DECASIA : CHRONIQUE : An Endless Feast for Hyenas

DECASIA : CHRONIQUE : An Endless Feast for Hyenas

CHRONIQUE : DECASIA : An Endless Feast for Hyenas
Decasia a résolument du talent et il le transpire dans toutes ses compositions aux ambiances richement contrastées.

CHRONIQUE : DECASIA

Album : An Endless Feast for Hyenas
Date de sortie: 05/04/2022
via Heavy Psych Sounds Records.

Decasia pochette

Tracklist

1.Ilion 03:16
2.Hrosshveli’s Ode 04:54
3.AltoStratus 01:54
4.Cloud Sultan 05:26
5.Override 05:45
6.Skeleton Void 06:56
7.Soft Was The Night 01:15
8.Laniakea Falls 07:24
9.Sunrise 06:05
10.Hyenas at the Gates 03:16

https://www.facebook.com/Decasia.Official

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Originaire de Nantes, le trio DECASIA  a choisi de poser ses valises à Paris en 2015. Coté musique, c’est un cocktail détonant de heavy psych rock pimenté de stoner et de Kraut mais pas que.  Fabien à la basse et au synthé, Maxime au chant et à la guitare et Geoffrey à la batterie sont loin d’en être à leur coup d’essai . En effet deux EPs ont déjà vu le jour.  ‘‘DECASIA’’ en 2014, puis ‘‘The Lord is Gone’’ en 2017 .

An Endless Feast for Hyenas est donc le premier album studio de nos trois frénétiques rockers aux compositions totalement débridées et d’une grande richesse. Un festin de roi qui s’articule autour de 10 copieux morceaux à la fois bruts et organiques.

On ne s’ennuie pas un seul instant tant les chansons sont savoureuses et gorgées de Fuzz. Les influences sont variées et nous ramènent dans les années 90, à l’époque des maîtres en matière de Stoner, psych et acid rock tels que Kyuss, Fu Manchu, Colour Haze, Acid King, Yob. Mais la trame est aussi constituée d’illustres inspirations très Rock des 70’s telles que The Doors, Motörhead et même Santana pour son intro dans Override..

Par rapport à l’EP Lord is Gone, le trio a choisi de mêler de courts morceaux plus tourmentés, aux compositions plus étendues. Les rythmes variés donnent une réelle dynamique tout au long de l’album ainsi qu’une éclatante audace comme avec le premier morceau Ilion et sa basse opulente.

Hrosshveli’s Ode montre un coté plus massif et émotionnel avec une lead guitare déchirante et un chant ensorceleur. Quant à Cloud Sultan, après une courte intro instrumentale, il déploie tout son chaleureux psychédélisme rock des plus attractif. Puis l’énergie se décuple sur l’explosif Override, d’une efficacité incroyable.

Tout comme le génial Skeleton Void à la fois percutant et envoûtant avec un chant bourré de reverb. Une chanson haute en couleur et dont le rythme frénétique est irrésistiblement accrocheur. Puis la mélodie se fait plus obsédante avec Laniakea Falls qui laisse jaillir toute sa lourdeur, ses riffs contrastés, et son chant poignant et entêtant.

Cette lourdeur charnue se répercute sur l’intro de Sunrise, mais juste 2 minutes avant de déchaîner toute sa fougue impétueuse. Finalement, le tourbillon musical retombe. Hyenas at the Gates referme An Endless Feast for Hyenas avec juste quelques notes de guitare acoustique et un chant qui résonne et s’élève comme un écho distordu…

L’empreinte Decasienne est marquée au fer rouge dans chaque chanson dont le chant tout autant pêchu, que troublant et séduisant colle à la perfection au bourdonnement des guitares entrelacées à une section rythmique palpitante.

Decasia a résolument du talent et il le transpire dans toutes ses compositions aux ambiances richement contrastées.

Christiane.T