DROPKICK MURPHYS le 11 février 2023 au Zenith de Paris

DROPKICK MURPHYS le 11 février 2023 au Zenith de Paris

Live report DROPKICK MURPHYS le 11 février 2023 au Zenith de Paris avec Jesse Ahern, The Rumjacks, Pennywise en invités.

L.A FACTORY – CARAMBA CULTURE LIVE présentaient DROPKICK MURPHYS
Le 11 février 2023 au Zenith de Paris avec en invités

Etats-Unis : Jesse Ahern – Rock
Australie : The Rumjacks – Punk Rock, Celtic Folk
Etats-Unis : Pennywise – Punk

LIVE REPORT : David Dwidou Photography

DROPKICK affiche

Les Dropkick Murphys sont embarqués dans une tournée européenne passant par 3 dates en France, dont 2 au Zenith de Paris, les 10 et 11 février 2023. Les spectateurs de cette tournée sont gâtés avec 4 groupes pour chaque soirée, à savoir dans l’ordre de passage, Jesse Ahern, The Rumjacks, Pennywise, et les Dropkick Murphys.

Nous parlerons ici du deuxième soir, le samedi 11 février

Jesse Ahern (18h45-19h15)

Cette longue soirée commence donc par le concert de Jesse Ahern, un artiste bostonien tout comme les Dropkick Murphys. Il est seul musicien sur scène avec sa guitare et son harmonica. Le public n’est pas encore arrivé en masse avec cet horaire avancé afin de pouvoir proposer les 4 groupes. La tâche de chauffer ce Zenith n’est pas simple pour Jesse. Pourtant, l’artiste ne semble pas intimidé le moins du monde/ Il propose son subtil mélange de rock-folk-country sans artifice, mais de manière très naturelle. Cela crée un certain contact avec le public, faisant oublier la taille du lieu pour installer une proximité très conviviale.

Les morceaux s’enchainent assez rapidement sans vraiment temps mort. On arrive d’ailleurs très vite au bout de son set de 30mn. Le public continue d’arriver peu à peu mais le Zenith est encore loin d’être plein à la fin du set de Jesse.

Setlist :
(Unknown)
Daughters and Sons
Bankrobber (The Clash cover)
Pray You Bum Pray
Broken Jaw
The Older I Get
Highway of Life

Jesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse AhernJesse Ahern

The Rumjacks (19h25-19h55)

Place alors à The Rumjacks, originaire d’Australie et dont la réputation s’est déjà bien affirmée depuis ses débuts en 2008. La formation actuelle est constituée des 3 piliers d’origine avec Johnny McKelvey (basse) Gabe Whitbourne (guitare) et Adam Kenny (bouzouki / mandoline). A leurs cotés le batteur Pietro Della Sala arrivé en 2016 et le chanteur Mike Rivkees présent depuis 2020.Un sixième musicien accordéoniste s’est greffé au groupe pour cette tournée.

The Rumjacks officie dans le registre punk-rock, folk celtique, très similaire à Dropkick Murphys.

La demi-heure impartie file à toute vitesse comme pour Jesse Ahern, et il faut souligner un bon éclairage et une bonne sono. Les morceaux sont festifs et invitent le public à reprendre en choeur les refrains. La fosse commence à bien bouger, avec les premiers slams.

La setlist reprend les hits du groupe et bien sur  la chanson titre du dernier album studio Hestia paru en 2021.  L’atmosphère est festive et le public de plus en plus nombreux se plonge vite dans cette ambiance chaleureuse.

Setlist
Kirkintilloch
Bloodsoaked in Chorus
A Fistful O’ Roses
Bullhead
Through These Iron Sights
Sainted Millions
Hestia
Light in My Shadow
An Irish Pub Song

The RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe RumjacksThe Rumjacks

Pennywise (20h15-21h00)

Changement de plateau assez rapide et on revient à des artistes américains avec Pennywise. Mais dans un registre beaucoup plus virulent, assurément punk-rock, un poil hardcore, et pas vraiment folk-celtique.

