Entretien avec Lorenzo, Stéphane et Liam du groupe DARKEN au Dr Feelgood Rocket
Entretien avec Lorenzo, Stéphane et Liam du groupe DARKEN à l’occasion de la journée promotion organisée par Roger de Where The Promo Is? au Dr Feelgood Rocket à Paris.
Album Welcome to the light à paraître le 29 septembre 2023.
TRACKLIST
1) DON’T BLAME ME
2) THE END OF TIME
3) NEAR DEATH EXPERIENCE
4) THE NORTHERN LIGHTS
5) DO YOU RUN ?
6) THE CLOUD IN MY SKY
7) MISSION ACCOMPLISHED
8)LEAVE TO LIVE YOUR DREAMS
9) GROUND ZERO
10) RISING TO VALHALLA
11) ALIVE
Line up
– Laurent « Lorenzo » BARBIER: guitare
– Stéphane MONCEAU: chant
– Henri Pierre « HP » BOHERS: basse
– Philippe « Philos » PRUD’HOMME: guitare
– Liam BARBIER: Batterie
https://www.facebook.com/darken.band/
Actif de 1987 à 1991, le groupe Mayennais (Laval/53) prend cette année un nouveau départ. Composé de trois anciens membres : Stephan/Chant, Lorenzo/Guitare, Philos/Guitare et de deux nouvelles recrues : HP/Basse (Bassiste/Chanteur du groupe The Discord) et Liam/ Batterie (batteur du groupe Whisper Night).
En janvier 2023, le groupe enregistre son 1er album au Dôme studio d’Angers(49) avec David Potvin (T.A.N.K., Arcadia, Deficiency, Arcania…).
L’album sort le 29 septembre 2023 et se compose de 11 nouveaux morceaux sur les 15 que le groupe a composé depuis qu’il a décidé de redevenir actif. Le groupe évoluait dans un style Heavy Metal dans les années 90. Avec la maturité, l’expérience et les découvertes musicales de ses membres, le groupe propose aujourd’hui des compositions plus actuelles, résolument Metal, conjuguant puissance et mélodie en gardant cet esprit DARKEN.
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Rock Metal Mag : Le premier concert de Darken a eu lieu le 21 juin 1987, et vous avez annoncé le retour du groupe le 21 juin 2021, soit 34 ans après. Quel facteur a déclenché l’envie de revenir sur le devant de la scène?
Lorenzo : En fait, c’est cette histoire de Covid qui a tout déclenché. Comme il n’y avait plus d’activité musicale pour ma part avec le groupe que j’avais, je me suis dit que c’était l’occasion de relancer l’affaire Darken. En fait, on s’est arrêté en 1991 et l’histoire n’était pas finie.
Donc c’était le bon moment pour continuer cette histoire inachevée.
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Rock Metal Mag : Comment s’est passée la reconstitution du groupe puisqu’il y a un nouveau line up avec Liam (fils de Lorenzo) et HP (Bassiste/Chanteur du groupe The Discord).
Lorenzo : Alors j’avais des idées et quelques compos d’avance, mais il fallait des personnes importantes. Donc, le chant avec Stéphane et puis l’autre guitariste Philos qui a accepté de revenir. Alors avec 3 anciens, c’était jouable.
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Rock Metal Mag : Et donc tu as intégré ton fils Liam qui est batteur .
Lorenzo : Alors Liam joue de la batterie depuis l’âge de 8 ans. Du coup il a fait ses propres expériences et il a aussi son projet personnel qui décolle bien. Et comme il nous fallait un batteur, tout naturellement, je lui ai tendu la perche. Et il était content de jouer avec son papa.
Liam : Oui c’est même excellent.
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Rock Metal Mag : Et tu continues avec ton groupe Whisper Night ?
Liam : Alors oui mais on a changé de nom. On l’a annoncé juste avant l’été et maintenant cela s’appelle Sujin. Musicalement, on reste sur la même chose mais on évolue un peu.
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Rock Metal Mag : Et en ce qui concerne le changement de bassiste?
Lorenzo : Alors la raison du changement de bassiste est que celui de l’époque est retourné dans sa Bretagne. Donc il est à 300 kms de chez nous et il a aussi son projet musical à coté. Il est plus dans un style Rock Punk.
