Live report du concert d’Electric Pyramid et de Roxane présenté par Gérard Drouot Productions au Café de la Danse le 23 mai 2025
Electric Pyramid + Roxane
au Café de la Danse, Paris
le 23 mai 2025
Remerciements à Matthieu Drouot et Olivier Garnier
Texte et photos par Martine Varago
La voix sublime de la chanteuse autrice-compositrice-interprète genevoise résonne dans les couloirs du Café de la Danse. Au milieu de la scène, seule, trône Roxane et sa guitare acoustique. Ses chansons teintées de couleurs soul, folk ou rock nous enveloppent dès l’intro avec « Have To Let You Go ».
Telle un ange, elle délivre ses mélodies dans toute leur pureté sur le titre soul « No Good For Me » ou plus folk « Russian Blues » avec son grain de voix singulier et sa fidèle guitare acoustique pour seul accompagnement. Le titre « Rain On My Parade », sorti en avril 2025 sonne plus pop et invite le public à se déhancher ou dodeliner de la tête. Elle termine son set en beauté avec quelques notes jazzy et soul sur « Black Swan », nous laissant rêveurs.
Setlist Roxane
Have To Let You Go
No Good For Me
Toxic
Russian Blue
Fall In Love
Rain On My Parade
Need Somebody
Black Swan
Après une première partie de Queen Extravagensa l’an dernier à la Seine musicale, Electric Pyramid revient jouer à Paris, mais en tête d’affiche ce soir au Café de la Danse. Signé sur Vivienne Music Label, maison de disques française créée par Mathieu Drouot et sa femme Laure, ce qui est assez rare pour un groupe britannique, Electric Pyramid joue un rock mainstream. En outre, ses albums sorti en 2021 et en 2025 ont été produits par John Cornfield (Muse, Oasis, Robert Plant).
Dès les premières notes, le groupe, mené par le chanteur Ol Beach, pose une atmosphère captivante avec son titre « Lone Runner ». Sa voix au timbre intéressant, soutenue par deux choristes talentueuses, ajoute une dimension presque cinématographique à l’ensemble. Sans artifice, Electric Pyramid déroule sa setlist fluide, portée par des mélodies efficaces qui fonctionnent à merveille en live.
Les titres s’enchaînent naturellement, avec du groove comme dans « Kihim Rising », et la complicité entre les musiciens est palpable. Le combo nous fait découvrir quelques nouveaux morceaux issus de son dernier album Lion : « Supersize », une ballade nous rappelant Fleetwood Mac des années 70.
Le septuor dévoile d’autres titres récents à l’instar de « Lions », puis dans le second set « High Flying kind », aux influences U2, « Land Of Ghosts » aux airs de New Wave des 80’s et « Devil Eyes » un tantinet soul. Le public et surtout le rang de jeunes filles devant est en émoi. Gin Loren, l’une des deux choristes, se met en lumière avec une interprétation solo remarquable sur cinq chansons. Elle révèle sa voix à la fois puissante et nuancée prenant la place d’Ol Beach.
Dans une ambiance chaleureuse et intimiste, le chanteur principal reprend le flambeau et après avoir joué quelques-uns de ses nouveaux titres, le groupe reprend trois de ses anciens morceaux dont la ballade « One Go », très U2, et nous transporte de nouveau dans les années 70-80, mettant en exergue les talents des deux guitaristes Christian Mendoza et Linus Taylor.
Les musiciens quittent la scène et, après un rappel, reviennent conclure leur spectacle avec brio sur « Diorama». Ils invitent quelques jeunes filles à monter sur les planches et elles animent le show en oscillant les bras de gauche à droite.
Electric Pyramid a montré durant ce show qu’il possède un talent certain pour les ballades et rappelle l’esprit des groupes comme Fleetwood Mac ou U2. Avec une écriture de qualité, il a conquis le public.
Setlist Electric Pyramid
Lone Runner
Kihim Rising
Mindful Eye
Supersize
Rob the Man
Wild World
Lions
Gin Loren songs
Fire
Lose It
Human Race
Mannequin Parade
Alive
Set 2:
High Flying kind
Land Of Ghosts
Baboon
One Go
Tower
Devil Eyes
Encore:
Silver Screens
River
DIORAMA