été une décision difficile à prendre de repousser la date ?

Loris : Cela a été un peu difficile dans le sens ou un album est en quelque sorte une gestation. C’est à dire que de la création du 1er morceau jusqu’à la sortie de l’album, il se passe beaucoup de temps et beaucoup de choses. Il y a énormément de choses à gérer, beaucoup de pression, de tension et de questionnement. Et à un moment on a envie de lâcher la bête.

Alors du fait de la pandémie actuelle, de devoir repousser d’une année, cela a un petit coup au moral. Mais en même temps cela permet d’aller plus dans les détails, de voir plus grand et de mieux organiser les choses.

Donc, on s’y est retrouvé et cela nous a permis de laisser passer cette période du Covid qui était un peu plus dure à cause des salles fermées et où on ne pouvait pas jouer. On s’est plus consacré à la promotion de l’album, à ce que l’on allait faire et aux clips. Alors, on l’a plutôt bien vécu par rapport à ce que cela aurait pu être.

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https://www.facebook.com/events/326882269299931/

Rock Metal Mag : Est ce que depuis la sortie le 30 octobre vous avez pu faire quelques concerts et est ce que vous avez des dates confirmées pour 2022?

Loris : Oui on a pu jouer en Bretagne et notamment en 1ère partie d’Ultra Vomit. Et oui, d’autres concerts sont en préparation. Mais il faut que Grégoire ait le temps de mettre en place ses parties de guitare. En mars on a pas mal de dates qui arrivent et un petit projet de tournée également à Rennes, Paris Caen.. Donc il y a de l’activité.

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Rock Metal Mag : C’est Max Morton qui a assuré le mixage. Vous aviez déjà travaillé avec lui ?

Loris : C’est la 1ère fois que l’on collabore avec lui et peut être pas la dernière. Max est un ingé son ukrainien qui est connu notamment pour avoir bossé avec le groupe Jinger pour l’enregistrement, le mixage et le mastering . Donc il s’y connait et même si ce n’est pas le même style, il adore le power. Et lorsqu’on lui a proposé notre groupe il a accepté direct et le résultat se fait sentir.

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Rock Metal Mag : Il y a beaucoup de choeurs sur l’album, vous avez fait appel à des invités je suppose?

Loris : Oui et même au delà des invités des amis. Et c’est ce qui est vraiment chouette car on a fait appel à notre entourage. Le fait de partager ça avec eux, ajoute une toute autre dimension. Donc voilà, c’est notre cercle d’amis et nos proches.

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Rock Metal Mag : Pour l’Artwork vous avez travaillé avec Alex Art Créations, auteur des 2 premières pochettes. En général vous lui donnez quelques directives ou bien vous le laissez s’exprimer librement?

Loris : Exactement. De son vrai nom, Alexandre Chaigne. C’est un monsieur très talentueux et c’est lui qui a fait nos deux premières pochettes avec le livret qui va avec. On lui donne des directives en lui faisant, sur un logiciel, un dessin qui met en valeur nos idées. Comme aucun de nous n’a de talent pour le dessin, on lui envoie une vieille croute qui montre à peu près ce que l’on voudrait dans les couleurs et ce que l’on imagine.

Et lui sublime tout ça et nous renvoie à chaque fois quelque chose qui nous rend tout à fait pantois. C’est magique à chaque fois car on lui envoie quelque chose d’horrible et lui nous renvoie quelque chose d’incroyable.

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Rock Metal Mag :  Vous avez présenté en 1er titre, Freedom For All . Pourquoi ce morceau plus qu’un autre ?

Loris : Et c’est une bonne question. Parce qu’il en fallait bien un ! (rires) En fait il a beaucoup de choses qui représentent Hopes. Un riff de guitare très joyeux, très entrainant en début de morceau. Vers la fin, il est un peu plus rentre dedans. Il y a des choeurs et plein de choses qui sont en quelque sorte une synthèse de tout ce que l’on fait.

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Rock Metal Mag : Est ce que vous envisagez une vidéo prochainement ?

Loris : Oui, absolument. On a tourné un clip il y a quelques mois et il est en train de se finaliser. Et dans les semaine à venir il y a un petit quelque chose qui devrait arriver. On va garder la petite surprise. Mais ce ne sera pas le morceau de 15 mn.

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Rock Metal Mag : Je présume que vous avez hâte de défendre cet album, mais maintenant que votre trilogie est achevé est ce que vous réfléchissez à la suite ?

Loris : Oui alors c’est sur que pour l’instant c’est place à la défense de l’album. Mais on nous demande souvent si on va poursuivre la trilogie pour en faire une deuxième. Si l’on va rester dans la même veine aussi. Et nous très clairement, on a aucune limite. On peut partir du Power Metal et faire du Rock, du Heavy et teinter tout ça de différentes sonorités un peu spéciales et pourquoi pas du folklore bavarois. Mais il est probable que cela reste du Power, mais ce sera selon l’envie du moment.

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Rock Metal Mag : Si tu veux rajouter quelque chose pour conclure.

Loris : De nous suivre sur les réseaux Facebook et Instagram, où il est très facile de nous retrouvez pour les concerts, les actus, le clip à venir..

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Rock Metal Mag remercie Loris de Hopes of Freedom et Roger de Replica Promotion