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Rock Metal Mag : La composition de l’album Welcome to the light a donc commencé en période Covid ?
Lorenzo : Oui. En fait on a commencé au départ tous les deux, Stéphane et moi-même, étant donné que l’on ne savait pas si cela allait être viable. Donc, j’ai envoyé les compositions instrumentales et Steph a commencé à placer des lignes de chant. Au bout de 2 ou 3 mois on devait avoir 3 morceaux qui tenaient la route. Alors, on les a fait écouter un peu autour de nous et les gens ont eu l’air d’adhérer avec la direction musicale que l’on a prise avec ce projet.
Et c’est à ce moment là que l’on s’est dit : on y va !
De là j’ai rappelé le guitariste, Philos, Liam a intégré le groupe et ensuite HP.
Stéphane : Après, dans ce qui est composé aujourd’hui, il n’y a que des nouveautés.
C’est un nouveau Darken et il n’y a rien de l’ancienne musique.
(Voir notre article de 2021 : ICI )
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Rock Metal Mag : A l’origine vous auriez du le sortir en 2022,vous avez donc repoussé la date, pourquoi?
Stéphane : On a pris du retard et on a eu des soucis de Covid aussi, puisque je l’ai eu ainsi que Liam et Laurent. Lorsque l’on a repris les répétitions en janvier 2022, on avait un premier local qui ne faisait pas l’affaire. Donc, on a changé de local. On devait aller au Dome studio en septembre 2022 et le temps avançait trop vite. On voyait l’échéance arriver et nous n’étions pas prêts. Alors on a vu avec David Potvin pour décaler le studio en janvier 2023 pour une sortie le 29 septembre.
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Rock Metal Mag : Le coté positif est que vous ayez eu plus de temps pour peaufiner à fond les compositions.
Lorenzo : Oui, cela nous a permis de bien réarranger les idées de chacun. Des morceaux ont été un petit peu modifiés et on a pu peaufiner avant de rentrer en studio. En fait tout le monde participe à la compo finale. Et pendant le Covid tout s’est fait à distance. On s’envoyait les fichiers et quand nous étions d’accord sur la base, j’enlevais la partie batterie que je faisais avec un logiciel. Du coup comme Liam à une batterie électronique chez lui, il jouait ses parties batterie qui n’était pas forcément celles que j’avais mises. C’était plus une ligne directrice et il composait ses propres lignes derrière. Et pareil pour HP à la basse.
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Rock Metal Mag : Donc Lorenzo c’est toi qui compose la musique ?
Lorenzo : Oui voilà, j’assois la base et ensuite tout le monde amène sa partie. Et il y a une bonne entente pour ça. N’importe quelle idée est acceptée et étudiée. C’est vraiment un partage à cinq.
Stéphane : Il y a vraiment une belle osmose et il n’y a pas d’ego. Chacun donne son avis, on écoute, on garde ou on garde pas. Mais en toute simplicité.
C’est ce qui fait la force de notre groupe.
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Rock Metal Mag : Et David Potvin était le choix idéal pour cet album ?
Lorenzo : Oui, il a vraiment trouvé la couleur du son dont on avait besoin.
Stéphane : On a trouvé un élan avec lui et du coup, on était 6 sur l’album. Il est plus qu’ingénieur du son, il fait partie de l’album. Et cela a vraiment été d’une richesse incroyable.
Lorenzo : J’avais déjà entendu parler de David auparavant et on aime beaucoup One-Way Mirror le groupe qu’il avait dernièrement. Et j’ai des potes sur Angers qui m’avaient dit d’aller chez lui et qu’il était cool. Lorsque nous sommes allés le rencontrer une première fois cela a matché direct. On lui a envoyé les morceaux puisqu’il fallait que lui aussi soit intéressé.
Stéphane : Musicalement, il était très intéressé par ce que l’on a fait. En plus nous ne sommes qu’à 1 heure de route de Laval, donc pour nous c’était relativement simple. Mais c’est surtout ce qui s’est passé avec lui qui était magique. Nous avons vraiment eu beaucoup de plaisir à enregistrer avec lui. Il nous a emmené là où il voulait que l’on aille mais d’une façon tellement géniale.
