Entretien avec Antoine et Julian du groupe Existance à l’occasion de la journée promotion organisée par Olivier de Replica Promotion au Hellfest Corner

Le quatuor sort son 3ème album « Wolf Attack » le 29 octobre 2021

Photo Michael Callewaert

BIOGRAPHIE

Formé en 2008 par Julian Izard (chant/guitare), EXISTANCE est l’un des groupes français le plus actif sur la scène heavy metal « underground ».
Après un premier EP sorti en 2010, il est réédité en 2012 sur le label allemand High Roller Records.

En 2014, le premier album « Steel Alive » sort sur le label belge Mausoleum Records.
Cet album a été masterisé à Los Angeles par Maor Appelbaum (HALFORD, DOKKEN, Yngwie Malmsteen…). Il est suivi en 2016, du deuxième album studio « Breaking The Rock ». L’ album est également sorti au Japon par Spiritual Beast.

Depuis, le groupe a finalisé l’enregistrement d’un nouvel album  « Wolf Attack » enregistré, mixé et produit par Francois Merle (Manigance) au Rock Stone Studio. Concernant le mastering, il a été réalisé au Danemark par le célèbre producteur et ingénieur du son Jacob Hansen (U.D.O, Primal Fear, Pretty Maids, Volbeat…).

L’artwork est signé Mario Lopez.

TRACKLIST

01 – Highgate Vampire
02 – Deathbringer
03 – Power Of The Gods
04 – Rock’N Roll
05 – Jenny’s Dreams
06 – Sniper Alley
07 – Preacher Of Insanity
08 – You Gotta Rock It
09 – Wolf Attack
10 – Tears Of Fire
11 – Gwendoline

Membres du groupe Existance :

Julian Izard (chant/guitare)
Antoine Poiret (guitare)
Julien Robilliard (basse)
Géry Carbonnelle (batterie)

https://www.facebook.com/existanceband/

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Photos d’Existance en 2014 au Raismes Fest : Julian Izard (chant/guitare) et Antoine Poiret (guitare)

Rock Metal Mag : Que de chemin parcouru depuis la formation du groupe en 2008. J’avais eu le plaisir de vous voir en 2014 à l’occasion du Raismes Fest . Vous aviez sorti cette année là votre premier album studio «Steel Alive». Aujourd’hui Existance est devenu un groupe imparable de la scène Heavy Metal et vous sortez votre troisième album « Wolf Attack » . Le line up a changé à partir de 2016 je crois avec l’arrivée de Julien Robilliard à la basse et avec la sortie de «Breaking The Rock» Depuis 2017 vous avez un super nouveau batteur, Géry Carbonnelle.
Aujourd’hui est ce que l’on peut dire qu’Existance a enfin trouvé l’équilibre idéal ?

Antoine : Ah complètement. Que ce soit musicalement et surtout en dehors de la musique, nous avons trouvé les gars qui ont bien voulu s’investir à fond dans le projet. On est aussi plus vieux qu’il y a 5 ou 6 ans et donc plus mature à ce niveau là.

Donc, c’est plus facile aujourd’hui de savoir vraiment ce que l’on veut, plutôt qu’à 20 piges, où tu dois tout démarrer à tous les niveaux et tu peux être vite paumé. C’était difficile de trouver des personnes qui veulent s’impliquer dans la musique autant que nous voulons le faire.

Et depuis que Géry est arrivé, il a vraiment boosté le groupe à un autre niveau. C’est un vrai tueur à la batterie, tout simplement. Il nous a apporté beaucoup et c’est vrai qu’à la batterie c’est un rouleau compresseur. Alors quand tu joues devant lui sur scène ça roule tout seul. On ne se pose pas de questions.

Je suis content que l’on ait enfin pu enregistrer avec lui un l’album qui va sortir. Il avait déjà joué avec le groupe il y a environ dix ans car il connait Julian depuis des années. Il venait dépanner sur quelques concerts, quand nous avions des problèmes de line up. Donc voilà, on le connaissait déjà mais depuis qu’il est dans le groupe il nous a apporté quelque chose de très fort.  Et il s’associe très bien avec Julien. Humainement c’est très bien et nous sommes vraiment tous soudés.

Moi , j’ai rejoint Julian il y a bientôt 10 ans et je le ressens tout de suite. C’est un travail d’équipe à tous les niveaux et il faut qu’il y ait des liens humains qui se créent aussi. Je pense qu’il n’y a que de cette manière que l’on peut aller plus loin. On peut en attendre davantage des autres pour se pousser nous mêmes. Et surtout, dès qu’il y a un problème on peut en parler.

