INTERVIEW JESUS VOLT

INTERVIEW JESUS VOLT

Le quatuor parisien, JESUS VOLT va sortir son cinquième album éponyme le 26 février 2016 et il sera en concert à Paris au Trabendo, le 17 mars prochain. Rock Metal Mag a eu le plaisir de s’entretenir avec Xavier Cottineau, dit Lord Tracy  et Olivier Hurtu lors d’une interview au Dr Feelgood Bar à Paris

Le quatuor parisien, JESUS VOLT va sortir son cinquième album éponyme le 26 février 2016 et il sera en concert à Paris au Trabendo, le 17 mars prochain.

Rock Metal Mag a eu le plaisir de s’entretenir avec Xavier Cottineau, dit Lord Tracy  et Olivier Hurtu lors d’une interview au Dr Feelgood Bar à Paris mardi 16 février 2016.

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ROCK METAL MAG : Votre cinquième album « Jesus Volt » sera bientôt dans les bacs, pourquoi avoir choisi un titre éponyme ?

XAVIER : Jesus Volt est l’album le plus ramassé et le plus proche de ce que l’on est. On a beaucoup travaillé dessus avec Mark Opitz qui est australien et qui a signé pour AC/DC,  pour INXS et bien d’autres.. Pour lui le son de Jesus Volt n’était pas assez épuré et pas encore assez défini, et comme c’était avec cet album qu’il voulait vraiment définir le son du groupe, on a été au plus simple car c’est celui qui nous correspondait le plus je pense.

ROCK METAL MAG : Comment s’est fait le choix de la pochette ?

Partie 2.3+

 XAVIER et OLIVIERAh mais on avait dit pas de questions pièges !!! (Rires)

OLIVIER : En fait elle est assez sobre au final, un peu comme le disque, elle est assez épurée

 XAVIER : C’est une personne qui travaille pour la maison de disques et qui s’appelle Rebecca qui a fait plusieurs propositions de pochettes qui étaient un peu dans cet univers là. Nous, on a apporté quelques corrections . Au départ elle a changé le logo du groupe et au final on aime vachement cette pochette qui nous correspond parfaitement. Elle est assez simple et convient très bien à l’album, en plus elle est en noire et blanc et celà à fait ses preuves avec Motorhead entre autres  (ndlr:  « March ör Die », »Bastards », »Bad Magic »parmi d’autres..)

ROCK METAL MAG : Comment avez vous composé cet album ?

XAVIER : Dans la douleur !! (rires ) Non en fait on l’a composé comme on fait habituellement. On écrit acoustiquement. Soit Jacques à la guitare vient avec ses riffs, soit j’ai des idées de mélodies. Voilà, la différence avec les autres albums, est que l’on a beaucoup retravaillé en studio tout ce qui était structure et j’ai même réécrit les lyrics juste avant les prises car on voulait vraiment que ça soit le plus proche de la mélodie et on voulait passer un cap pour que ça soit vraiment béton à ce niveau là. Du point de vue des structures on était vraiment sur une conduite qui était le Groove, le Feeling et la Mélodie.

ROCK METAL MAG : Comme pour « Vaya con Dildo » sorti en 2013, « Jesus Volt » a été enregistré avec Mark Opitz, comment s’est passé votre rencontre avec Mark ?

XAVIER : Lorsqu’il est venu pour « Vaya con Dildo » on ne se connaissait pas. En fait je l’ai contacté par internet car on cherchait un producteur. J’avais contacté une personne qui travaillait avec Elton John, qui avait aussi travaillé avec Jimmy Page et qui a enregistré  le dernier album de Led Zeppelin et racheté le studio de Jimmy Page. Donc on s’était bien engagé avec lui mais notre bassite, Julien, après avoir lu une interview de Mark Opitz sur le making of de PowerAge d’AC/DC, ma téléphoné pour me dire que ça pourrait être pas mal de travailler avec lui. Je lui ai donc envoyé un mail et par chance il s’est trouvé que même s’il était super occupé à ce moment là, il était sur son ordinateur et il m’a répondu de suite. Voilà, ça s’est fait comme ça. C’était une question d’espace temps car il aurait très bien pu ne pas répondre. Je lui ai envoyé des morceaux, il a aimé les vibrations de ce qu’il a entendu et comme toutes les personnes de son niveau c’est un personnage qui aime l’aventure alors il est venu mais sans trop savoir ce qui l’attendait, puisqu’on l’a quand même enfermé pendant un mois dans un studio à 50 kms d’Angers, où il n’a jamais vu le jour (rires). Et en pleine campagne…donc on l’a sequestré.

