HELLFEST 2016 : Live Report jour 2

HELLFEST 2016 : Live Report jour 2

HELLFEST 2016 : Samedi 18 juin  2016 Cette seconde journée du Hellfest s’annonce très chargée avec, comme hier, une sacrée programmation. Le temps semble se montrer plus clément aujourd’hui et on espère que kways et parapluies  vont rester au fond des sacs! A 10h il y a encore peu de monde sur le site mais

HELLFEST 2016 :
Samedi 18 juin  2016

Cette seconde journée du Hellfest s’annonce très chargée avec, comme hier, une sacrée programmation. Le temps semble se montrer plus clément aujourd’hui et on espère que kways et parapluies  vont rester au fond des sacs!

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A 10h il y a encore peu de monde sur le site mais les festivaliers commencent à arriver pour les tous premiers concerts de la matinée.

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A 10h30, la Mainstage reprend du service et c’est « THY ART IS MURDER » , groupe formé en 2006 à Sydney, qui donne le top départ avec son Death Metal. Les australiens vont réveiller les tympas des quelques fans présents et encore un peu figés à cette heure « matinale ».  Le chant guttural de Lochlan Watt, remplaçant depuis à peine trois mois, CJ McMahon, l’ancien frontman parti en décembre 2015, fait son effet et très vite, les connaisseurs du genre vont entrer dans le jeu et reprendre en choeur les paroles. On aura même droit au tout premier Mini Circle Pit de la matinée.

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A 11h40, c’est au tour de BURY TOMORROW d’entrer en scène sur la Mainstage 2. Le groupe britanique s’est fondé en 2006 au Royaume Uni, et délivre un Metalcore mélodique qui leur a valu ces derniers temps une popullarité accrue. Avec quatre albums studio à leur actif Les britaniques ont choisi de mettre l’accent sur  » Earthdound » sorti en janvier de cette année et qui montre que Bury Tomorrow a acquis une certaine maturité. Le set démarre sur leur single « Memories » . Les deux titres suivant feront un petit clin d’oeil rapide sur leur deux albums précédents et les trois derniers morceaux feront honneur leur quatrième opus. Une belle énergie et un mélange judicieux de Scream et de voix mélodique avec respectivement Daniel Winter Bates et Jason Cameron au chant, une batterie percutante, et des riffs omniprésents donnent un résultat très positif. Bury Tomorrow s’est donné à fond et à cent à l’heure avec son metalcoe extrême, devant une foule déjà bien présente. Daniel Winter Bates particulièrement dynamique, arpentant la scène en communiquant de façon régulière avec le public qui à sa demande à jouer le jeu de façon très efficace avec sauts, slams et circles pit a fini par descendre dans la fosse pour être au plus près de ses fans.

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SETLIST :
1. Memories (album Earthdound 2016)
2. Lionheart (album  ‘The Union of Crowns’  2012)
3. Man On Fire (album « Runes » 2014)
4. 301 (album Earthdound 2016)
5. Last Light (album Earthdound 2016)
6. Earthbound (album Earthdound 2016)

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A 12h15, LOUDNESS prend place sur la Mainstage 1. Originaire d’Osaka au Japon, le groupe de Heavy Metal existe depuis 1981, qui compte 26 albums studio sans parler des albums Live et des compilations. Leur set est essentiellement composé de titres issus de leur anciens albums dont l’excellent « In The Mirror » de 1983, dans le plus pur style Heavy des 70’s aux 8o’s. Rythmique puissante et solos des plus efficaces d’Akira Takasaki, avec Minoru Niihara au chant et sa voix toujours aussi limpide et aigue, et leur recette fonctionne toujours aussi bien même s’ils sont très peu présents sur les scènes françaises. C’est donc une sacrée aubaine de les voir sur la Mainstage du Hellfest et d’ailleurs la foule joue parfaitement le jeu . « It’s a a fucking crazy day » crie Minoru sous les acclamations et les « Hey, Hey, Hey » des fans conquis. Dès les premières notes de « Crazy Nights » en début de set, les fans réagissent très positivement. On voit qu’il y a de vrais connaisseurs qui reprennent en choeur les paroles, sans se faire prier. « Heavy Chains » fait mouche également avec sa sonorité très « Scorpions ». Pour moi, l’influence de ce groupe majeur du heavy Metal est très marquée. Minoru Niihara dégage une réelle énergie tout au long de cette prestation. Leur set s’achève sur « S.D.I. », une très belle performance qui a surement conquis les fans de la première heure et aussi fait de nouveaux adeptes.