Si il n’y a pas de dialogue et une bonne entente on ne peut pas y arriver.

Géry et Julien

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Rock Metal Mag : Quand avez vous commencé l’écriture de ce nouvel album « Wolf Attack » ?

Antoine : Alors on a commencé fin 2017, quand Géry nous a rejoint. Lorsqu’il est arrivé, nous avions quelques concerts à honorer. Une fois ces concerts passés, on s’est dit qu’il fallait écrire de nouveaux morceaux. Donc, on a repris l’écriture avec Géry et on s’est donné un an, jusqu’à notre retour de la tournée faite en 2018 avec Primal Fear et Riot.

Et durant cette année là, on a composé et on a joué. On a principalement écrit tout ça ensemble et c’est vraiment un travail d’équipe. Géry a un local chez lui et donc les quelques morceaux que Julien ou moi même avions en idées, on les a apporté et on a peaufiné le tout tous ensemble. Certains morceaux ont été écrit uniquement par Julian mais sinon pour les 3/4 cela s’est passé en répéts et en partant de rien.

Et au final la composition a pris un an.

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Rock Metal Mag : La pandémie a retardé la sortie de « Wolf Attack » et vous avez décidé de lancer « Legends Never Die » avec des reprises de légendes du Hard Rock aujourd’hui disparues tels que Van Halen, Iron Maiden, Thin Lizzy, Rainbow ou Riot. Comment est née cette idée de reprises et pourquoi les sortir uniquement  en digital?

Antoine : A la base on voulait se faire plaisir et c’était un moment particulier. Alors, on s’est dit pourquoi ne pas faire quelque chose que l’on n’avait jamais fait auparavant. Donc, des reprises. Même si nous ne sommes pas très loin les uns des autres, à part Géry qui est en Belgique, c’était compliqué de se voir. Alors pour continuer à faire de la musique tout en étant à la fois chacun chez soi et ensemble, pourquoi ne pas se filmer en faisant  des reprises.

Cela nous a permis de nous mettre un petit challenge. Il fallait apprendre les morceaux et se les approprier. C’était un gros plaisir parce que ce sont des morceaux que l’on adore. En plus on n’a pas choisi la simplicité en choisissant des morceaux qui n’ont pas trop été repris, à part Kill the King de Rainbow. Même si celui la a été repris plusieurs fois, on avait quand même quelque chose à apporter au niveau de notre patte personnel avec le chant de Julian, le travail à la guitare, etc..

On s’était aussi posé la question de savoir si l’on faisait autre chose que des vidéos. Mais on avait quand même l’album à sortir en priorité, vu qu’il a été décalé d’un an. Donc on s’est plus concentré dessus, quitte à revenir ensuite sur ces morceaux là plus tard.

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Rock Metal Mag : Vous pourriez envisager de faire un joli vinyle avec ces reprises.

Antoine : Oui , on pourrait. On est pas contre l’idée, après on ne s’est pas penché dessus à 100%. Mais, oui cela pourrait bien se faire un jour.

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Rock Metal Mag : Concernant votre album pourquoi le titre « Wolf Attack » ?

Antoine : Alors c’est en référence au premier morceau du groupe que Julian a écrit et qui était Son Of Wolf. Et cela racontait une histoire en rapport avec Didier, son père, qui était surnommé le loup dans H-Bomb, un groupe des 80’s où il était chanteur. Donc, le fils du loup a aussi un groupe et voilà ce qu’il a à proposer.

Les années ont passé et cela va faire plus de 10 ans qu’il a créé Existance et il s’est passé beaucoup de choses entre temps. Et donc, c’est un peu l’évolution du groupe par rapport à l’image du loup que l’on a réutilisée. Aujourd’hui nous avons grandi, Didier n’est plus là et on avance malgré tout en tenant bon. Et c’est ce qui est dit dans le titre éponyme Wolf Attack.

Cette image du loup représente en fait l’histoire du groupe avec Didier et c’est un hommage à travers ça.

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Rock Metal Mag : L’artwork est signé Mario Lopez, comment est née cette collaboration?

Antoine : On avait vu son travail avec le groupe belge Evil Invaders. On avait fait quelques concerts avec eux et on avait bien aimé l’ambiance de leur pochette. Donc, après avoir vu qui l’avait réalisée, on l’a contacté. Et il a tout de suite été partant pour faire notre pochette.