ROCK METAL MAG : Comment s’est passé l’enregistrement de Jesus Volt ?

XAVIER :  Alors la grosse diférence avec  « Vaya con Dildo » c’est que Mark s’est investi beaucoup plus pour cet album. Il faut dire que l’on a été un peu laché par les gens avec qui on bossait habituellement et au dernier moment. C’est à dire deux ou trois semaines avant, on a appris que l’on aurait pas le budget, c’est à dire Zéro ! Du coup notre valeureux bassiste, Julien, a décidé de produire financièrement cet album. Alors quand Mark Opitz est arrivé et qu’il a vu que l’on s’investissait totalement pour produire Jesus Volt, il s’est donné aussi à fond. C’est vrai qu’à l’heure actuelle peu de groupes engagent des sommes pareilles puisque le disque ne vend plus rien et c’est un vrai risque ! C’est vrai que l’on avait déjà enregistré « Vaya con Dildo » avec lui, mais cette fois-ci, lorsqu’il a appris ça il s’est consacré à cet album d’une manière totale et complète. Et ç a changé beaucoup de choses car du coup on a beaucoup travaillé sur les structures, sur les grooves. Toi, il t’as fait changer des choses même au dernier moment.

OLIVIER : Oui, c’est sa façon de faire. C’est jamais acquis. Si sur le moment il entend quelque chose qui ne va pas, il te demande de faire ça et puis voilà il attend de voir comment ça se passe, quelle vibration il y a et quel est le son qui va le mieux .

ROCK METAL MAG : C’est un vrai chef d’orchestre ?

XAVIER : Oui voilà, c’est l’équivalent d’un metteur en scène pour un film. Nous, on a toujours considéré qu’il fallait travailler avec des réalisateurs artistiques, enfin ce qu’on apelle réalisateurs artistiques en France, parce que sans ce réalisateur artistique il n y a pas de vision, il n’y a pas de globalité sur un album, il n’y a pas de sommet. Enfin voilà et je pense que c’est l’album qui a été le plus dur à enregistrer parce qu’on a travaillé comme des chiens.( rires) . Donc ça nous a pris un mois comme « Vaya con Dildo ». Mais alors que sur « Vaya con Dildo »   on avait partagé, entre 15 et 15, les prises et le mix, sur Jesus Volt pendant qu’on travaillait les prises il était tout le temps en pré-mixage, ce qui fait que jusqu’au tout dernier moment on a réécrit des choses. En fait ce qui a été dur c’est la remise en question juste avant une prise, c’est pas facile ni pour la rythmique, ni pour la voix, ni pour la guitare d’ailleurs. Lorsqu’on se dit qu’il va falloir tout changer , ce n’est pas forcément ce qui met en confiance pour une prise, mais au final on est super content car c’est vraiment un travail qui porte ses fruits.

ROCK METAL MAG : Et quand avez vous commencé l’écriture des textes ?

XAVIER : Oh il y a assez longtemps car il y a des morceaux que l’on avait envoyé à Mark plus d’un an avant d’enregistrer l’album. Il y a des trucs qui se sont fait vraiment sur la fin, parce qu’avant l’entrée en studio, il y a toujours des idées qui surgissent et on se dit Putain c’est génial! Il y a aussi des morceaux complètement oubliés, parce qu’il y a « Blood On The Dancefloor », qui était quelque chose que l’on avait fait en répétition et que l’on avait totalement zappé. Du coup j’ai rappelé Jacques, notre guitariste, pensant qu’il y avait peut être quelque chose à faire dessus et en fait il avait pensé exactement la même chose. Alors quand Mark a entendu ce morceau, il a adoré parce qu’il est différent , un peu plus funky par rapport à ce qu’on fait habituellement. De toutes façons, dans nos influences il y a une base de Blues, de Rock’n’roll bien sûr, et après c’est super vaste, on a plein de trucs, en fait il y a tout.  Il peut y avoir du Metal, du Hard Rock…

ROCK METAL MAG : Est ce que vous avez un titre préféré ?