Lorenzo : Et sans nous faire sortir de la route que nous avions prise au départ. Il s’est bien adapté au projet.
Stéphane : Il y a eu un vrai partage et pour moi c’est une superbe expérience. A la fois humaine et musicale évidemment.
Lorenzo : Les choses se sont emboitées de manière très naturelle.
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Rock Metal Mag : Le titre Welcome to the light évoque bien évidemment votre retour dans la lumière après être resté dans l’ombre toute ses années?
Stéphane : Oui et puis il y a une petite anecdote aussi car on avait sorti une démo sur la première période qui s’appelait « Welcome to the Dark ». Et en fait, aujourd’hui je n’ai pas envie d’écrire des trucs sombres. Déjà, ce qui se passe autour de nous est assez morose alors le Welcome to the light, c’est vraiment dire que l’on a besoin de lumière.
Et la lumière, c’est ce que l’on veut diffuser !
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Rock Metal Mag : Les principaux thèmes évoqués dans les 11 chansons sont donc positifs?
Stéphane : Pour la plupart. Il y a aussi des choses un peu moins lumineuses. Si on prend DON’T BLAME ME, c’est au sujet de Nelson Mandela qui dit : Dans la vie je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. Donc c’est quelqu’un qui vit sa vie et qui essaie d’être le meilleur possible. Et si il fait des erreurs il demande à ne pas être blâmé parce qu’il veut évoluer en tant qu’homme.
Après, THE END OF TIME, c’est plus ce que vit la société actuelle. Cette société n’est pas stable, on vit dans un monde compliqué et pour nos enfants, on veut autre chose. C’est pour ça que dans ce titre il y a une chorale d’enfants avec lesquels on a aussi réalisé le clip.
C’est vraiment un morceau dédié aux enfants.
Lorenzo : Sur ce morceau l’idée d’avoir une chorale d’enfants est venue très tard. Le coup de bol est que nous avons une amie qui est directrice d’une école de musique par chez nous. Donc on a rencontré les gamins et ils étaient chauds. Ils ont de 5 à 8 ans environ . Ils ont fait quelques répétitions et ils ont enregistré ça rapidement.
Stéphane : Et même l’idée du clip avec les enfants est venue super tard. Et c’est vraiment génial. Il y a une telle émotion que c’est difficile à expliquer tellement c’est fort.
NEAR DEATH EXPERIENCE c’est sur l’expérience de mort imminente. C’est un sujet très personnel et qui me passionne.
Ensuite THE NORTHERN LIGHTS, est plus lié aux vies antérieures. C’est quelqu’un qui revient dans une région qu’il a connu dans une vie antérieure. Donc il se retrouve dans un endroit où il dit avoir vécu par le passé. Et THE NORTHERN LIGHTS ( Les lumières du nord) parce que je suis très attiré par la Scandinavie et les aurores boréales.
Après, DO YOU RUN ? est un peu moins lumineux. C’est comment la société peut détruire les gens. C’est le fait de courir et qu’on les pousse au travail.
Lorenzo : En fait, c’est la course après l’horloge.
Stéphane : C’est la course effrénée que tout le monde vit tous les jours alors que parfois, on a le temps. Mais on n’y arrive plus parce que le temps s’est accéléré
THE CLOUD IN MY SKY, c’est par rapport aux gens qui souffrent de phobie, de dépendance et de plein de choses qui font que leur vie au quotidien est difficile. Il y a toujours ce petit nuage dans leur ciel qui les empêche d’avancer et d’être serein au quotidien.
Pour MISSION ACCOMPLISHED, c’est l’histoire de musiciens qui rêvent de reformer leur groupe, de refaire un concert et un album. Donc c’est un peu notre histoire. (rires)
LEAVE TO LIVE YOUR DREAMS (PARTEZ VIVRE VOS RÊVES) c’est qu’à un moment donné il faut savoir casser le quotidien de la vie. et si l’on a pas atteint le rêve il faut aller le chercher.
Ensuite, GROUND ZERO, c’est bien sur l’histoire du 11 septembre. Laurent avait à coeur que l’on écrive un texte car il a vu les tours jumelles à l’époque. Donc c’est son sujet.
