August Burns Red + Bury Tomorrow + Novelists

August Burns Red + Bury Tomorrow + Novelists

LIVE REPORT : August Burns Red + Bury Tomorrow + Novelists au Cabaret Sauvage à Paris le 20 novembre 2022 par David Dwidou Photography

Live Report August Burns Red + Bury Tomorrow + Novelists au Cabaret Sauvage à Paris

Concert Veryshow Productions

Live report de David Dwidou Photography

August Burns Red / Bury Tomorrow affiche

C’est une soirée Metalcore à l’accent mondiale que nous propose ce soir Veryshow au Cabaret Sauvage. Le plateau de la soirée est composé de 3 groupes représentant actuellement la fine fleur du Metalcore.  Tout d’abord les Français de Novelists, qui seront suivis des anglais de Bury Tomorrow, et pour finir les américains de August Burns Red. Ces 2 derniers étant annoncés en « co-headlining » sur cette tournée européenne.

Les amateurs de Metalcore avaient coché la date dans leur calendrier et il ne fallait pas être en retard. En effet 1h avant l’ouverture des portes la queue était déjà interminable, à se demander si l’audience complète n’était pas déjà là.

Novelists FR (20h10-20h55)

Place donc à nos frenchies pour l’ouverture de cette soirée. Novellists vient défendre non seulement sa réputation grandissante, mais aussi un nouvel album « Déjà vu » sorti il y a quelques semaines.

Comme le groupe est attaché à l’esthétique visuelle de sa musique, la scène est habillée de son logo lumineux, pour bien imprégner sa marque.  D’ailleurs, c’est le seul groupe de la soirée qui aura une identité visuelle, ses 2 ainés jouant sans backdrop.

Côté musique, dès l’ouverture, les 5 musiciens ne seront pas avares d’énergie.

Ils en débordent littéralement, tout en sachant se contenir sur quelques passages calmes permettant au public, déjà bien en voix, de souffler. Le groupe est aujourd’hui composé du chanteur allemand Tobias Rische au chant. Il dira quelques mots en français mais préférera laisser cette tâche à ses complices locaux. Il s’agit de Florestan Durand et Pierre Danel aux guitares, Nicolas Delestrade à la basse et Amael Durand à la batterie.

L’alchimie est parfaite entre eux.

La fougue de la jeunesse est belle et bien là, tout comme la précision dans l’interprétation de leur compos. Elles n’ont d’ailleurs rien à envier à celles des 2 monstres qui vont leur succéder.

Setlist :

Terrorist
Do You Really Wanna Know?
Colas
Smoke Signals
Erre
Gravity
Mae
Heretic
A Bitter End
Lost Cause

Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists Novelists

Bury Tomorrow (21h10-22h10)

Les anglais étaient attendus avec impatience dans la capitale. Peut-être en partie grâce à leur 2 excellents derniers albums « Black Flame » en 2018 et « Canibal » en 2020. Mais également pour faire connaissance avec leurs 2 nouvelles recrues, suite au départ du chanteur « clean vocal »/guitariste originel Jason Cameron. Ce dernier a donc été remplacé par Ed Hartwell à la guitare rhytmique et Tom Prendergast au chant clean et aux séquences de synthé et percussions. Le reste du groupe est formé des 3 piliers originels que sont Daniel Winter-Bates au chant growl, son frère Davyd Winter-Bates à la basse, et Adam Jackson à la batterie. Le sextet est complété par Kristan Dawson à la lead guitare depuis 2013.

Les anglais comme leur jeunes prédécesseurs ne font pas dans la dentelle et ça tabasse dur !

Mais le show est entrecoupé de nombreuses (trop?) et très longues prises de paroles de Daniel.  Cela qui dessert l’efficacité de leur excellente prestation musicale, surtout que leur temps imparti est d’une heure ni plus ni moins. Sans ces longs monologues, le groupe aurait bien pu caser 2 morceaux supplémentaires. Et les nombreux fans présents qui se sont égosillés tout le concert n’auraient surement pas craché dessus.

Setlist :

Choke
The Grey (VIXI)
Black Flame
Cemetery
LIFE (Paradise Denied)
Abandon Us
Earthbound
The Age
Better Below
Boltcutter
Cannibal
DEATH (Ever Colder)

Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow Bury Tomorrow

August Burns Red (22h30-23h30)

Au tour des américains d’August Burns Red, d’enflammer le chapiteau rouge du Cabaret Sauvage. La soirée ne baisse pas en intensité, bien au contraire. A l’instar de Novelists, ça bouge bien sur les planches, très bien même. Les musiciens ne cessant pas d’aller aux quatre coins de la scène.

August Burns Red se compose de 5 membres dont 3 sont présents depuis le début du groupe en 2003.  Les 2 derniers sont là depuis 2006, et ils se connaissent donc tous parfaitement bien. Cela se ressent sur scène lorsqu’ils se croisent, interagissent entre eux et se répondent mutuellement.

Brent Rambler (guitare rythmique) et Dustin Davidson (Basse) échangeront plusieurs fois leurs instruments de manière très naturelle. Matt Greiner assurera un jeu de batterie particulièrement costaud, précis et efficace. JB Brubaker nous gratifiera de lead bien tranchants, le tout en tong ! Pour couronner tout cela, Jack Luhrs haranguera le public durant tout le set avec ses growls puissants.

Set d’une heure comme Bury Tomorrow, co-tête d’affiche oblige.

Mais cela me laissera personnellement sur ma faim.

Setlist :

Chop Suey! (System of a Down cover)
Vengeance
Bloodletter
Paramount
Invisible Enemy
Meddler
Back Burner
Dismembered Memory
Composure
Ghosts
Defender
King of Sorrow
Marianas Trench
White Washed

August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red August Burns Red

Encore un regret personnel, sur les 3 groupes : les éclairagistes n’utilisent absolument aucune lumière de face, se contentant de lumière en contre permanente, de strobes toujours en contre, et de faibles éclairages latéraux. Pourquoi vouloir à tout prix présenter les groupes en contre-éclairage et ôter ainsi au public la possibilité de discerner les expressions sur les visages des musiciens, les doigts qui courent sur les manches de guitares, … ? Un morceau par-çi par là pour une ambiance particulière, pourquoi pas, tout un concert, c’est frustrant.

On va tout de même terminer sur une bonne note, malgré les 2 sets courts des 2 co-headliners, on aura eu droit à presque 3h d’un excellent son Metalcore pour une très belle affiche internationale.

Remerciements à Him Media pour l’accréditation.