La formation est plus classique dans le sens où elle ne se compose que de 4 musiciens. On trouve Jim Lindberg au chant, Fletcher Dragge à la guitare, Randy Bradbury à la basse et Byron McMackin à la batterie. Le groupe joue tout sur la puissance et l’énergie, mais l’efficacité ne sera pas optimale à mon sen car le son est un peu brouillon et le light show très rudimentaire laisse les musiciens dans la pénombre.  Le set est souvent entrecoupé de longs monologues du leader et je trouve que cela casse complètement le rythme et l’énergie du show. Mais malgré cela le public semble apprécier et les slams s’intensifient.

Setlist
Peaceful Day
My Own Country
My Own Way
Violence Never Ending
Same Old Story
Society
Do What You Want (Bad Religion cover)
Blitzkrieg Bop (Ramones cover)
Pennywise
Fuck Authority
Broken
Bro Hymn

PennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywisePennywise

Dropkick Murphys (21h30-23h00)

Après 3 concerts de bonne facture ayant satisfait le public, vient enfin la tête d’affiche que tout le monde attendait, les Dropkick Murphys. Le public, entre temps, a fini de remplir le Zenith qui n’est pas loin d’être plein pour ce deuxième soir. Tout le monde connait ces célèbres bostoniens, les plus irlandais des américains, pour leur nombreux hymnes parmi les plus festifs.

Pour rappel la formation est composée de Ken Casey au chant, James Lynch à la guitare, Matt Kelly à la batterie, Tim Brennan à la guitare et accordéon, Jeff DaRosa à la Mandoline, guitare acoustique et banjo, Kevin Rheault à la basse et Campbell Webster à la cornemuse.

 Ces gars là ont l’art de transformer une grande salle de concert en un immense pub où malgré la distance et les gradins on se sent proche d’eux. L’intégralité du public chante à tue-tête les paroles des morceaux, tape du pied, danse, et slame tant qu’il peut.

Les morceaux s’enchainent à un rythme effréné.

Kevin ne cesse de venir chanter au plus prêt du public en montant sur les crash barrières, imité fréquemment par Tim et Jeff, pour le plus grand bonheur des fans. Le groupe invitera Jesse Ahern sur un des morceaux, ainsi que Mike Rivkees (The Rumjacks) sur un autre. Kevin, ne tient pas en place et arpente la scène de long en large, en permanence. Ses compères sur scène sont eux aussi très mobiles sur scène.

La diversité des timbres des nombreux instruments est parfaitement mixée pour un son excellent laissant entendre toutes les subtilités instrumentales. Côté éclairage, on a droit à un très bon light show, qui crée de beaux tableaux avec des couleurs coordonnées. Un écran géant en fond de scène agrémente le tout de quelques vidéos et effets visuels avec le logo du groupe décliné en de multiples variations.

Pour compléter le côté festif du show, on a le droit à plusieurs tirs de canons à confettis et serpentins pour le plus grand bonheur de la fosse.

La setlist est fournie et le public y trouvera son compte. Les chansons classiques seront au programme sans oublier les morceaux du dernier album THIS MACHINE STILL KILLS FASCISTS qui est sorti en septembre 2022.

Un grand bravo à Dropkick Murphys pour cette super prestation.

Setlist :
Intro : Foggy Dew (Charles O’Neill song)
The Lonesome Boatman (The Fureys cover)
Famous for Nothing
The Boys Are Back
Citizen C.I.A.
Out of Our Heads
Johnny, I Hardly Knew Ya
Two 6’s Upside Down
Smash Shit Up
Talking Jukebox
You’ll Never Walk Alone (Rodgers & Hammerstein cover)
Cadillac, Cadillac
Middle Finger
Worker’s Song (with Jesse Ahern)
The State of Massachusetts
Break a Leg
The Warrior’s Code
Queen of Suffolk County
First Class Loser
Good as Gold
Know How It Feels
Rose Tattoo
Kiss Me, I’m Shitfaced

Rappels :
Dirty Old Town (Ewan MacColl cover)
I’m Shipping Up to Boston
Boys on the Docks (With Mike Rivkees)

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Merci à Replica Promotion pour l’accréditation