Lorenzo : Oui, cela m’a beaucoup marqué quand je les ai vu tomber en direct.
Stéphane : Les textes ont été corrigé par un ami de Laurent, qui est américain et qui était à New York le 11 septembre.
Pour RISING TO VALHALLA, c’est l’histoire plus simple qui parle du guerrier viking qui veut mourir sur le champ de bataille avec honneur et en suivant leurs traditions pour rejoindre Odin.
Et enfin ALIVE, c’est se sentir vivant. C’est le moment présent.
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Rock Metal Mag : Comment s’est fait le choix des 11 chansons puisque vous en aviez 15 au départ?
Lorenzo : C’est un choix fait tous ensemble. Certains que l’on a mis de coté ne seront peut être pas utilisés. Il y en a vraiment un que l’on veut rejouer.
Stéphane : C’est vrai que l’on a du faire un choix sur le nombre de morceaux. Donc on en a supprimé un, mais il est fini et on l’a gardé. Les autres n’étaient pas assez abouti et on n’avait pas suffisamment de feeling. Ils ressortaient moins que les autres
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Rock Metal Mag : Après avec ces morceaux retravaillés, vous pouvez peut être faire un petit EP avant le prochain album?
Stéphane : On verra. On ne sait pas trop. On part plutôt sur les bases d’un autre album.
Lorenzo : J’ai déjà 3 morceaux en fait.
Stéphane : Oui, ils sont déjà écrits. On suit notre inspiration, tout simplement. Et ça vient plutôt bien.
Lorenzo : On fait écouter les nouvelles compos à nos proches et on voit de suite si ça vaut le coup d’aller plus loin. Pour moi, c’est important. Je réagis un peu comme un fan. Moi, j’aime bien ce que je fais, donc si quelqu’un aime bien ce que je fais, il y a un partage. J’ai tendance à faire beaucoup écouter et à ma femme en premier. Donc comme elle est très objective, si elle dit bof, elle ne va pas faire semblant de me dire que ce n’est pas bien.
Rock Metal Mag : C’est bien, cela vous permet d’avoir du recul.
Lorenzo : Oui on a du recul, mais après il faut que ça accroche pour tout le monde.
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Rock Metal Mag : Vous pouvez me parler de la pochette ? Qui en est l’auteur et pourquoi ce visuel?
Stéphane : Alors c’est le domaine de Laurent.
Lorenzo : Oui, je suis aussi graphiste. J’ai fait la base et comme le bassiste est graphiste aussi, il a voulu mettre sa touche dessus. Donc, il a retravaillé l’ensemble pour que ce soit un travail en commun.
Rock Metal Mag : je la trouve assez sombre alors que le titre de l’album évoque la lumière ?
Lorenzo : En fait elle est plus sombre à l’impression que ce qu’elle aurait du être. Logiquement elle aurait du être moins sombre.
Stéphane : On a aussi quelqu’un qui tient une lumière et sous le CD, il y a une dédicace à tous les amis que l’on a perdu.
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Rock Metal Mag : Quelles sont vos principales influences pour cet album?
Lorenzo : Alors pour la musique ça va de Pearl Jam à Slayer. En fait c’est selon l’humeur du moment. C’est un mélange de tout ça. Il y a le titre NEAR DEATH EXPERIENCE qui instrumentalement fait vachement Korn. Mais je sais pertinemment qu’avec les lignes de chant et la voix de Stéphane, cela va casser ce coté Korn que l’on ne retrouve plus en fait.
Sinon, l’influence est vaste.
Stéphane : Tous les cinq, on n’a pas les mêmes influences, puisque l’on écoute pas forcément les mêmes choses.
Liam : Et puis il y a aussi le coté des générations. Moi je suis le plus jeune, puisque j’ai 25 ans, vous deux vous êtes d’une génération plus vieille et ensuite HP est entre les deux. Du coup cela permet de mélanger tout ça et chacun amène sa couleur.
Lorenzo : HP qui est plutôt dans le Hardcore, nous amène le punchy en plus avec sa basse.
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Rock Metal Mag : Comment définiriez vous votre musique aujourd’hui?