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SETLIST

1.Crazy Nights  (album Thunder in the East 1985)
2.Heavy Chains (album Thunder in the East 1985)
3.The Sun Will Rise Again  (album The Sun Will Rise Again 2014)
4.Crazy Doctor (album Disillusion 1984)
5.In the Mirror (album The Law of Devil’s Land 1983)
6. S.D.I. (album Hurricane Eyes 1987)

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A 12h15, pendant la même tranche horaire que Loudness, coté Warzone, c’est le groupe de Punk/Rock français créé en 1988, LES SALES MAJESTES, qui déboule sur scène. Révolutionnaires dans l’âme les parisiens affichent, avec éloquence, leur textes engagés et leur musique emblématique. Et ça démarre sur les chapeaux de roues avec « Camarade » et son fameux refrain que les fans reprennent à l’unisson. Des titres très entrainants, très énergiques et directs. Un combat pour lequel nos quatre gaillards ne mâchent pas les mots qui sortent avec hargne des tripes du chanteur.Gaieté des refrains et provoque des paroles qui mettent l’accent sur les terribles réalités de notre société, collent parfaitement à l’image de se groupe, militant et souriant. L’espace de la Warzone rassemble une masse de fans venus prendre une bose dose de punk ravageur où les spogos sont bien présents comme au bon vieux temps dans une ambance des plus joyeuse. Qu’on se le dise une fois de plus « PUNK IS NOT DEAD »

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SETLIST

1.Camarade (album No Problemo 2007)
2.On en a marre (album Sexe, fric & politique 2013)
3.Oui j’emmerde (album No Problemo 2007)
4.Je suis fier (album Bienvenue 1995)
5.Johnny s’en va t’en guerre (album Sexe, fric & politique 2013)
6.Sois pauvre et tais-toi ! (album Sois pauvre et tais-toi ! 2010)
7.Mes frères (album Y’a pas d’amour 2000)
8.Halte au front (album No Problemo 2007)
9.Pp haine (album Week-End Sauvage 2008)
10.Les Vacances (album Sois pauvre et tais-toi ! 2010)
11.Les Patrons (album Y’a pas d’amour 2000)

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Cette année la Warzone a été considérablement modifiée, agrandie et vraiment mise en valeur pour le plus grand plaisir de tous les festivaliers. Les décors sont très beaux et on a l’impression de pénétrer dans une forteresse. Son enceinte abrite, en l’honneur du regretté  Lemmy, une statue à son éfigie, perchée sur une pyramide de 15 mètres de haut, et décorée de crânes et de monstres sortis tout droit de l’enfer. Lemmy surplombe le site, le bras droit en l’air et les deux doigts levés, en signe de ralliement, brandissant le sceau du Hellfest dans l’autre main, sans oublier sa guitare autour du cou et son chapeau sur la tête. C’est grandiose ! A la base de ce chef d’oeuvre, une grotte fermée par une grille rouillée, renferme la paire de bottes et l’inséparable couvre chef de l’illustre musicien. Il y a une plaque scéllée à l’entrée avec comme inscription : Ian Fraser Killmister, 1945-2015, R.I.P, Born to loose Lived to Win !

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A 12h50, petit tour à la Valley pour assister au concert du groupe de Hard Rock américain,  CROBOT, originaire de Pennsylvanie et fondé en 2012. Le quatuor a attiré une foule considérable qui attend de pied ferme ce groupe déjanté avec son Rock qui décoiffe. Brandon Yeagley nous en met plein les oreilles et c’est un super showman au charisme chaleureux et passionné. L’énergie est considérable, les musiciens se donnent à fond et les fans sont en accord total avec l’ambiance électrisée du set. Le son est très bon et la voix du chanteur excellente.Petite touche bluesy avec l’intro à l’harmonica du second morceau « Welcome to Fat City », un nouveau titre qui sera sur le prochain album studio du même nom et qui verra le jour le 23 septembre 2016. Même chose pour Easy Money qui fait partie du nouvel album à paraître. Crobot secoue l’assemblée avec son bon vieux Hard Rock « Old School » qui nous replonge dans les 70’s avec des groupes cultissimes. Ce quatuor américain des plus efficace a tous les atouts pour perpétuer ce style de musique totalement indémodable et qui fait toujours chaud au coeur de sa grande majorité de fans.