OLIVIER : Moi j’aime bien « Baby We’re On », même si c’est pas celui qui représente le plus le groupe. C’est plus une extension du groupe mais qui m’interesse plus personnellement. Ouais, moi j’aime bien celui là ! sinon les plus représentatifs c’est « 666 Devil Women » ou « Bullseye », du JESUS VOLT pur et dur !

XAVIER : Moi je dirais, sur la globalité du rendu entre ce que l’on est nous et le son c’est  « 666 Devil Women », mais qui est plus classique sinon comme Olivier, « Baby We’re On », qui est différent de ce que l’on fait habituellement, sinon après j’aime tous les morceaux et il y a Bullseye bien sur.

ROCK METAL MAG : moi j’aime bien « I Am A Jerk » !

XAVIER :  Ah oui, oui, celui là il est excellent! c’est un Blues twisté et on s’est rendu compte qu’en accéllérent le tempo celà pouvait être une Bossa Nova.

OLIVIER : oui surtout celui là est vraiment très agréable à jouer mais je ne l’ai pas cité parce qu’il est plus classique. « Baby We’re On » sort un peu plus du lot par son style de mélodie.

XAVIER :  C’est un album qui a une couleur assez particulière, qui est très différent de l’album précédent, mais justement c’est ce qu’on aime bien. En fait on s’est rendu compte que selon la Tracklist qu’on faisait sur l’album, la couleur de l’album changeait complètement. Par exemple si on mettait « Burn With Me » et « Money Man » en premier la couleur était beaucoup plus Rock’n’Roll et Hard Rock. Il est très spécial pour ça cet album, il y a des couleurs trè smarquées entre les morceaux les plus lents et les morceaux les plus rapides. Disons que ce qui est plus Blues est carrément plus Blues que par le passé et que ce qui est plus Rock est carrément plus Rock que par le passé. Tout est plus extrême et pour moi ça me va très bien.

ROCK METAL MAG : Depuis vos débuts, il y a un peu plus de 17 ans, quel est le concert qui vous a le plus marqué hors de l’hexagone et en France ?

XAVIER :  Alors en France, les Zéniths avec ZZ Top, c’était vraiment génial. Parce que nous ce groupe on adore. Ce sont vraiment eux qui ont amené le Blues dans une autre dimension. Ils en ont fait quelque chose de rééllement différent et propre à eux, et ça on adore parce que dans une tout autre mesure c’est un peu notre cas. On digère les influences musicales et on les régurgite de notre propre manière; On aime bien les groupes très personnels qui ont un son. Sinon hors de l’hexagone, il y a un concert que l’on a fait en Pologne et qui était vraiment extraordinaire. Après il y a eu plein de choses et plein de moments comme dans la vie de beaucoup de groupes d’ailleurs. Mais la tournée avec ZZ Top a  été excellente; ils sont vraiment cool. En plus de savoir qu’ils sont en train de vous regarder jouer tous les soirs ..On a vraiment eu de très bons contacts avec eux.

ZZ Top Hellfest 2015

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ROCK METAL MAG : Ils sont passées sur la scène du Hellfest, en juin 2015, Est ce que vous aimeriez vous y produire un jour ?

OLIVIER :  Si le Hellfest nous envisage, oui pourquoi pas ! (rires avec Xavier)

XAVIER : Il est peut être question que l’on y aille, on va voir… Le Hellfest c’est très bien, mais enfin je ne pense pas que ce soit le genre de festival où on prend le plus de plaisir, car les groupes passent les uns après les autres … personnellement je préfère jouer en prenant mon temps, et ceci dit jouer dans un Zénith n’est pas non plus ce que je préfère, il faut quand même dire que les Zéniths sont très laids, (rires). On en a fait quelques uns et ils sont tous très laids. Les Zéniths sont vraiment trop impersonels . Bon après le frisson que l’on peut avoir en tant que musicien à jouer dans un Zénith n’est pas comparable à une salle comme l’Olympia. Sinon une salle qui a du cachet c’est quand même plus joli et là, le Trabendo c’est vraiment une salle où je rêvais de jouer, plus que dans un Zénith. J’adore cette salle. Ah mais il faut que tu viennes sinon tu es rayée de la liste de l’amicale de pétanque de JESUS VOLT !!! (rires)

ROCK METAL MAG : Le 8 juillet, vous serez au 23ème festival Blues Passion de Cognac. Est ce votre première apparition à ce festival ?

