Interview avec Guillaume et Sébastien du groupe TankrusT au Black Dog à Paris.
Le 17 décembre dernier, Rock Metal Mag a pu s’entretenir avec Guillaume (KooTôh) et Sébastien (Schuff) , respectivement Chanteur et batteur du groupe TankrusT .
L’histoire de TankrusT a pris forme en 2006 et elle se dessine comme une mosaïque d’influences Metal à la fois modernes, Thrash, et Death Old School.
Après un EP (« Beyond Thresholds » 2013), et un album – « The Fast of Solace » – pour lequel le groupe a collaboré avec Olivier T’servrancx (Glowsun, Netfastcore,…), l’arrivée d’une nouvelle guitare lead permet à TankrusT de passer à la vitesse supérieure avec «Opposite Terror» (Hybreed Studio – Andrew Guillotin / The Arrs, As They Burn) et de prévoir une année remplie de sons énergiques.
Line up
Schuff ( Sébastien) – Palpitations (batterie)
Seyn (Jean Phi) – Veine rythmique (Guitare)
Jules – Voûte basse et écho
KooTôh (Guillaume)– Bouche sonore (chant)
Araneae (Olivier) – Paume lead (Guitare)
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Rock Metal Mag : TankrusT est de retour avec un nouvel album mais également avec un nouveau Line Up puisqu’il y a 2 nouveaux guitaristes dont Jean Phi à la rythmique et Olivier à la lead, arrivé cette année. Comment est née cette collaboration ?
Guillaume: Olivier avait auditionné en même temps que le précédent guitariste, Mitch (ndlr : Jean Michel Servoni), un grand chevelu. Il est parti malheureusement car il avait d’autres choses à faire au niveau professionnel et du coup, on a rappelé Olivier. Et il était toujours intéressé.
Sébastien : On avait bien accroché avec lui à l’époque, mais il avait fallu faire un choix. Mais on a continué à le suivre.
Guillaume : En fait je me suis fait engueuler car j’avais passé une annonce internet sans lui donner la primeur.
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Rock Metal Mag : Et il y avait Will aussi qui est parti après 8 ans de collaboration ?
Sébastien : Oui et c’est vraiment dommage, car quand il est arrivé, il est devenu un peu le pilier au niveau de la composition. Donc il a pris une grosse place. Mais il a eu un deuxième enfant et c’est devenu très compliqué, pour gérer l’enregistrement.
Guillaume : Il a fait un choix de vie. Il nous avait demandé de l’attendre encore 6 mois pour faire quelque chose . Mais on ne pouvait pas.
Sébastien : C’est quand même lui qui a principalement composé les deux derniers albums. Enfin, il ne les a pas composé tout seul mais c’est lui qui a amené la matière au départ. Ensuite on a façonné les morceaux tous ensemble. Il a amené les idées et on a mis chacun notre patte.
Guillaume : Et Mitch a enregistré toutes les guitares sur cet album là. Il a également créé les parties solo. Mais il n’est resté qu’un an et demi environ, car il a eu des contraintes perso qui l’ont forcé à partir.
C’est vrai que nous ne sommes pas tout jeune aujourd’hui et nous sommes bien installés dans nos vies respectives professionnelles ou privées. Lui, était quand même le plus jeune, il avait 25 ans. Donc forcément il y a plein de marches pour faire forcément d’autres trucs.
Sébastien : C’est une époque charnière, professionnelle, maritale., ou autre. Il y a des choix à faire. Nous a déjà depuis un moment un équilibre de vie et on sait ce que l’on veut. On sait où est la place de la musique la-dedans.
Guillaume : Et elle en prend beaucoup.
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Rock Metal Mag : Opposite Terror succède à The Fast of Solace ( 17 octobre 2015), donc 4 ans après. Ce laps de temps assez long, s’explique donc en partie par ces changements de line up ?
Sébastien : Oui, puisque il y a eu trois changements de guitaristes entre temps. Et puis ça prend du temps. On est pas professionnel donc on n’a pas que ça à faire. Et puis ce n’est pas toujours facile de se voir. On a bien profité de l’album précédent pour tourner aussi.
Donc on ne s’est pas remis dans la composition de suite. Ce sont des phases et on essaie de le faire lorsque ça vient. On est pas des branleurs non plus, mais l’idée ce n’est pas de se forcer. On ne va pas se dire, il faut que cela sorte tous les deux ans, à tous prix, que la matière soit bonne ou pas. Cela prend le temps que ça prend.