On n’a pas eu grand chose à retoucher et nous étions satisfaits du boulot. Il a fait un super taf et j’ai hâte d’avoir la version vinyle.

Rock Metal Mag : Ah oui cela va être un très beau vinyle. En plus j’adore les loups et c’est vraiment un animal Totem !

Antoine : Oui, c’est un peu ça en fait et c’est selon ce dont tu as besoin pour te rassurer, pour continuer d’avancer ou pour tout autre chose. Je crois que ça marche assez bien et ça parle à tout le monde.

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Rock Metal Mag : Vous avez signé avec Blood Blast Distribution, filiale de Nuclear Blast, c’est un pas important pour Existance ?

Antoine : Oui c’est un pas de plus. Mais cela concerne uniquement le domaine digital et c’est tant mieux. C’est un moyen de sortir de la musique qui n’est pas totalement nouveau mais pour nous oui car nous sommes encore ancrés dans le vieux mode du CD et du vinyle.

Donc, de pouvoir avoir ce biais digital, géré par une telle boite, cela nous aide pas mal. C’est cool.

Rock Metal Mag : Et en sortie physique alors?

Antoine : C’est nous, en autoproduction. Donc, on ne s’est entouré que pour le digital car c’est un domaine nouveau pour nous et que l’on ne maîtrise pas totalement. Je pense que l’on aurait pu le faire nous mêmes aussi, mais ils ont plus à apporter à ce niveau là.

Rock Metal Mag : Oui et il y a l’image de marque .

Antoine : Oui il y a ça et aussi le fait d’être placé dans des playlists. Cela marche comme ça maintenant. Donc voilà on a des choses à apprendre avec eux. Et pour les CD et les vinyles cela passe encore par nous car nous n’avons pas eu de propositions qui nous intéressaient suffisamment pour y aller à fond avec un label.

Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore à ce niveau là. Mais cela viendra et chaque chose en son temps.

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Julian ayant fini une autre interview, nous rejoint.

Après avoir rapidement évoqué notre rencontre en 2014 au Raismes Fest en évoquant Didier, manager d’Existance à l’époque, nous reprenons notre entretien.

Rock Metal Mag : Vous avez présenté la chanson Power Of The Gods, qui parle des dérives de nos sociétés et de leurs répercussions sur nous et notre environnement. Pourquoi le choix de ce titre en première vidéo?

Antoine : Je pense que c’était un bon démarrage pour proposer un nouveau morceau, parce qu’il pouvait parler à ceux qui nous connaissent déjà. Cela reste dans l’esprit de ce que l’on avait sorti avant et on va dire qu’il n’y a pas de grosse surprise. Et c’était un bon morceau pour mettre en avant la production qui avait été faite sur l’album. En plus, le thème est toujours d’actualité.

Julian : Le thème passait bien aussi parce que l’on voulait le mettre en image avec une lyrics vidéo.

Antoine : Oui parce que l’on peut parler de ça pendant des années mais je pense que les images font plus réfléchir au sujet. Donc, sans rentrer dans les débats ou être politisé ou quoi que ce soit, puisque ce n’est pas le but du groupe. Mais c’est quand même se dire qu’il y a ces trucs qui existent et ça fait chier.

Julian : C’est un petit coup de gueule que l’on voulait pousser.

Antoine : Et puis on retranscrit ça par rapport à tout ce qui touche au paranormal, au mystique. Est ce que tout cela ne serait pas dû au pouvoir des dieux qui nous avertissent. Et donc le morceau parle un petit peu de ça. On nous montre des choses et pourtant il n’y a rien qui change. Et jusqu’à quand cela va durer ? C’est un sujet qui reste ouvert.

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Rock Metal Mag : Chaque morceau a une thématique différente comme « Highgate Vampire » présenté en vidéo en septembre dernier et qui relate l’histoire d’un vampire . D’où te vient ton inspiration, Julian, pour l’écriture des textes?

Julian : J’aime bien les faits divers et toutes les histoires un peu étranges. On aime beaucoup aussi les faits historiques, mais cela peut aussi être des réflexions que l’on a à un moment de notre vie, comme dans Rock’N Roll.

Un sujet comme Highgate Vampire, avec son ambiance, cela te donne tout de suite des idées. Il y a plein de choses à développer là-dessus.

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Rock Metal Mag : Je présume que l’on a déjà dû vous dire que votre musique sonne très Judas Priest. Ton timbre de voix est très proche de celui de Rob Halford surtout quand tu montes dans les aigus dans Highgate Vampire ou Preacher Of Insanity entre autres. Cela vous plait que l’on évoque cette ressemblance?

