Live report de Megadeth + Existance à l’Olympia
Gérard Drouot Productions, Replica Promotion
Gérard Drouot Productions présentait Megadeth + Existance à l’Olympia le 22 août 2023
Live report de David Dwidou Photography
Alors que le mois d’Août n’est pas terminé et que beaucoup sont encore en congés, l’Olympia affiche complet ce soir. On croise même des provinciaux venu pour l’occasion et qui n’auraient loupé pour rien au monde ce concert. En pleine canicule, l’entrée dans l’Olympia climatisé rajoute au plaisir d’assister à cet événement.
EXISTANCE
Ce sont les Montferrandais d’Existance, groupe formé en 2008, qui ont l’honneur d’ouvrir pour la légende du Trash Megadeth ! Le groupe va finir par devenir un habitué des lieux. En effet à 1 an près jour pour jour, ils ouvraient ici même pour une autre légende, le groupe allemand Helloween.
On retrouve bien des points communs avec leur prestation en ouverture d’Hellowwen. A savoir une grosse énergie communicative dès l’entame du set Et pour cause, comme l’an dernier un autre point commun est qu’ils n’ont qu’une petite demi-heure pour chauffer la salle.
Ce sera néanmoins suffisant grâce à leur power heavy très efficace.
De plus les 4 compères, Julian Izard au chant et à la guitare, Antoine Poiret à la guitare, Julien Robilliard à la basse et Géry Carbonnelle à la batterie sont de suite très à l’aise devant cette salle pleine. Julian, Antoine et Julien ne cessent de courir à droite à gauche pour libérer l’énergie de leur compositions. Mission accomplie avec brio par le quatuor.
Setlist :
Wolf Attack
Legends Never Die
Dead or Alive
Brighter Days
Breaking the Rock
From Hell
MEGADETH
Le changement de plateau sera un peu long (plus de 30mn). Le public montre, de longues minutes avant le show, son impatience d’en découdre en scandant MEGADETH. C’est une première pour Megadeth de jouer dans ce lieu mythique. Et de surcroît complet des mois à l’avance en plein mois d’Août !
Autant vous le révéler d’entrée, on assiste ce soir à un excellent concert, pour ne pas dire à un concert d’anthologie !
Le show débute par un classique, le tonitruant «Hangar 18» qui donne le ton à la soirée. Le plancher «ressort» de l’Olympia ne cesse d’onduler sous les pieds de la foule en délire !
Le groupe enchaine avec «Dread and the Fugitive Mind», «Angry Again». Puis arrivent des classiques parmi les classiques, Sweating Bullets, Wake Up Dead et In My Darkest Hour sur lesquels le public chante quasi en intégralité les paroles. Après un très court moment de repos laissant la foule s’exprimer, Dave revient seul sous des acclamations soutenues pour lancer le seul extrait de la soirée du dernier album, We’ll Be Back.
Plus tard dans le show, même ferveur sur «A Tout le Monde».
On en a même la chair de poule sur le 2ème refrain que le groupe laisse chanter a cappella par le public ! Dave restera seul sur scène après ce morceau, profitant un maximum de l’amour que lui offre les fans ce soir.
Encore un Tornado Of Souls, puis on arrive au classique final, le duo «Peace Sells…» et «Symphony Of Destruction» . Du grand art !
Le groupe revient pour malheureusement un seul rappel, Holy Wars…». Pourtant «Mechanix» était bien présent sur la setlist des musiciens posée à leur pieds. Dommage.
Durant tout le set les 3 artilleurs devant la batterie de Dirk Verbeuren, à savoir Dave Mustaine (chant, guitare), Kiko Loureiro (guitare) et James LoMenzo (basse) seront très mobiles. Allant et venant d’avant en arrière et de gauche à droite. Les 3 micros de devant servent aux 3 musiciens qui alternent régulièrement leur position.
Kiko a une facilité presque indécente sur scène, tant il enchaine les solis d’une grande technicité avec des attitudes très décontractées. Il est aussi très démonstratif, passant en revue toutes les postures du guitar-hero qu’il est. Dave lui comme à son habitude est moins poseur, plus en retenue, mais ses riffs sont destructeurs.
Les 2 six-cordistes font des étincelles en duo.
James participe aussi à la fête, bien que moins démonstratif que Kiko. Il aura même droit à une mise en avant avec son compère Dirk lors de l’intro de «Trust». Ils seront seuls en scène avant d’être rejoint par Dave et Kiko. Dave prouve à de multiples reprises qu’il sait rester humble en laissant la lumière à ses musiciens à de nombreuses occasion lors du set. Tordant le cou aux mauvaises langues au sujet de sa réputation.
Après un concert de louanges, c’est avec objectivité que ‘on relèvera tout de même 3 petits bémols sans que cela nuise réellement à la prestation musicale du groupe. Tout d’abord bien que le son soit excellent, les toms de Kirk étaient un peu trop en retrait ne laissant pas profiter de ses roulements. Ensuite, visuellement les écrans habillant quasiment l’intégralité de la scène ne présentaient pas de visuels les recouvrant intégralement. A la place il y avait un visuel répété 2 fois (en haut et en bas), voire 4 fois par moment (doublé en haut et doublé en bas). Un travail sur les vidéos projetées pourrait être optimisé. Et enfin dernier reproche, 1h20 de show rappel inclus c’est vraiment court pour un passage en tête d’affiche en salle.
Setlist :
Hangar 18
Dread and the Fugitive Mind
Angry Again
Sweating Bullets
Wake Up Dead
In my Darkest Hour
We’ll Be Back
Dystopia
Trust
A tout le monde
Tornado of Souls
Symphony of Destruction
Peace Sells
Rappel :
Holy Wars… The Punishment Due
Remerciements à Replica Promotion pour l’accréditation