Guillaume: Ce que l’on préfère c’est jouer sur scène. La partie composition, sortie de l’album, est toujours un processus plus lourd pour nous, parce que ce que l’on veut en vrai c’est s’amuser.
Sébastien : Mais on avait déjà de la matière des albums précédents, en tout cas Will et moi. Il y a un ou deux morceaux que l’on avait déjà dans les pattes mais qui n’étaient pas suffisamment prêts. Comme on ne savait pas trop ce que cela allait donner, on les a mis de coté.
Je crois que un des morceaux le plus vieux est The Perfect Void. Mais One Nobody est aussi de la même période.
Guillaume : Ils datent d’au moins 3 ans . C’est très rigolo parce qu’il y a des phases où tu vas travailler un morceau pendant 6 mois et puis d’un seul coup, il y a trois nouveaux morceaux dans les 6 autres mois.
Sébastien : C’est assez étalé dans le temps. Pour prendre un repère on était en studio, il y a un an, en novembre. Entre les premiers pas en studio, toute la prod derrière et la sortie en octobre, il s’est écoulé une bonne année.
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Rock Metal Mag : Comment s’est fait le choix de l’Hybreed Studios avec Andrew Guillotin?
Guillaume : Moi, en fait, j’étais déjà passé par l’Hybreed Studios avec un autre projet. Et on a bien accroché avec Andrew, qui est très sympa et très disponible. Il peut te répondre à 2 h du matin. Et puis il nous fallait une proximité géographique.
Sébastien : Le précédent on l’avait fait à Lille parce que la personne du studio nous plaisait. Après c’est vrai que les échanges de Post prod ne sont pas évidents.
Tout ne s’explique pas toujours par mail. Et puis aussi en raison de la disponibilité pour les enregistrements. Vu qu’il faut quand même se loger sur place, on a décidé de se rapprocher. On cherchait également un son un peu plus contemporain.
Guillaume : Andrew est très compétent la dessus. Il a fait The AArs. Il est capable de faire des grands écarts avec d’autres groupes de Death comme Temple of Baal . Donc il a un peu de polyvalence. Je conseille ce studio et je l’aime bien. Andrew est quelqu’un de très agréable et de très humble en même temps.
Tu arrives, tu es bien reçu et tu ne te sens pas tout petit. Et tout en étant super détendu il reste assez pro. Et tu bois des bières. (rires)
Sébastien : C’est pro et décontracte. C’est vrai que là, cela s’est franchement bien passé. Il arrive très rapidement à cerner le musicien qu’il a en face de lui. Il sait ce qu’il va pouvoir lui demander ou pas. Et déjà, ça met à l’aise et fait gagner du temps.
Alors bizarrement, comme tous les ingés son, il a le cerveau qui va plus vite que sa parole. Quand il parle tu sens que ça pédale dans le cerveau. Et ce n’est pas le seul qui nous a fait ce coup là. Mais ce n’est pas facile à expliquer. En fait il a mille idées à la minute.
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Rock Metal Mag : Quel est le nom de ton autre projet?
Guillaume : Clegane. C’est un groupe de Doom avec lequel je fais de la musique depuis 4/ 5 ans mais à la guitare. Ce n’est pas du tout le même style que TnkrusT. Et donc, avec Clegane, on a enregistré chez Andrew où cela s’est super bien passé.
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Rock Metal Mag : Et toi tu te consacres exclusivement à TankrusT ?
Sébastien : Oui. J’ai eu des doublés, des triplés, mais cette fois-ci je ne joue que pour TankrusT. Cela occupe déjà bien. Ensuite ce sont les occasions qui font ou pas.
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Rock Metal Mag : Et la batterie a toujours été ton instrument de prédilection?
Sébastien : On va dire que je sais tenir une guitare ou une basse, mais je sais juste gratouiller. Au début j’ai touché un peu aux autres instruments, pour mieux appréhender ce que font les autres et mieux comprendre comment trouver des repères.
Sans avoir la prétention de savoir jouer leurs parties, j’ai eu des groupes avec qui, en les voyant jouer de dos, je savais ce qui devait sonner. Et ça m’aidait dans des conditions de scène plutôt désagréables parfois. Mais voilà, je suis resté à taper.
J’ai commencé au collège, avec des potes qui faisaient de la musique dans une cave et qui avaient besoin d’un batteur. A l’époque j’écoutais déjà du Death. Forcément Mr Cavalera a du jouer quelque chose la dedans. Mais toute cette période là, où j’ai commencé la musique, j’écoutais du Sepultura, Death..etc.
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Rock Metal Mag : Votre philosophie est toujours de faire du Metal moderne avec des influences Old School ?