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SETLIST

1.The Necromancer (album Something Supernatural 2014)
2.Welcome to Fat City (album « Welcome To Fat City »: sortie le 23 septembre 2016 )
3.Easy Money (album « Welcome To Fat City »: sortie le 23 septembre 2016)

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Petite pause détente

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A 13h35, la Mainstage accueille l’illustre, GLENN HUGHES,  bassiste hors pair et chanteur impressionnant au timbre de voix particulièrement reconnaissable et d’une technicité assez phénoménale.. Les deux musiciens qui l’accompagent n’en sont d’ailleurs pas moins exceptionnels avec Pontus Engborg et sa frappe puissante à la batterie, ainsi que Soren Anderson à la guitare. Le set débute sur l’album de Deep Purple  » Stormbringer », de 1974 et le public assez important, répond présent en chantant, applaudissant et levant les bras à la demande de Glenn, tout comme sur le morceau « Mistreated » issu de l’incontournable album de Deep Purple, « Burn » de 1974, qui encense le public. Le morceau s’étire sur presque 10 minutes et capte vraiment l’assemblée. Glenn Hughes joue ensuite, le titre « Black Country » extrait de son album Black Country Communion, sorti en 2010 lorsqu’il a créé le supergroupe du même nom avec le virtuose de la guitare Joe Bonamassa, Derek Sherinian aux claviersd et Jason Bonham à la batterie, fils du légendaire John Bonham, batteur de Led Zeppelin. Arrive « Soul Mover » issu de l’album du même nom paru en 2005 et qui fait partie de sa discographie solo. Pour finir en beauté, Glenn entonne le célèbre titre de Deep Purple « Burn » de 1974. Les cris de joie, fusent dès les premières notes et la prestation du trio s’achève sous les acclamations d’un public conquis.

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SETLIST

1.Stormbringer (Deep Purple song) (album Stormbringer 1974)
2.Muscle and Blood (album Hughes/Thrall 1982 )
3.Mistreated  (Deep Purple song) (album Burn 1974)
4.Black Country  (album Black Country Communion 2010)
5.Soul Mover (album Soul Mover 2005)
6.Burn (Deep Purple song) (album Burn 1974)

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La foule est à présent très compacte devant les deux Mainstage et l’accès est particulièrement difficile pour rejoindre la file des photographes. Et oui il est déjà 15h05 et les américains de SIXX:A.M, groupe de Hard Rock fondé en 2007, fait son entrée sur la Mainstage 1. Comme tout le monde le sait Sixx:A.M s’est formé autour de l’ex-bassiste de Motley Crue, Nikki Sixx., et leur succès est devenu explosif avec la sortie de leur dernier album Prayers for the Damned et son tube « Rise » au refrain infaillible et entêtant. Le set démarre sur « This is Gonna Hurt »de 2011, sous les cris du public. Et bien sûr le fameux Rise prend la suite avec trois autres extraits du dernier opus dont le très mélodique « When We Were Gods » et rempli d’émotion. DJ Ashba riffs à tout va, sur un fond de basse bien heavy et une batterie percutante. James Michael communique pas mal avec ses fans en les invitant à chanter. Le quatuor y  va de son entrain dans la joie et la bonne humeur en offrant au public ce qu’il attend de lui : un rock moderne, éclatant, avec grosse guitare, mélodies, somptueuses, puissantes et ardentes. Du rythme et beaucoup de ferveur pour conclure cette prestation couronnée de succès avec « Life Is Beautifull » scandée par la foule.