Julian : Oui, c’est plutôt flatteur. Après c’est un des chanteurs que j’admire beaucoup et j’ai bossé des morceaux de Judas.

Antoine : Cela reste une des références que nous avons en commun tous les quatre.

Julian : Mais c’est sur que l’on veut développer notre style. Après en faisant du Heavy des années 80, on sait que l’on ne va rien inventer, mais ce n’est pas le but du groupe.

Antoine : C’est surtout de faire ce que l’on aime. On a grandi dans cet univers.

Julian : Et on veut garder ce style. c’est notre base.

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Rock Metal Mag : Le Heavy Metal étant votre musique de prédilection depuis toujours, est ce que vous écoutez quand même d’autre styles totalement différents?

Antoine : Oui, il faut car un musicien, c’est comme un peintre. Il ne va pas s’inspirer que d’un seul style. Nous sommes obligés de les varier et ce serait un peu triste de n’écouter qu’un seul genre. Il faut élargir son spectre.

Julian : Il faut s’inspirer de beaucoup de choses musicalement, c’est important. Et je pense que lorsque tu aimes la musique et qu’elle arrive à te donner des frissons, ce n’est pas forcément que dans un style particulier. Moi, cela peut être du blues, des choses pops ou plus extrêmes aussi.

Antoine : La musique joue sur les sentiments et c’est vraiment super important d’écouter plein de choses.

Julian : Même quand tu travailles ton instrument.  Par exemple pour un guitariste, c’est bien de jouer du Blues, ou de bosser du jazz pour un batteur. Même au chant, chanter des morceaux plus variété ou autre cela t’apprend des choses. Donc, c’est bien car ensuite tu peux les mettre en application dans ta musique. Et ce sont des choses comme ça qui font que cela sonne Existance.

Rock Metal Mag : Et ça sonne très bien en tous les cas !

Julian et Antoine : Merci.

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Rock Metal Mag : Et en dehors de Judas et des artistes disparus qui vous ont inspirés pour vos reprises, quelles sont vos principales autres références?

Julian : Alors il y a Saxon, Accept, Maiden..Whitesnake

Antoine : Thin Lizzy. Scorpions. Des groupes américains comme Dokken. Mais la liste est interminable en fait.

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Rock Metal Mag : L’année prochaine vous allez participer à votre 1er Hellfest, c’est quelque chose dont vous rêviez ?

Julian : Oui exactement. C’est un rêve qui se réalise.

Rock Metal Mag : Et en plus Judas Priest est à l’affiche. Vous vous êtes déjà rencontrés ?

Julian : Alors cela a failli se faire, à un an près. On a joué au Hills of Rock en Bulgarie en 2017 et en fait ils étaient sur l’affiche 2018.

Antoine : Tu l’as quand même rencontré Rob Halford.

Julian : Oui exact mais pas avec le groupe Existance. En fait, Judas Priest jouait une date au Luxembourg. Et comme quoi mon père était vraiment rock’n’roll car il m’avait laissé aller les voir le dimanche alors que j’avais mon oral du Bac le lendemain à 10h. (rires)

Et je l’ai rencontré avec Glenn Tipton. On réagissait comme des jeunes quoi ! Au départ avec mes potes, on les voyait manger à l’étage et on disait « ils mangent, ils mangent ». (rires) Après ils sont descendus et on a fait des photos. C’était cool.

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Rock Metal Mag : Pour revenir à votre album, est ce que, parmi les 11 morceaux,  vous avez avez un titre qui vous fait plus vibrer dans cet album?

Antoine : Est ce que tu te souviens des morceaux de l’album, Julian? (rires) . Moi en fait, le morceau que je vais réécouter assez facilement c’est Highgate Vampire. J’aime bien toute la narration qu’il y a autour de ce titre et l’image et l’univers qui s’en dégage.

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Rock Metal Mag : J’avoue que Preacher Of Insanity est un des titres que j’aime beaucoup. Il dégage une énergie dingue.

Antoine : Oui, il est beaucoup plus speed. Et alors ça c’est la petite patte que Géry a apporté à l’album. En tant que batteur il a des trucs qu’il aime jouer à fond et c’est autour de ça que l’on est parti pour ce morceau là.

Julian : Et puis avec sa technique de frappe à la batterie, il pouvait vraiment envoyer la double à fond. Et c’est parti à fond là-dessus et du coup c’est plus rentre dedans.