XAVIER : En fait on y a joué il y à très longtemps et c’est un souvenir assez percutant parce que nous étions le groupe qui clôturait le festival. Oh il y a bien 10 à 12 ans de ça et on revenait d’une tournée en Espagne et au Pays basque, qui avait été assez rude. C’était la première année où le festival Blues Passion programmait deux groupes sur la grande scène le soir, et on a du jouer vers les 3 heures du matin et il y avait des mecs qui étaient morts saoûls et qui dormaient devant sur les retours alors qu’on jouaient à fond .( grosse rigolade )! C’est un souvenir assez lunaire, mais je sais plus si c’était dans le cadre du In ou pas, mais on cloturait le fesvival et à l’époque c’était aux Blues des anges. Et je crois que cette année on est programmé avec Marianne Faithfull mais pas sur la même sçène (ndlr Jesus Volt est sur la scène Expérience Cognac).

ROCK METAL MAG : Vous avez également joué au cotés de Joe Bonamassa ?

XAVIER : oui, plusieurs fois. On a joué avec lui au Rock Palace en Allemagne et c’est d’ailleurs la première fois qu’on l’a rencontré. Après on l’a vu s’envoler..

OLIVIER : (en riant) Avec des Tours Bus de plus en plus grands….!

ROCK METAL MAG : Est ce que vous avez prévu de faire plus de dates françaises pour votre tournée 2016 ?

XAVIER : Alors oui, il y aura plus de dates en France, mais comme l’album n’est pas encore sorti, il y a pas mal de choses qui vont se rajouter. Après ça n’a jamais été un souhait de notre part de moins jouer en France qu’à l’étranger, c’est juste que les choses se sont passées comme ça. Il y à une tournée où l’on a fait plus de dates françaises avec la sortie de l’album « Electro Button Funky Coxxx » en 2003, mais il n’a pas été compris. En plus c’était une période où on a fait une tournée avec un DJ, donc les gens n’ont pas du tout compris. En fait nous  c’était juste au gré des rencontres… et lorsqu’on croise quelqu’un de cool on a envie de faire un bout de route avec lui, c’est un peu l’idée que l’on se fait de la musique. Bon après il faut dire qu’à cette époque là, peu de gens faisaient ce genre de mélange Blues avec un DJ où autre d’ailleurs. Mais bon, ça nous a un peu désservi car pendant des années après la sortie d' »In Stéréo« , en 2005, on est résté 7 ans sans faire d’album studio. Et c’est quand même un miracle qu’après tant d’années le groupe n’ait pas splité !!

ROCK METAL MAG : Vous êtes passés au Cahors Blues Festival en 2004 et en 2006, est-ce que vous y reviendrez ?

XAVIER : oui il y a très longtemps déjà. En fait on ne sait pas. Ce qui est très difficile en France et dans les festivals de Blues, c’est que les gens pensent que l’on est trop Rock’n’roll et dans les festivals de Rock on est trop Blues; Donc il y a une éspèce d’incompréhension et si ils ne nous font pas venir ils ne connaitront jamais le vérité. Mais il faut dire que des fois on prend un malin plaisir à jouer très Roc’n’Roll dans des festivals de Blues parce qu’on aime pas les codes et on aime bien casser les images. Pour Mark Opitz on est un groupe de Heavy Blues, ce qui nous décrit parfaitement, après c’est l’univers du groupe qui le définit lui même. JESUS VOLT c’est JESUS VOLT . C’est vrai qu’en France on aime bien coller des étiquettes, mais c’est partout, comme en Angleterre où on colle encore plus d’étiquettes mais il y a un bon mélange des genres. On a été jouer en Australie avec des groupes de Hardcore/Punk, le même soir dans des clubs. Et il n’y a jamais eu de soucis; En fait c’est encore plus classifié mais tout est mélangé. En fait, les programmateurs pensent qu’il faut donner au public la même chose et qu’il faut classifier le tout. On a vu plein de groupes qui jouaient, en gros , les mêmes morceaux. Ils jouaient tous « Sweet Home Chicago » avec leur version différente et quand on arrivait dans ce genre de festivals, les gens venaient vers nous en nous disant « Putain, ça fait du bien de vous voir »! Au moins ils écoutaient autre chose. Le Blues c’est suffisament vaste pour y inclure plein de choses. Le Blues c’est la base. Sans Blues pas de Metal, pas de Punk, pas de Hard Rock, pas de Funk, pas de Rock’n’Roll, et voilà. Nous, on aime tout, sauf Patrick Bruel,(rires) et d’ailleurs le monde est mal fait car il se porte comme un charme alors que Lemmy vient de mourrir, je tenais à le préciser au cas où les gens ne l’auraient pas encore compris. En plus cette année on a perdu beaucoup d’artistes comme Lemmy, Bowie, Jimmy Bain, …