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SETLIST

1.This Is Gonna Hurt (albumThis Is Gonna Hurt 2011)
2.Rise (album Prayers for the Damned, Vol. 1 2016)
3.When We Were Gods (album Prayers for the Damned, Vol. 1 2016)
4.Everything Went to Hell (album Prayers for the Damned, Vol. 1 2016)
5.Prayers for the Damned (album Prayers for the Damned, Vol. 1 2016)
6.Lies of the Beautiful People (albumThis Is Gonna Hurt 2011)
7.Stars (album Modern Vintage 2014)
8.Life Is Beautiful (album The Heroin Diaries Soundtrack 2007)

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A 15h50, c’est le groupe australien de Metalcore, fondé en 2003, THE AMITY AFFLICTION qui s’empare de la Mainstage 2 devant une fosse assez clairsemée. La pluie s’est ajoutée au programme mais les fans tiennent bon malgré tout. Le set debute par le nouveau titre « I Bring The Weather With Me » issu du nouvel album This Could Be Heartbreak. Joel Birch, d’une voix saturée, crie son désespoir accompagné des passages de chant clair du bassiste Ahren Stringer, sur un rythme plutôt lent entrecoupé de Breakdown. les australiens ont surtout mis l’accent sur leur album de 2014 « Let the Ocean Take Me » avec 7 morceaux. Deux titres de  Chasing Ghosts de 2015 seront égalemnt joués, le tout dans une ambiance assez figée.

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SETLIST

1. I Bring The Weather With Me  (album This Could Be Heartbreak 2016)
2. Open Letter (album Chasing Ghosts 2015)
3. Lost & Fading (album Let the Ocean Take Me 2014)
4. Chasing Ghosts(album Chasing Ghosts 2015)
5. Never Alone (album Let the Ocean Take Me 2014)
6. F.M.L (album Let the Ocean Take Me 2014)
7. The Weigh Down (album Let the Ocean Take Me 2014)
8. Death’s Hand (album Let the Ocean Take Me 2014)
9. Shine On (single)
10. Pittsburgh (album Let the Ocean Take Me 2014)
11. Don’t Lean On Me (album Let the Ocean Take Me 2014)

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On enchaine sur la Mainstage 1 à 16h45 avec FOREIGNER, dont la carrière a débutée avec le guitariste Mick Jones, en 1976, il y a tout juste 40 ans cette année. Le chanteur Kelly Hansen n’a rejoint la formation qu’à partir de 2005. La discographie s’étant arrêtée en 2009 avec « Can’t Slow Down », le set sera essentiellement composé de titres des tous premiers albums. C’est le morceau de 1978, Double vision, qui lance le top départ de ce show très Classic Rock. Kelly Hansen, déborde d’énergie et assure parfaitement sa partie vocale. Le temps a passé mais les mélodies sont toujours d’actualité et lorsqu’on écoute ces tubes de la fin des 70’s début des 80’s,  les paroles refont surface et les fans reprennent à l’unisson les morceaux qui ont fait battre leur coeur 40 ans plus tôt. Que ce soit « Cold as Ice », « Urgent » ou « I want to Know What Love Is » ce sont des titres qui ont su marquer leur époque et qui sont réstés gravés dans la mémoire de pas mal de monde. On notera la performance de Thom Gimbel au saxophone sur « Urgent » et bien sur l’homogénéité du trio de guitares sur « Juke Box Hero » dont les riffs efficaces sur fond de clavier, fond mouche. Foreigner et ses 7 musiciens,  nous aura offert une belle prestation pleine de nostalgie pour certains.

SETLIST

1.Double Vision (album Double Vision 1978)
2.Head Games (album Head Games 1979)
3.Cold as Ice (album Foreigner 1977)
4.Feels Like the First Time (album Foreigner 1977)
5.Urgent (incl. Black Night snippet)
6.Juke Box Hero (album Agent Provocateur 1984)
7.I Want to Know What Love Is (album Agent Provocateur 1984)
8.Hot Blooded (album Double Vision 1978)

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Direction l’Altar, qui annonce le groupe de Death Metal suédois, ENTOMBED A.D à 17h40. Fondé en 2014 avec deux albums à leur actif , les suédois joueront trois titres du dernier album Dead Down sorti en avril dernier, 1 morceau de leur opus de 2014 « Back To The Front » et 7 cover d’Entombed. C’est avec « Midas In Reverse » issu de Dead Dawn, que commence le show, devant une foule assez compacte. Le public est impatient de retrouver ce groupe dont la réputation n’est plus à faire au sein de la scène Death Metal. Dèjà en 2014 avec l’album Back to The Front, les suédois ont prouvé aux fans d’Entombed, que malgré l’absence d’Alex Hellid, Entomded A.D n’avait rien perdu de sa superbe puissance. Avec le second album, Dead Dawn, la preuve est faite que le nouveau Line Up est, une fois de plus, au top dans ce qu’il fait de mieux: du Death Growl sombre et bien virulent avec toujours, la voix ultra rugueuse de L-G Petrov. Les adeptes d’Entombed vont pouvoir se régaler avec les reprises de morceaux issus de trois des plus anciens albums , dont Left Hand Path de 1990. C’est d’ailleurs avec « Supposed To Rot » que s’achève ce set très énergique, sous les applaudissements et les cris du public, ravi.

