Chronique Madness de Sleeping With Sirens

Chronique Madness de Sleeping With Sirens

SLEEPING WITH SIRENS – MADNESS Album sorti le 13 mars 2015 Changement de maison de disque, mais aussi changement de producteur pour le groupe américain de post hardcore Sleeping with sirens. Accompagné du nouveau guitariste Nick Martin (anciennement D.R.U.G.S) après le départ de Jesse Lawson en octobre 2013, la formation vient de sortir «Madness», leur

SLEEPING WITH SIRENS – MADNESS

Album sorti le 13 mars 2015

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Changement de maison de disque, mais aussi changement de producteur pour le groupe américain de post hardcore Sleeping with sirens. Accompagné du nouveau guitariste Nick Martin (anciennement D.R.U.G.S) après le départ de Jesse Lawson en octobre 2013, la formation vient de sortir «Madness», leur quatrième album.

Le groupe a toujours eu une tendance musicale pop avec des refrains souvent bien accrocheurs et c’est encore le cas pour ce dernier opus. Les screams étaient déjà peu présents, mais maintenant on peut les oublier, à l’exception du titre «Kick Me», qui nous rappelle les débuts (premier single de cet album) et  de «We like it loud» qui démarre sur un scream aiguë.

Bien que les très radiophoniques et très énergiques «Go, go, go», «Fly» et «Better off dead» nous donnent envie de nous rendre à un concert, ainsi que les très pop «Save me a spark» et «Gold» dont les refrains font hocher la tête, tout n’est pas bon.

Même si Sleeping with sirens n’a jamais eu un niveau lyric d’exception, les paroles sont vraiment simplistes. L’album ne dure que 38 petites minutes avec 5 pistes de moins de 3 minutes mais tout de même 13 pistes dans la version normale de l’album. (15 pistes dans la version deluxe.)

L’atmosphère électronique ne surprends qu’à moitié, voire pas du tout avec «Left alone» et «Heroine», mais on accroche quand même. On passe aussi par des ballades  comme «November» et «Madness» qui s’écoutent bien. Des morceaux plutôt médiocres  intitulés «The strays» et «Don’t say anything» clôturent l’album mais on les zappe sans soucis.

Au delà de ça, on reconnaît parfaitement le style du groupe et la voix peu commune de Kellin Quinn colle à merveille dans chacune des chansons.

Malgré plusieurs changements de membres depuis 2009, la formation a largement su s’imposer dans le milieu dès leur début. Sleeping with sirens sait marquer le changement et se dirige très clairement dans une nouvelle direction. Bien que cet album divise beaucoup, il ne fait pas de doute que fan ou non, il se laisse écouter et réécouter.

 

http://sleepingwithsirens.net/

Par Gabrielle