Guillaume : C’est exactement ça.
Sébastien : On pourrait même te dire faire du neuf avec des vieux. (rires) On a forcément nos influences Old School, mais il y en a des nouvelles qui arrivent.
Guillaume : Ce qui est drôle c’est qu’avec l’arrivée des nouveaux guitaristes, il y a de nouvelles influences. Mais le principe reste toujours de les mélanger, tout en gardant le style TankrusT.
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Rock Metal Mag : Quels sont les groupes qui vous ont le plus influencés dans votre style musical ?
Guillaume : C’est très variable, justement. Moi j’ai toujours bien aimé les trucs un peu hybrides. Des groupes comme Lamb Of God, dans le sens où ils mélangent plein de choses. En même temps ça sonne toujours un peu moderne. Pourtant c’est un groupe qui n’est plus tout jeune. Mais sinon cela va être plus dans le Death.
Sébastien : Moi, je suis vraiment dans le Death. Et plus le temps passe plus ce qui m’intéresse c’est du Brutal Death, du Death technique. Comme Cattle Decapitation, qui déchire en ce moment. Forcément des Dying Fetus, Origin, avec ce coté punk hardcore. Sinon on retrouve quand même un truc commun et on arrive à faire quelque chose ensemble.
Mais je pourrais aussi écouter un vieux Testament avec grand plaisir. Disons que aujourd’hui, il n’y a plus que du Brutal Death qui me donne envie de découvrir d’autres groupes. Je pense que je n’accrocherais pas si ça sortait aujourd’hui. Par contre j’ai grandi avec, et je les ai chanté depuis tout petit et je ne peux pas m’en passer.
Guillaume : Les autres membres du groupe écoutent aussi la même chose que nous. Ce sont des vieux cons. (rires)
Sébastien : Des jeunes vieux cons. On sent qu’ils ont été biberonné avec des Sepultura, Pantera, Et c’est ce qui se ressent lorsqu’ils jouent.
Guillaume : Ce sont des gros fans de Slayer et de toute cette époque là. Ensuite ils ont quand même 35 ans et ce ne sont pas des bébés non plus. Moi je suis plus vieux qu’eux mais comme je suis venu au metal plus tard, il y a toute une génération que j’ai zappé.
Sébastien : Tu as raté tout ce qui était bon. Tous les Death et même les vieux Testament. Mais bon, ça commence à te parler maintenant, puisque tu en as bouffé des kms dans la voiture.
Guillaume : J’entends vaguement des nappes de batterie. (rires)
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Rock Metal Mag : Quels sont les principaux thèmes de l’album et où trouves tu ton inspiration pour écrire tes textes ?
Guillaume : Cela dépend en fait. Ce sont surtout des sujets qui me parlent au moment où je les écris. Ce sont en fait ces sujets qui déclenchent l’envie d’écrire. C’est assez lié à mon regard sur la société.
Sébastien : C’est surtout lié à l’humanité.
Guillaume : C’est très subjectif. Après lorsque j’écris j’essaie de faire partager ça à des gens pour qu’ils puissent aussi s’identifier à ce regard là. Le dernier album parle beaucoup de l’espèce de dictature du bonheur.
Dans les réseaux sociaux, la télé, on te dit il faut consommer ça, aimer comme ça, penser comme ça. Voilà, en gros si tu veux être heureux tu n’as pas le choix. Moi je n’aime pas trop la dictature de la pensée unique. J’estime que les gens ont le droit de vivre comme ils en ont envie. Tant que ça fait chier personne.
Donc si tu as envie d’être Gay tu es Gay. Personne ne peux rien dire et d’ailleurs on devrait s’en foutre. Si tu as envie d’avoir telle religion et bien libre à toi. Si tu as envie de manger mal et bien c’est ton choix, même si tu sais que c’est pas très bon pour toi. Donc c’est vivre comme tu as envie de vivre.
Le titre de l’album « Opposite Terror » c’est un peu ça. La Terreur opposée parait sympa de loin, parce que l’on te dit que c’est cool. En vrai, c’est juste une nouvelle façon de t’opprimer. Mine de rien, c’est profond. Mais comme les gens ne lisent jamais les paroles, ça reste quelque chose de très personnel.
Les gens veulent absolument rentrer dans des cases et se stigmatiser par rapport à quelque chose. Alors qu’en vrai, on vit tous ensemble. C’est marrant d’ailleurs car lorsque tu discutes avec quelqu’un, tu peux le trouver sympathique. Mais c’est avant de rentrer dans le vif du sujet de ses croyances, ou de ce qu’il pense en politique ou autre.