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1.Midas In Reverse (album Dead Dawn 2016 )
2.Stranger Aeons (Entombed cover album Clandestine 1991)
3.Second to None (album Back to the Front 2014)
4.Eyemaster (Entombed cover album Wolverine Blues 1993)
5.Dead Dawn (album Dead Dawn 2016 )
6.Living Dead (Entombed cover album Clandestine 1991)
7.The Winner Has Lost (album Dead Dawn 2016 )
8.Revel in Flesh (Entombed cover album Left Hand Path 1990)
9.Wolverine Blues (Entombed cover album Wolverine Blues 1993)
10.Left Hand Path (Entombed cover album Left Hand Path 1990)
11.Supposed to Rot (Entombed cover album Left Hand Path 1990)

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Retour à la Mainstage 1 à 18h35, pour assister à la prestation du très attendu virtuose de la guitare,  JOE SATRIANI. Une marée humaine ondule devant la scène, comlètement captivée par les riffs extraordinaires de ce guitar héro, surnommé Satch, qui nous livre un choix remarquable de titres issus de sa prestigieuse discographie. « Shockware Supernova » du dernier opus de 2015, démarre ce set de 10 titres, avec son intro caractéristique et techniquement impeccable, que Satch s’applique à jouer avec une aisance admirable. « Flying In A Blue Dream » de 1989, est un Rock Son second album de 1987, sacré disque de platine aux USA, ( réédité en 2007 pour ses 20 ans), est mis à l’honneur avec 4 morceaux au programme. Joe Satriani a su s’entourer de musiciens excellents avec à la batterie,  Marco Minnemann, (également compositeur/guitariste et batteur au sein du super trio de rock fusion The Aristocrats ), le bassiste Bryan Beller (lui aussi du trio The Aristocrats ) et le pas moins talentueux, guitariste, claviériste et chanteur, Mike Keneally. Musicalement parlant, c’est un set irréprochable, tant au niveau du son que de la technique et on ne peut qu’être totalement ébloui devant ce quatuor totalement inatendu sur la scène du Hellfest, qui démontre que tous les styles et talents musicaux ont une place dans ce grand Festival dont le coeur bat au rythme de musiques des plus extrêmes au plus instrumentales et dans une formidable osmose.

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1.Shockwave Supernova (album Shockwave Supernova 2015 )
2.Flying in a Blue Dream (album Flying in a Blue Dream  1989)
3.Ice 9 (album Surfing With the Alien 1987)
4.On Peregrine Wings (album Shockwave Supernova 2015 )
5.Crystal Planet (album Crystal Planet 1998)
6.Cataclysmic (album Shockwave Supernova 2015 )
7.Summer Song (album The Extremist 1992)
8.Always With Me, Always With You (album Surfing With the Alien 1987)
9.Satch Boogie (album Surfing With the Alien 1987)
10.Surfing With the Alien (album Surfing With the Alien 1987)

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A 19h30,  DISTURBED, entre en scène sur la Mainstage 2. Absent depuis 2011, le groupe américain de Power Rock/Nu Metal est de retour depuis 2015 avec un 6ème album « Immortalized » dont seuls deux morceaux seront joués en ce début de soirée. Le set débute par « Ten Thousands Fists », titre éponyme de l’album de 2005, qui eu un très bon impact à sa sortie tout comme l’album Indestructible de 2008. Le public répond présent et c’est une forêt de bras levés qui acclament David Draiman et sa bande de musiciens survitaminés. Circle pit et slams agitent la foule, qui chante en choeur les refrains de titres comme « The Game » ou encore « Inside The Fire »et reprennent les « Olé Olé Olé Disturbed » à la demande du chanteur.La reprise de The Sound of Silence de Simon & Garfunkel se passe dans un calme cérémonial puis le rythme repart de plus belle lorsque Draiman s’écrie « Hellfest, are you with Us? Come on. » Mais Disturbed, n’en a pas fini d’épater son public, en invitant Sixx:A.M sur une reprise de Mötley Crüe et Glenn Hughes sur une reprise des Who. Les fans exultent et scandent  « Disturbed, Disturbed…. » qui achève son set sur Down With The Sickness. Draiman remercie son public en lui promettant de revenir plus souvent et termine par : « We hope we’ll see you soon! »

