Le Divan du Monde à Paris, nous a proposé mardi 13 ocobre 2015 une affiche extraordinaire avec trois groupes hors pair ! Il y avait d’ailleurs un monde fou ce soir là et le concert était complet depuis longtemps.

Rock Metal Mag a eu la joie de pouvoir assister à un tel évènement !

Quel plaisir de retrouver en ouverture le duo australien King Of The North, que nous avions découvert au Raismes Fest le 12 septembre dernier avec leur premier album « Sound Of The Underground » (2014). Le power duo arrive à produire un show détonant aussi puissant qu’un combo de plusieurs musiciens. Andrew Higgs , chanteur guitariste aux riffs incisifs et Danny Leo batteur percutant ont de l’énergie à revendre. Le son est excellent et le public est complètement conquis par ces deux musiciens techniquement parfaits. Higgs est à la fois guitariste et bassiste et l’effet est réellement bluffant. Danny Léo, quant à lui frappe ses fûts avec une fougue magistrale.  Ils se donnent à fond et offrent avec la plus grande sincérité une musique entrainante, mélodique et des plus efficace. 30 minutes de pur rock endiablé à souhait et c’est un sans faute pour ces deux australiens qui seront remerciés sous les applaudissements qu’ils méritent.

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Quelle belle entrée en matière pour la suite de cette soirée qui s’annonce vraiment bien avec en second groupe Jared James Nichols. Le jeune néo-californien défend son premier album « Old Glory and the Wild Revival ». Annoncé comme le nouveau Steevie Ray Vaughan, glorifié par Joe Bonamassa, Jared joue et chante avec brio. Si vous êtes des adeptes du blues à la Philip Sayce, Kenny Wayne Shepherd, Walter Trout, pour n’en citer que quelques uns, vous allez adorer ce jeune prodige de 26 ans. Il vibre avec sa 6 cordes et délivre avec une réelle ardeur et une immense passion, ce son blues qu’il a au plus profond de son âme. Jared est accompagné de Erik Sandin et Dennis Holm et le trio nous offre un blues rock authentique années 60/70, une musique sincère où l’on ressent ce vrai feeling qui transpire tout au long des titres joués ce soir là. Une très belle prestation que le public apprécie à sa juste valeur en lui faisant une ovation. 

On s’active sur la scène pour tout mettre en place pour la très attendue tête d’affiche, qui n’est autre que le prestigieux chanteur et bassiste Glenn Hughes (ex Trapeze, ex Deep purple, ex Black Country Communion, ex California Breed ) accompagné du célèbre guitariste du groupe de hard rock Revolution Saints (fondé en 2014) Doug Aldrich ( ex Whitesnake) et du non moins talentueux batteur Pontus Engborg.

C’est l’heure H et le trio fait son entrée devant une foule déjà bien chauffée et très heureuse de retrouver Glenn Hughes, » The voice of rock », trop absent de la scène française. Le set démarre sur « Stormbringer »de Deep Purple. Un pur bonheur ! Glenn monte dans les aiguës avec une puissance et une justesse phénoménale. Il est non seulement un excellent bassiste mais aussi un très bon chanteur. Le sourire aux lèvres, il s’adresse beaucoup au public, heureux d’être à Paris. La musique, c’est son remède et c’est vrai qu’il déborde d’une énergie très communicative. Comme il le dit si bien : »La musique est le seul remède à ce monde de fous « !.  Avec « Way Back to the Bone » Glenn nous en met plein les oreilles, tout comme Doug en parfaite union avec sa guitare. A plusieurs reprises, Glenn prend la parole pour exprimer sa joie de se produire à Paris. Il nous renvoie en 1970 pour se remémorer un concert à l’Olympia avec TRAPEZE et le génial groupe YES, juste avant de jouer « Touch My Life » en hommage au guitariste de TRAPEZE Mel Galley,  décédé en 2008. Tour à tour Glenn et Doug se félicitent et se remercient mutuellement par des gestes et des attitudes amicales. Glenn ira même jusqu’à dire, avec humour bien sûr, que Doug est sa femme ! Il y a une réelle complémentarité entre les deux musiciens et ils nous offrent un magnifique spectacle, non sans oublier leur fabuleux batteur qui manie ses baguettes avec brio. Deux heures d’un set remarquable qui nous transporte dans le passé de Deep Purple de 1974 avec  « Sail Away » ou encore « Mistreated » repris à l’unisson par les fans. Un voyage à travers le temps avec des titres de Trapeze comme « Way Back To The Bone ». Mais aussi des morceaux couvrant la carrière solo de Glenn comme « First Step Of Love », « Can’t Stop The Flood », et des chansons plus récentes de BLACK COUNTRY COMMUNION, sans oublier le  cover de « Good To Be Bad » de WHITESNAKE, morceau composé par Doug Aldrich sur lequel Glenn nous offre une superbe performance vocale. Le set s’achève sur « Burn » de Deep Purple dans une ambiance très enthousiaste où tout le monde chante en chœur.

La musique c’est l’amour et le bonheur !!!

Glenn Hughes nous a promis de revenir en 2016, alors on l’attend de pied ferme .

SETLIST

1. Stormbringer (DEEP PURPLE 1974)
2. Orion ( 2008 )
3. Way Back To The Bone (TRAPEZE 1986)
4. First Step Of Love (2000)
5. Touch My Life (TRAPEZE 1970)
6. Solo Guitare
7. Sail Away (DEEP PURPLE 1974)
8. Good To Be Bad (WHITESNAKE 2008 cover)
9. Solo Guitare
10. Mistreated (DEEP PURPLE 1974)
11. Can’t Stop The Flood ( 2001)
12. Jam Guitare / Batterie
13. Solo Batterie
14. Our Last Soul (BLACK COUNTRY COMMUNION 2010)
15. Soul Mover (2005)

Rappels

16. Black Country (BLACK COUNTRY COMMUNION 2010)
17. Burn ( DEEP PURPLE 1974)

Voilà la soirée qui s’achève. On en ressort avec un incroyable bien être. On a vraiment pris un immense plaisir.

Un concert extra du début jusqu’à la fin.

Rock Metal Mag remercie LISTENABLE RECORDS et LE DIVAN DU MONDE