Et puis d’un seul coup, la personne va te dire quelque chose en opposition avec tes idées et là, il se crée un conflit d’intérêts. Et tu te dis que ça fait 1/2 heure que l’on boit des bières et finalement on ne partage pas les mêmes points de vue plus profonds sur certains sujets. Donc on peut passer des bons moments sans être d’accord sur tous les sujets.
Rock Metal Mag : C’est surtout une question de respect et de tolérance qui sont un peu oubliés à notre époque.
Sébastien : Ou très mal utilisés.
Guillaume : On essaie de te faire croire que ce que l’on veut t’imposer c’est la tolérance. Mais en fait c’est vraiment de la tolérance sectorisée.
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Rock Metal Mag : Pour la pochette vous avez choisi de travailler avec Tib Gordon, il est également l’auteur de la pochette de The Fast of Solace. ? Vous lui donnez carte blanche ou bien vous avez des directives ?
Sébastien : Alors là on lui a donné une grosse carte blanche. On lui a d’abord envoyé les morceaux pour qu’il puisse déjà s’imprégner. Au départ il y avait quand même cette idée de rendre visuel ce coté opposé. Mettre des idées qui paraissent sympas mais qui ne le sont pas. D’autres qui pourraient être négatives, mais qui en fait sont positives. On a essayé plein de choses.
Guillaume : Ouais c’était un chaos innommable !
Sébastien : Un chaos de couleur aussi. On a essayé des choses tristes avec de la couleur. Des choses joyeuses avec des couleurs dégueulasses. On est parti dans plein de directions. Et petit à petit après plusieurs essais, on est arrivé à la pochette actuelle. Elle résume bien l’esprit avec ce masque qui sourit mais qui a un esprit très malsain. Les fleurs sur le coté ce sont plus des chimères et ce n’est pas si cool que ça.
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Rock Metal Mag : C’est un masque de commedia dell’arte que vous avez choisi ?
Guillaume : C’est ça. on a essayé plusieurs modèles de masques mais c’est celui qui est le mieux ressorti. Tib l’a d’ailleurs redessiné de manière à donner cet aspect un peu sale. Et puis il y a le petit kanji que l’on devine à peine mais qui est le Kanji de la mort .
On a toujours cette idée de mettre en opposition les choses qui paraissent sympas de loin mais beaucoup moins quand on s’en rapproche.
Sébastien : Et puis on a essayé de ne pas tomber dans les clichés Metal, même si on les aime beaucoup chez les autres. Il ne fallait pas faire de faute de gout pour autant. La frontière est très mince quand même. Mais on a évité les crânes, le noir, la mort, tout en restant dans une esthétique Metal. Il y avait une petite prise de risque.
Guillaume : La pochette a été plutôt bien accueillie. Et beaucoup de gens nous ont dit qu’elle était sympa. Cela nous fait plaisir parce que l’on a complètement abandonné notre idée de départ avec cet amalgame de couleurs un peu chaotique.
Sébastien : Et puis il y a une continuité avec la pochette de l’album précédent. Lorsqu’on les pose à coté, il y a une certaine cohérence. Même si ce n’était pas forcément recherché. Mais c’est très bien puisque « Opposite Terror » est la suite de « The Fast Of Solace ». TankrusT garde son identité, même si le nouvel album est plus abouti.
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Rock Metal Mag : Pourquoi avoir choisi de présenter comme premier titre Another Blank Page ?
Sébastien : Comme notre musique mélange plein de choses, il y a des morceaux qui nous intéressaient mais ils étaient très teintés. Donc on les a mis de coté. On ne voulait pas donner l’image d’un truc unique et tromper les gens sur la matière. Donc cela a permis de faire un peu de tri. Après pourquoi celui là …
Guillaume : Ce titre brosse un peu en diagonale tout ce que l’on fait au niveau styles et influences. Et du coup, au niveau visuel pour le clip, ça parlait plus. Cela pouvait donner une idée très correcte de ce que l’on allait proposer dans l’album.
Sébastien : On ne voulait pas retourner dans un clip avec des acteurs. On voulait faire vraiment autre chose. Et finalement, vis à vis des paroles, c’est le morceau qui se prêtait le mieux à faire ce type de montage.
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Rock Metal Mag : Vous allez refaire un autre clip prochainement?
Guillaume : En fait, on vient de sortir de notre tournée et on a fait plein de vidéos. Que ce soit pendant les concerts ou toutes les conneries que l’on fait en dehors. Et j’avoue que j ‘aimerais bien faire un montage de tout ça. Ensuite on pourrait proposer un morceau de l’album avec le montage de tout ce qui s’est passé pendant cette tournée.
