Parkway Drive – IRE

Parkway Drive – IRE

Parkway Drive – IRE Trois ans après la sortie d’Atlas (26 octobre 2012) et une tournée mondiale, le quintet australien en activité depuis 2002 revient avec un album intitulé Ire. Depuis toujours considéré comme un groupe metalcore, la bande semble prendre une nouvelle direction en mettant plus que jamais en avant ses nombreuses influences heavy

Parkway Drive – IRE

Trois ans après la sortie d’Atlas (26 octobre 2012) et une tournée mondiale, le quintet australien en activité depuis 2002 revient avec un album intitulé Ire.

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Depuis toujours considéré comme un groupe metalcore, la bande semble prendre une nouvelle direction en mettant plus que jamais en avant ses nombreuses influences heavy metal. Il reste cependant assez fidèle à lui-même.

Le 8 juin dernier, le groupe met en ligne le clip de «Vice Grip». Un titre très entraînant que tous les fans de Parkway Drive s’imaginent déjà chanter à plein poumon pendant un concert. Un choix judicieux pour promouvoir l’opus qui sort le 25 septembre 2015.

L’album commence sur «Destroyer». Une introduction de presque une minute avec un excellent riff de guitare qui nous rappelle le talent de Jeff Ling, le guitariste solo. Une très bonne ouverture. Puis s’enchaîne «Dying to believe» qui montre que Winston McCall fait de plus en plus dans la qualité. On ressent en effet un contrôle admirable de sa voix, autant dans le chant clair que sur les screams. Et les cours de chant qu’il déclare avoir pris (pour la première fois de sa vie) ne doivent pas y être pour rien.

Passons «Vice grip» pour parler du second single «Crushed», sorti un mois avant l’album, puis «Fractures». Des rythmes rapides, d’excellents riffs, un air de «l’ancien» Parkway Drive pour ne pas oublier d’où ils viennent. «Fractures» pourrait devenir incontournable dans les setlists des futurs concerts.

La surprise de l’album c’est «Writings on the wall». Une introduction avec des violons, c’est assez rare de la part du quintet, s’ajoute la batterie qui m’a tout de suite fait penser à «We will rock you». Les guitares interviennent seulement sur le refrain et le morceau se termine par quelques notes de piano. Mais ce qui est réellement surprenant c’est le chant presque parler. Le tout est vraiment saisissant même s’il est clair que cette piste ne séduira pas tout le monde et qu’il n’y a probablement aucune chance de l’entendre en live.

Il est inconvenable que les deux chansons suivantes ne plaisent pas aux plus anciens fans de Parkway Drive. «Bottom Feeder» et «The sound of violence» mettent en avant les screams les plus violents, les paroles sont fidèles aux registres de Parkway Drive et les éléments qui font le succès des Australiens sont bel et bien là.

La neuvième piste est pour moi, la meilleure de l’album, juste devant «Fractures». Il s’agit de «Vicious». L’introduction très douce à la guitare vous tient en haleine pendant 30 secondes avant que tout les instruments viennent se mélanger. Le pré-refrain vous donne envie de balancer la tête d’avant en arrière. le refrain, lui, est addictif et bien entêtant. Puis le solo de guitare, bien que très court, est vraiment très bon.

Si vous adorez Ire encore plus que le tout premier album «Killing with a smile», «Dedicated» sera sûrement votre chanson préférée. Ce morceau est mémorable. Nous ne pourrions pas pardonner au groupe de ne pas l’inclure dans les prochaines setlists. Pour finir «A deathless Song», est une chanson plus calme mais impeccable pour clôturer un album.

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La formation a parfaitement su combiner leur ancien style avec de nouveaux éléments et de nouvelles techniques qui vont très certainement les aider à conquérir un nouveau public et les rendre encore plus incontournables.

Pour défendre cet album les Australiens seront en concert partout dans le monde mais surtout en France, le 7 février à Lyon et le 11 février à Paris !

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By Gagrielle