Antoine : J’en parlais justement au début, en disant qu’il nous avait apporté pas mal de choses avec Julien. Et donc voilà, ce morceau là est un exemple qui parle.

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Rock Metal Mag : Vous avez aussi un morceau beaucoup plus calme, un Slow comme on dit avec le titre Tears Of Fire. Vous pensez en composer plus pour le prochain album?

Antoine : Une petite ballade. Alors ça, on le voit au fur et à mesure. Mais pourquoi pas.

Julian : On n’exclut pas qu’il y en aura d’autres.

Antoine : C’est au moment où l’on va se mettre à écrire d’autres morceaux que l’on verra ce qui sort. On ne s’impose rien.

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Rock Metal Mag : Est ce que la composition est en standby pour le moment?

Julian : Non, en fait la compo ne s’arrête jamais. Tu as toujours des idées. Après peut être que tu ne vas pas aller au bout du morceau. Mais dès que tu as une idée tu peux facilement l’enregistrer avec ton téléphone. Au moins tu as toujours plein d’idées de coté.

Antoine : On écrit les choses quand elles viennent. On ne va pas se dire on écrit de telle semaine à telle semaine parce que si nous ne sommes pas inspirés il n’y aura rien qui sort. Donc ce n’est pas productif. Ensuite, le jour où l’on se dit on y va, on peaufine toutes les idées.

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Rock Metal Mag : Donc là est ce que vous avez gardé des morceaux que vous n’avez pas finalisés parce que pas assez aboutis ou autre et que vous ressortirez peut être de vos tiroirs?

Antoine : Si un jour on revient dessus, oui pourquoi pas. On verra au moment où cela se fera si on les retravaille ou pas.

Julian : C’est vrai que des fois laisser du recul c’est bien aussi. Quand tu reviens sur ce genre de morceaux tu as une approche différente.

Antoine : C’est sur que l’on a pas la même approche qu’il y a trois ou quatre ans quand on a commencé à écrire cet album là.

Julian : Mais le but est toujours d’avoir plus de morceaux que ce qu’il faut, cela permet d’avoir plus de choix. Mais après c’est compliqué de choisir parfois.

Antoine : Après ça part en bagarre !! (rires)

Rock Metal Mag : Vous choisissez démocratiquement quand même ? 

Julian : Oui bien sur. C’est moi qui décide. (rires)

Antoine : Il n’ y a pas de leader dans le groupe.

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Rock Metal Mag : Vous avez pu caler des concerts pour la fin 2021 ?

Antoine : Oui les 30 et 31 octobre. le lendemain de la sortie de l’album.

Julian : Au festival de Vouziers le 30

Antoine : Et la Belgique le 31. Ensuite ce sera pour 2022. Donc, entre les dates reportées, annulées,  rebookées, il faut que l’on refasse le point.

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Rock Metal Mag : J’ai vu que le 24 janvier 2022 vous serez au Petit Bain à Paris avec Rhapsody Of Fire?

Julian : Oui et on fait deux dates avec eux.

Antoine : Donc au Petit Bain et à Grenoble le 30 janvier.

Concert du 24 janvier : https://www.facebook.com/events/920663505055234

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Rock Metal Mag : Quels sont vos futurs projets pour le groupe Existance ? Vous arrivez à vous projeter dans l’avenir ou bien vous préférer vous focaliser dans l’instant présent ?

Antoine : On essaie de faire les deux.

Julian : Il faut quand même se projeter un peu pour se donner des deadlines. Là, les projets sont de défendre l’album et de faire un maximum de dates. C’est réussir à choper une tournée. Si on peut repartir sur les routes en Europe, comme on a pu le faire avec Primal Fear, ce serait bien pour vraiment défendre et faire écouter Wolf Attack.

Ensuite à partir de là on repartira sur l’écriture d’un nouvel album. Et puis on va essayer de réaliser d’autres rêves que l’on a encore.

Antoine : Oui et la liste est longue. (rires)

Julian : On est déjà très content d’en réaliser certains.

Antoine : C’est vrai que l’on en a réalisé pas mal et ça donne envie de continuer avec cet élan.

Rock Metal Mag : Une envie d’aller jouer aux Etats Unis?

Julian : Voilà ou au Japon.

Antoine : Moi, j’aimerais bien en Amérique du sud. Ils sont fous de Heavy Metal là-bas. Je suis sur qu’il y a moyen de faire quelque chose et si on a l’opportunité, on y va.

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Rock Metal Mag remercie Antoine et Julian du groupe Existance, Olivier de Replica Promotion et le Hellfest Corner