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Rock Metal Mag : Est ce qu’il y a un titre qui vous touche plus personnellement qu’un autre ?
Sébastien : Non pas forcément. j’aurais vraiment du mal à me faire une sélection unique.
Guillaume : Ce ne sont pas les mêmes plaisir à chaque fois en fait. Il y a des morceaux qui ne me procurent pas les mêmes sensations.
Sébastien : Il y a des morceaux que je vais préférer jouer, d’autre que je vais préférer écouter. Je vais y trouver des choses différentes à chaque fois.
Guillaume : En concert c’est différent. Un Opposite Terror sur scène, c’est le kif ultime. Cela ne dure pas très longtemps et parfois c’est même frustrant, mais c’est de la bonne frustration. C’est un morceau qui, en live dégage une vraie bonne énergie. Après, bien sur, j’aime chaque titre pour ce que nous y avons apporté. Mais Opposite Terror est celui qui m’a le plus marqué.
Sébastien : En plus c’est le titre que l’on a choisi pour l’album.
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Rock Metal Mag : Le 28 octobre vous étiez à l’Espace B à Paris pour la Release , comment s’est passé le concert ?
Guillaume : Cela a été une super, super soirée. Il y avait le feu ! Et pour un lundi on était surpris de voir que les gens se sont bougés. On a eu l’occasion de découvrir aussi d’autres groupes comme Chabtan, que l’on suit depuis un moment. Et puis il y avait des potes aussi, puisque dans chaque groupe il y a des gens que l’on connait.
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Tankrust dans le dernier Rock Hard !
Rock Metal Mag : Vous avez un article dans le dernier Rock Hard , quelle a été votre réaction en le lisant ?
Guillaume : Déjà, on savait qu’il y aurait un article puisqu’ils nous ont contacté. Donc il a fallu envoyer une photo. Ce n’était pas la surprise complète mais on ne s’attendait pas à ce qu’il y avait d’écrit.
Sébastien : Ceci dit s’est arrivé très vite. Entre le moment où ils nous ont contacté et la parution. La surprise a surtout été au moment où ils nous ont contacté, mais aussi en voyant que c’était appréciable.
Guillaume : L’article est d’ailleurs très bien écrit. Il y a des chroniques parfois qui sont un peu bateau, mais là il y a une vraie analyse, et un vrai avis positif dessus.
Par contre ce qui a été encore plus surprenant pour moi, c’est la réaction des gens. Je ne m’attendais pas à ce que ça leur parle autant. Avoir son article dans Rock Hard c’est cool et puis Arno Strobl est un mec très sympa. Il a vraiment aimé l’album. Il est sincère dans sa démarche.
Extrait de l’article du Rock Hard de décembre (#204) : « Certains groupe mettent un point d’honneur à se choisir une style […] d’autres plus aventureux, tirent parti de multiples influences afin que leur force de frappe s’en trouve décuplée, au moins par trois! »
« Vous aimez les disques coup de boule? Ruez-vous sur Opposite Terror! » Arno Strobl
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Rock Metal Mag : Quels sont vos prochains concerts ? Vous avez commencé votre planning 2020 ?
Sébastien : Alors pas encore grand chose dont on a le droit de parler.
Guillaume : Déjà on sera à Paris le 28 février au cirque électrique; On va y jouer avec un très bon groupe de Sud Ouest qui s’appelle Prophetic Scourge; Du coup, ça va être une très bonne soirée. On a un autre festival début juin, le Normandy Metal Fest.
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Rock Metal Mag : Pour conclure, est ce que vous avez déjà commencé la composition de nouveaux morceaux ?
Guillaume : Non, là, on va profiter. D’ailleurs on va peut être même faire une autre tournée.
Sébastien : On va se faire d’abord plaisir. La composition démarre principalement avec les guitaristes et il faut penser que l’on en a deux qui sont nouveaux. il y aura forcément du renouveau, mais il faut garder l’esprit TankrusT. Il faut que l’on prenne du temps à jouer ensemble, pour qu’ils s’imprègnent bien de l’état d’esprit.
Enfin, ça c’est mon point de vue. Ils ne seront peut être pas d’accord. Mais voilà, ils faut prendre le temps de faire les choses bien. Se faire plaisir avant de rentrer dans des phases de compositions qui ne sont pas toujours simples.
Facebook : https://www.facebook.com/Tankrust/
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Rock Metal Mag remercie TankrusT, Replica Promotion et le Black Dog