Liam : Aujourd’hui on peut appeler ça du Metal alternatif ou Metal Moderne. Cela correspond le plus a ce que l’on fait. C’est vrai que cela englobe beaucoup de sous-genres différents.
Stéphane : HP, par moment, amène même un scream. Si on prend par exemple, RISING TO VALHALLA, toutes les voix sont doublées en scream sur le refrain, parce que c’est un morceau qui a besoin de puissance.
Rock Metal Mag : Au moins c’est varié
Stéphane : On ne se pose pas trop la question et cela vient naturellement.
Lorenzo : Au feeling.
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Rock Metal Mag : Qui joue du piano sur LEAVE TO LIVE YOUR DREAMS (PARTEZ VIVRE VOS RÊVES)?
Liam : Alors c’est Julien, chanteur de Whisper Night devenu Sujin, qui est pianiste depuis un très grand nombre d’années. Et donc, ils ont voulu faire appel à lui pour le final.
Lorenzo : Oui, je me suis dit que ce serait bien que cela se termine au piano. On en a un à la maison, donc un soir il est venu à l’apéro et l’idée le branchait bien. Il a écouté le morceau à la maison, il a commencé à pianoter et il avait la base. Ensuite on l’a enregistré à l’école de musique avec un beau piano.
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(Vidéo filmée à la Fabrique de Bonchamps Les Laval)
Rock Metal Mag : Depuis votre retour est ce que vous avez pu donner des concerts?
Lorenzo : Oui, on a fait un premier concert en mars dernier (18 mars 2023 à la Fabrique à Bonchamps Les Laval(53)) et c’était surtout pour avoir des images vidéo pour lancer un peu la machine.
Stéphane : Et aussi pour voir comment on fonctionnait sur scène.
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Rock Metal Mag : Pour votre Release party le 29 septembre au 6PAR4 vous prévoyez quelque chose de spécial?
Stéphane : Le 6PAR4 est une salle très connue à Laval, donc les gens avaient à coeur que l’on sorte l’album chez eux. Et bien sur, nous avions à coeur de le sortir à Laval. Du coup ils font tout ce qu’il faut pour que tout se passe bien au niveau de l’organisation et que cet évènement soit vraiment lié à la sortie de l’album Welcome to the light. C’est principalement pris en charge par eux pour marquer la sortie de l’album.
Concert : https://www.6par4.com/agenda/darken-hamasaari/
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Rock Metal Mag : Donc coté planning vous vous projetez plus sur 2024?
Lorenzo : Oui, plus en 2024.
Stéphane : En fait, on a deux managers qui s’occupe du groupe et ils sont en train de démarcher. Mais c’est vrai que c’est difficile car les festivals sont extrêmement pris.
Lorenzo : Il y a encore les problèmes liés au Covid. Pour nous c’était positif puisque nous avons pu relancer le groupe mais ce sont 2 ans que tout le monde a pris en retard. Toutes les programmations ont du être reculées d’un an voire deux et donc il va s’écouler du temps pour rattraper tout le retard. Mais il y aura toujours moyen de trouver des dates en 2024.
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Rock Metal Mag : Le retour n’est pas trop dur dans ces conditions là?
Lorenzo : Pour Liam qui continue tout le temps avec son groupe, il a l’habitude de la scène. Moi je n’ai jamais arrêté non plus. Philos c’est pareil et HP il a son groupe aussi. Pour Stéphane, c’était peut être un petit peu plus compliqué car il avait fait un break musical. Donc le retour sur scène ça va mais le retour de Darken a été vraiment quelque chose de très émotionnel avec le 1er concert.
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Rock Metal Mag : je vous laisse conclure.
Lorenzo : Ce projet est vraiment fait pour que tout soit dans le positif.
Stéphane : Avec Welcome to The Light, on veut vraiment de la lumière, de la bonne humeur. Une bonne ambiance et rencontrer des gens sympas. A nos âges, maintenant, on a envie de s’amuser et de prendre du plaisir. En plus on a nos gamins dans ce projet. Mon fils est aussi présent puisqu’il s’occupe des réseaux. Donc c’est aussi une histoire familiale. Et pour la petite histoire, Liam est aussi mon filleul.