ROCK METAL MAG : Est ce que vous pensez que votre musique est bien perçu en France ?

XAVIER : Le plus dur pour un groupe c’est pas de faire de la bonne musique, c’est de rencontrer son public. C’est toujours ce qu’il y a de plus difficile. C’est ce que nous avait dit Tony Cohen, quand on a enregistré avec lui (ndlr:  » In Stéréo »en 2006):  » maintenant le plus dur pour vous va être d’atteindre les gens pour leur faire écouter l’album « . Et il avait raison et c’est le gros problème de tous les groupes.

ROCK METAL MAG : Quel est votre groupe français préféré, à l’heure actuelle ?

XAVIER : Jusqu’à maintenant, en ce qui concerne les groupes Rock en France j’ai rien aimé. Je me retrouve nul part. Même dans un groupe comme Shaka Ponk qui est très cool, je trouve que ça manque de compos, il n’y a pas l’énergie qu’il faut.Après le Rock en français ça me touche pas. La seule personne qui m’a vraiment touché c’est Bashung qui était un véritable personnage qui avait réussi à créer un vrai univers musical. Et je regette de ne pas l’avoir vu sur scène; il avait de supers musiciens et c’est vraiment le seul mec français que j’aime.

OLIVIER : Il y a les Rita Mitsouko aussi

XAVIER : Oui voilà, les Rita Mitsouko, qui est pour moi un des seul groupe français que j’apprécie.

ROCK METAL MAG : Et hors Hexagone quel groupe préférez vous à l’heure actuelle ?

XAVIER : On revient souvent à des vieilleries et à des groupes comme Eddie Cochran. Sinon il y a des bons trucs comme Vintage Trouble qui a fait l’ouverture d’AC/DC, Les Rivals Sons, après je vois pas vraiment de groupes actuels.  Il y a Triggerfinger aussi, qui est un groupe belge entre le Stoner et le Blues. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, pour moi qui suis un gros consommateur de musique j’ai du mal à acheter de nouveaux trucs. En fait je me retrouve à acheter toujours des vieux trucs. Après il y a des trucs de Stoner, style Spiritual Beggars, mais ça reste dans une mouvance qui est très seventies parce que le Stoner c’est ni plus ni moins que du Hard Rock avec juste des codes un peu plus fermés. Après des groupes comme Danko Jones où il y a une énergie bien Rock’n’Roll, ou encore The Jim Jones Revue qui représente une musique nouvelle. Après en Metal j’ai un peu décroché, moi je suis de l’époque où j’écoutais Judas Priest, mais je trouve qu’aujourd’hui ils n’on plus le son. Moi, je les ai vu à l’époque de la tournée « British Steel » et « Point Of Entry » et ça dépotait vraiment ! Et pour ceux qui veulent écouter, on a fait sur la version vinyle de « Vaya con Dildo » une reprise de Judas Priest qui s’appelle  » Killing Machine ».

ROCK METAL MAG : Pour finir, Est-ce que vous aimeriez rejouer avec ZZ Top ?

XAVIER : Et bien on va voir parce qu’ils doivent revenir cette année et c’est prévu, enfin on va voir.

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Rock Metal Mag remercie Xavier et Olivier pour leur gentillesse leur bonne humeur et leur humour

Merci à REPLICA PROMOTION pour m’avoir permis de m’entretenir avec JESUS VOLT

Merci au Dr Feelgood Bar

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voir notre chronique :

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