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1.Ten Thousand Fists (album Ten Thousand Fists 2005)
2.The Game (album The Sickness 2000)
3.The Vengeful One (album Immortalized  2015)
4.Prayer (album Believe 2001)
5.Stupify( album The Sickness 2000)
6.The Sound of Silence (Simon & Garfunkel cover)
7.Inside the Fire (album Indestructible 2008)
8.The Light (album Immortalized  2015)
9.Shout at the Devil (Mötley Crüe cover) (with Sixx:A.M.)
10.Baba O’Riley (The Who cover) (with Glenn Hughes)
11.Killing in the Name (Rage Against the Machine cover)
12. Indestructible (album Indestructible 2008)
13.Voices (album The Sickness 2000)
14.Down With the Sickness (album The Sickness 2000)

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La marée humaine reste concentrée en attendant la suite des concerts des deux scènes principales et c’est WITHIN TEMPTATION qui prend place sur la Mainstage 1 à 20h35. Leur dernier album Hydra est sorti en 2014, et les néerlandais n’en joueront que deux morceaux ce soir. C’est l’album de 2007,  The Heart of Everything, qui va etre le plus représenté avec en ouverture de set le titre « Our Solemn Hour »dans son style très gothique symphonique. Suivra une sélection de chansons extraites de 5 albums dont « Mother Earth » sorti en 2000, une année qui a vu la formation prendre un tournant  dans sa carrière et commencer vraiment à se faire un nom dans le milieu du Metal mélodique, Rock symphonique. Within Temptation a également réservé une surprise à ses fans en invitant la chanteuse Tarja Turunen, pour un duo avec Sharon Den Adel sur le morceau « Paradise (What About Us?) » issu de l’album Hydra. Les deux Divas éblouissent leurs fans  par la puissance et la justesse de leurs voix. Arrive « The Howling » très bien orchestré et très accrocheur, suivi de « What Have You Done », plus gothique mais très acclamé du public. C’est finalement « Mother Earth » qui cloturera ce set magistral où les néerlandais ont su mixer les ballades symphoniques, les guitares heavy et les accroches gothiques dans un style qui leur est propre et qui confirme le succès grandissant de Within Temptation depuis de très longues années.

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1.Our Solemn Hour (album The Heart of Everything 2007)
2.In the Middle of the Night (album The Unforgiving 2011)
3.Faster (album The Unforgiving 2011)
4.And We Run (album Hydra 2014)
5.The Heart of Everything (album The Heart of Everything 2007)
6.Stand My Ground (album The Silent Force 2004)
7.Paradise (What About Us?) (with Tarja Turunen) (album Hydra 2014)
8.Caged (album Mother Earth 2000)
9.The Howling (album The Heart of Everything 2007)
10.What Have You Done (album The Heart of Everything 2007)
11. Mother Earth (album Mother Earth 2000)

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Il est 23h0o et TWISTED SISTER, la tête d’affiche de la Mainstage 1 fait son entrée sous les cris de l’immense foule compactée. Le groupe américain est de retour une dernière fois au Hellfest, ayant décidé de mettre un terme à 40 ans de carrière après le décès de leur batteur  A.J. Pero, le 20 mars 2015 pendant une tournée d’Adrenaline Mob. C’est le talentueux Mike Portnoy  qui le remplace à la batterie durant toute la tournée d’adieu. Pour l’occasion Dee Snider va nous ressortir tous les vieux tubes des années 80 avec le super « What you Don’t Know (Sure Can Hurt You) pour lancer ce show d’adieu. Groupe Phare du Heavy Metal à la fin des années 70, grâce à son frontman très influencé par le cultissime Motorhead, Twisted Sister a connu un succès explosif avec son album Mythique « Stay Hungry » de 1984, qui est particulièrement mis à l’honneur ce soir, pour refermer ce gros chapitre de 40 années au service de la musique. C’est une extraordinaire énergie qui se dégage sur scène et chacun y met du sien pour rendre ce show inoubliable. Dee Snider, est un personnage qui s’impose vraiment au coeur de ce show, et qui captive l’assemblée par un jeu de scène infaillible.  Les titres s’enchainent dans une ambiance survitaminée et particulièrement appréciée du public, surtout lorsque le guitariste Phil Campbell, qui s’est tenu aux cotés de l’innoubliable Lemmy Kilmister pendant 32 ans, rejoint Twisted Sister, pour rendre hommage à Lemmy Kilmister.  C’est d’abord sur « Shoot ‘Em Down » que Phill et toute la bande électrisent la foule puis Dee Snider reprend le mythique « Born to Raise Hell » avec un public à l’unisson. Instant grandiose pour honorer un très grand personnage, habitué du Hellfest et présent dès 2006, pour la toute première édition. Il a foulé la scène Clissonienne, à nouveau en 2008, en 2010 puis en 2015… Le titre « S.M.F » clotûre le set de Twisted Sister, particulièrement acclamé par la foule qui assiste ensuite au fabuleux feu d’artifice tiré en hommage à Lemmy.

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1.What You Don’t Know (Sure Can Hurt You) (album Under the Blade 1980)
2.The Kids Are Back (album You Can’t Stop Rock ‘n’ Roll 1983)
3.Burn in Hell (album Stay Hungry 1984)
4.Destroyer (album Under the Blade 1982)
5.You Can’t Stop Rock ‘n’ Roll (album You Can’t Stop Rock ‘n’ Roll 1983)
6.The Fire Still Burns (album Come Out and Play 1985)
7.We’re Not Gonna Take It (album Stay Hungry 1984)
8.The Price (album Stay Hungry 1984)
9.I Believe in Rock ‘n’ Roll (album Come Out and Play 1985)
10.I Wanna Rock (album Stay Hungry 1984)
11.Shoot ‘Em Down (with Phil Campbell) (album Under the Blade 1982)
12.Born to Raise Hell (Motörhead cover) (with Phil Campbell)( album Bastards 1993)
13.S.M.F.(album Stay Hungry 1984)

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Twisted Sister et Phill Campbell : « Born to Raise » au Hellfest 2016

Ben Barbaud et toute l’équipe organisatrice de ce 11ème HELLFEST ont voulu que cette édition, reste ancrée dans les esprits tant par la programmation toujours excellente au fil des ans que par l’immense hommage rendu au non moins immense Ian « Lemmy » Kilmister, qui nous a quitté en décembre dernier, laissant des milliers de fans totalement abasourdis et profondément attristés par cette terrible nouvelle.
Sur les écrans géants, Phil Campbell, livre un poignant témoignage, avec en toile de fond un diaporama où défilent des photos de la superbe carrière du légendaire Hard Rocker, suivi de la diffusion d’une partie du concert donné au Hellfest en juin 2015. Véritable film « émotion », pour des milliers de fans, qui écoutent et regardent une dernière fois leur idole, dans une ambiance totalement incomparable où seules les images de ce show éclairent la nuit. Lorsque les écrans s’éteignent, c’est le ciel qui s’illumine pour laisser place à un magnifique feu d’artifice, avec Motorhead en fond musical et son fameux Ace Of Spade. Quel hommage merveilleux et tellement vibrant, qui nous prend à la gorge et nous éblouit en même temps, avec en final les lettres en feu qui s’affichent en terme d’adieu : « R.I.P. Lemmy »
GRANDIOSE !!!!
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Un feu d’artifice en son honneur


VIDEO. Un feu d’artifice en hommage à Lemmy… par lanouvellerepublique

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Cette seconde journée Hellfestienne a été vraiment forte en décibels et en émotion avec ce merveilleux et très émouvant hommage dédié à l’immortel Lemmy, qui restea toujours dans le coeur de tous les metalleux du monde entier.

On se donne rendez vous dimanche pour la dernière journée de ce marathon des concerts.

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